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Sur le vif - Page 326

  • Alors là, bravo au PLR !

     
    Sur le vif - Jeudi 05.11.20 - 14.18h
     
     
    Il est assez rare que je félicite le PLR. Trop de choses nous opposent, sur la libre circulation des personnes notamment. Mais aussi, l'aile financière de ce parti, insupportable à mes yeux. Ou encore, leur promotion extatique de l'exportation, au détriment du marché intérieur. Enfin, leur insensibilité au sort de nos paysans.
     
    Bon, j'ai quand même en commun avec ce parti, du moins avec son aile radicale, un attachement profond à la Révolution française, à l'Helvétique de 1798, et surtout au Printemps des Peuples de 1848. Bref, une certaine fureur républicaine. Les plus grands hommes d'Etat de la Suisse moderne furent des radicaux. J'ai eu l'honneur de côtoyer de près l'un d'entre eux, dans mes années bernoises, Jean-Pascal Delamuraz.
     
    Mais là, je dis bravo ! Le PLR genevois a le courage d'exiger la réouverture immédiate de l'ensemble des commerces, pour peu qu'ils respectent le plan de protection adéquat.
     
    Le PLR genevois qui s'émancipe du Conseil d'Etat ! Plus personne, à Genève, doté d'un minimum de sens critique et citoyen, ne peut supporter les ukases de l'Etat Poggia sur les commerces, les bistrots, les restaurants, les bars, le monde de la nuit. Ce magistrat, certes intelligent et compétent, se comporte, envers ces petits entrepreneurs, avec une brutalité rare. Il ordonne. Il régente. Il sanctionne. Une âme caporalesque, dont Genève n'a pas besoin par les temps qui courent.
     
    Merci au PLR de résister à ce putsch interne. Et de vouloir sauver, s'il est encore possible, les petits entrepreneurs genevois. Ceux qui se lèvent le matin. Ceux qui bossent. Ceux qui prennent des risques. Ceux qui ne reçoivent rien, aucune aide, de l'Etat. Mais lui remplissent les poches, en payant leurs impôts, au demeurant scandaleusement élevés.
     
    Nous avons besoin, à Genève, d'un PLR populaire, s'il le faut gueulard. Les rupins, les patriciens fatigués, les valets des "Fondations" et de l'opacité du Capital, qu'ils aillent avaler leurs balais. Il doit bien en rester un ou deux, avec un long manche lustré, dans les rayons "essentiels" de nos grandes surfaces.
     
     
    PaD

  • Perroquets des Démocrates

     
    Sur le vif - Jeudi 05.11.20 - 09.52h
     
     
    États-Unis : unanimes, les commentateurs de nos médias, notamment le Temps et la RTS, vomissent le Président sortant, sous prétexte qu'il saisit la justice dans certains États.
     
    La vérité, qu'en savons-nous ? Des fraudes électorales démocrates sont-elles à tout prix à exclure ?
     
    Surtout : la possibilité de recours existe ! Elle est dûment prévue dans l'ordre judiciaire américain. Nos beaux esprits, il y a vingt ans, applaudissaient les recours du Démocrate Al Gore.
     
    Les mêmes commentateurs, si Biden avait saisi la justice, auraient immédiatement sanctifié cette démarche, en hurlant contre les fraudes républicaines.
     
    Jusqu'au bout, les médias romands, à commencer par le Temps et la RTS, auront, comme il y a quatre ans, fait preuve d'une totale servilité dans leur allégeance au Parti Démocrate.
     
    Comme il y a quatre ans. Et comme en 1974 (j'avais 16 ans, je suivais intensément la politique), lorsque la presse romande nous répétait comme Tables de la Loi les actes d'accusation de quelques journaux de la Côte Est contre celui que je continue de considérer comme un grand Président : Richard Nixon.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Olivier Véran, raus !

     
    Sur le vif - Mercredi 04.11.20 - 17.01h
     
     
    Un ministre français qui, s'exprimant devant la représentation nationale, hurle aux députés "Sortez d'ici !", doit être immédiatement démis de ses fonctions.
     
    A l'Assemblée Nationale, Olivier Véran, ministre de la Santé, n'est pas chez lui. Il est l'invité des représentants du peuple, pour leur rendre des comptes.
     
    Depuis Mirabeau, et le Serment du Jeu de Paume (20 juin 1789), tout le génie de la Révolution française, fondateur de ce que sera trois ans plus tard la République, consiste exactement dans cette inversion des priorités, par rapport à l'Ancien Régime. Le pouvoir ne vient plus d'en haut, mais du peuple. "Nous sommes ici par la volonté du peuple, et n'en sortirons que par la force des baïonnettes !".
     
    Un ministre qui hurle "Sortez d'ici !" aux élus du peuple français aurait dû être immédiatement remis à l'ordre par le Président de l'Assemblée, si ce dernier était autre chose qu'un godillot, au service du pouvoir exécutif.
     
    Remis à l'ordre, et viré manu militari du Palais Bourbon. A coups de pied au cul.
     
    Ce sinistre individu doit quitter le vie politique française. Et n'y plus jamais réapparaître.
     
     
    Pascal Décaillet