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Sur le vif - Page 327

  • Que nos paroles soient de feu !

     
    Sur le vif - Mercredi 04.11.20 - 10.14h
     
     
    Le problème n'est pas qu'une opaque "Fondation" ait décidé de renflouer le porte-parole de la pensée européiste et mondialiste en Suisse romande, et de l'hystérie anti-Trump dans les salons bobos. Les gens de cette "Fondation" font ce qu'ils veulent de leur argent. S'ils ont envie de le jeter au Rhône (c'est à peu près équivalent), c'est leur affaire.
     
    Non. Les ennemis, en Suisse romande, de la pensée véhiculée par ce journal, qu'ils ne s'occupent pas trop de leur adversaire, mais d'eux-mêmes. Quand on fait la guerre, on se soucie en priorité de soi : clarté d'une stratégie, volonté d'en découdre, aptitude au combat, munitions, intendance. Et surtout, un moral d'enfer.
     
    S'il existe, dans nos contrées, des patriotes, souverainistes, défenseurs intransigeants de l'indépendance de notre pays, protectionnistes en économie, attachés à nos paysans, à la qualité de notre vie, à la préférence cantonale et nationale, à l'emploi des jeunes, à la dignité de nos aînés, partisans d'une régulation draconienne des flux migratoires, eh bien qu'ils s'annoncent ! Qu'il s'occupent d'eux-mêmes, de leur équation au courage, à la clarté. Qu'ils fassent leur coming-out souverainiste, et laissent le Journal de Révérence vivre sa vie de courbettes.
     
    Laissons l'ennemi vivre sa vie. Ne parlons pas de lui. Intéressons-nous à nous-mêmes, pour forger notre capacité combative. Nos forces, allons les puiser au plus profond de nos âmes. Ne craignons ni la colère, ni la véhémence des mots. Que nos paroles soient de feu. Faisons la guerre. Surtout pas de la diplomatie.
     
    L'odieuse, l'immonde, la méprisable diplomatie.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • La gauche des oisillons

     
    Sur le vif - Mardi 03.11.20 - 08.11h
     
     
     
    Depuis le début de la crise, la gauche ne sait que demander des sous. Elle n'a que ce mot à la bouche. Elle n'a strictement aucun autre projet, aucune autre vision que de creuser la dette genevoise, pomper dans les réserves de la Banque Nationale.
     
    Comme si l'argent était une manne, qui tombe du ciel ! Comme s'il n'était pas le nôtre, celui des honnêtes gens, ceux qui se lèvent le matin pour bosser, et n'ont jamais demandé un centime d'assistance à personne. Ceux qui, éreintés par l'impôt, engraissent un Etat déjà tentaculaire.
     
    C'est la gauche des oisillons, irresponsable. On demeure dans le nid, on ouvre grand le bec, et on attend la maman, surgie du ciel, avec la pitance.
     
    La gauche ferait mieux de prendre ses responsabilités. Se montrer beaucoup plus sévère face aux ukases de l'Etat. Dénoncer l'arbitraire de la Nomenklatura sanitaire à Genève. Défendre le travail, l'entreprise, la responsabilité individuelle. Combattre les mesures hallucinantes, indifférenciées, imposées par un Conseil d'Etat dépassé, aux ordres de la bureaucratie sanitaire.
     
    Défendre la dignité de l'action, plutôt que la complaisance passive dans le cocon du confinement.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Mais engage-toi, bordel !

     
    Sur le vif - Lundi 02.11.20 - 14.58h
     
     
    Si tu prends ta plume pour commenter, Frère, alors dis-nous quelque chose de clair, de précis, de parfaitement anglé, d'engagé, de courageux.
     
    Engage-toi. Prends des risques. Attaque le pouvoir là où il est, pas besoin d'aller jusqu'à l'Empereur du Japon. Attaque, là où il peut y avoir des rétorsions. Ne viens pas attaquer à la vingt-cinquième heure, frapper un homme à terre. Cela n'est pas conforme aux lois de la guerre.
     
    Maudet, c'est quand il collectionnait les fusibles qu'il fallait l'attaquer. Longchamp, quand il faisait jouer ses réseaux dans toute la République. Poggia, c'est maintenant. Pas dans deux ans : MAINTENANT.
     
    Et puis, Frère dans l'ordre de la plume ou dans celui de la voix, expose-toi. Parce que les "analyses", bien gentilles, bien peinardes, bien modérées, comme les mauvaises dissertations pour élèves laborieux, avec thèses, antithèses, synthèses, et prothèses dans les marges, il y a mieux à faire, dans une vie d'homme.
     
    Mieux faire, plume en main. Mieux faire, voix face au micro. Mieux faire, sur le champ de bataille. Livrer combat. Férocement. Mais avec panache.
     
     
    Pascal Décaillet