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Sur le vif - Page 326

  • Conseil d'Etat : tétanisé et servile !

     
    Sur le vif - Dimanche 22.11.20 - 08.15h
     
     
    Genève : inspiré par la toute puissante "Commission sanitaire", sortie on ne sait d'où et dépourvue de toute légitimité démocratique, le gouvernement a fermé tous les petits commerces, qui se meurent, et laissé ouverts les grands distributeurs nationaux, qui roulent sur l'or.
     
    Dans ces grandes surfaces alimentaires, la population se presse, se masse, se frôle, se touche. Beaucoup plus que dans une petite échoppe où règles et distances sont respectées.
     
    Non seulement la décision est hasardeuse, arbitraire, mais elle méprise le petit, et pourlèche le puissant. Elle accélère la mort du petit négoce, et consolide l'immense richesse des grands distributeurs.
     
    Non seulement le Conseil d'Etat est incapable de prendre la moindre distance par rapport à une bureaucratie sanitaire qui le tétanise, mais il se montre d'une suintante servilité face aux puissances financières de ce pays. Contre elles, il n'ose rien.
     
    Commission d'enquête, vite !
     
     
    Pascal Décaillet

  • Commission d'enquête : urgente, indispensable !

     
    Sur le vif - Samedi 21.11.20 - 15.54h
     
     
    Le pouvoir politique genevois n'y échappera pas : un jour ou l'autre, et le plus tôt possible, une Commission devra mettre son nez dans la chaîne des décisions prises depuis ce printemps, face à la crise sanitaire.
     
    Il faudra tout éclaircir, tout établir. Pourquoi le politique, dès ce printemps, s'est-il dessaisi de son pouvoir constitutionnel de décision, en faveur d'une "Commission sanitaire" dépourvue de toute légitimité démocratique ?
     
    Pourquoi nous a-t-on, pendant des mois, noyés de courbes, de graphiques, de "nombres de cas", et pourquoi ces données - pour peu qu'elles fussent exactes - ont-elles constitué une sorte de dogme, une vérité révélée, inattaquable ? Qui nous a monté cette propagande d'Etat, sous le paravent d'une gentille donnée d'informations, bien neutre, bien objective ?
     
    Qui sont les gens de cette "Commission sanitaire" ? Comment sont-ils arrivés là ? Qui les a nommés ? Le Parlement a-t-il été régulièrement informé ? Les confinements de printemps, puis d'automne, les fermetures de magasins, de cafés, de restaurants, de coiffeurs, ont-ils vraiment joué un quelconque rôle dans la "baisse des cas" ? Peut-on le prouver ?
     
    Ces décisions, totalement dramatiques dans leurs conséquences économiques et sociales, sans doute aussi psychiques, n’ont-elles pas été totalement démesurées, dictées par la peur, la méconnaissance, voire par des collusions avec des intérêts dans le monde médical ou pharmaceutique ?
     
    Qui, à l'intérieur du Conseil d'Etat, a-t-il été, depuis le début du printemps, le moteur politique de ces décisions, de ces délégations de pouvoir à une "Commission" non-démocratique, de cette instrumentalisation des chiffres, des données, des courbes, pour impressionner l'opinion publique ?
     
    Telle sera la tâche d'une Commission d'enquête. Si les partis, le Parlement, le petit monde de la barbichette à Genève, réussit à empêcher la création d'une telle Commission (oh, ils vont s'y employer !), alors il faudra donner toute la puissance du seul véritable souverain dans notre pays : le peuple.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Bureaucratie sanitaire : une Commission d'enquête, vite !

     
    Sur le vif - Samedi 21.11.20 - 11.34h
     
     
    Depuis ce printemps, je dénonce la délégation pure et simple de tous les pouvoirs à une bureaucratie sanitaire, omnipotente à Genève.
     
    Qui est responsable de cette délégation ? Réponse : le pouvoir exécutif élu, le Conseil d'Etat. Dans notre démocratie suisse, c'est lui qui prend les décisions, pas une "Commission sanitaire", invoquée par la Présidente du Conseil d'Etat il y a dix jours, en conférence de presse.
     
    Qui sont ces bureaucrates sanitaires ? On aimerait le savoir ! Avec précision. Avec des noms. Des responsables. L'Histoire, le moins tard possible, aura pour mission de reconstituer cette chaîne de commandement, totalement dépourvue de légitimité démocratique.
     
    Nous, les citoyennes et citoyens, faisons confiance à nos médecins, traitants et spécialistes. Aux HUG, dans leur ensemble, ils ne sont pas en cause. Nous sommes pleins de gratitude envers le personnel médical. Mais nous voulons connaître l'enchaînement de délégations de pouvoir qui, dès ce printemps, a donné tant de puissance à cette bureaucratie sanitaire.
     
    Nous, les citoyennes et citoyens, nous voulons connaître, nommément, l'auteur, oui le triste scribe, de la circulaire de mise en isolement, dont j'ai dénoncé, ici et ailleurs, les scandaleuses tonalités.
     
    Quant au Parlement, après des mois de crise, après des promesses et des gesticulations, il n'a toujours rien entrepris de concret. Cette évanescence, en pleine tempête, de la démocratie représentative, est plus éloquente que tous les discours sur l'urgence d'installer un primat de la démocratie directe, renforcée, comme voix efficace du peuple, dans notre pays.
     
    La bureaucratie sanitaire, que je dénonce depuis ce printemps, doit faire d'urgence l'objet d'une Commission d'enquête parlementaire, ou d'une Commission ad hoc, constituée d'enquêteurs motivés, dégagés des contingences de barbichettes, courageux, libres d'esprit, indépendants.
     
    Ces enquêteurs devront faire toute la lumière sur le chemin d'abandon qui a amené l'autorité politique, dès ce printemps, à se dessaisir de tous les pouvoirs au profit de la bureaucratie sanitaire.
     
    Les quelques lignes que vous venez de lire résument l'essentiel du problème politique posé, à Genève, par la crise sanitaire. Il constitue un abandon de pouvoir du politique. Profitez d'en prendre connaissance ici. Vous ne les trouverez guère ailleurs, dans une Genève où la connivence avec le pouvoir est omniprésente.
     
     
    Pascal Décaillet