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Sur le vif - Page 324

  • Apprentissage : un esprit commando s'impose !

     
    Sur le vif - Mardi 06.10.20 - 10.32h
     
     
    Pourquoi, mais pourquoi diable, ne transfère-t-on pas au moins le domaine de l'apprentissage, qui est en grande souffrance, chez Pierre Maudet ?
     
    Je l'ai dit, je le répète : le Conseil d'Etat doit redistribuer les cartes au sein de ses sept membres. Certains, comme Mauro Poggia, sont surdotés. Certains, comme Anne Emery-Torracinta, règnent sur des armées byzantines où archanges et séraphins se disputent sur leur propre sexe. Pendant ce temps, un homme de 42 ans, en pleine possession de ses facultés physiques et intellectuelles, glande dans une incertaine "promotion économique", où chacun sait très bien qu'il n'y a hélas plus grand chose à promouvoir.
     
    Je l'ai dit, je le répète : un plan de guerre doit être établi, pour redresser l'économie genevoise. Il doit être celui de l'ensemble du Conseil d'Etat, et chacun des sept doit avoir une mission économique claire à endosser. Les autres domaines d'activité, tout en étant bien sûr traités, car l'Etat doit accomplir sa tâche, doivent être placés au second plan, dans l'ordre des urgences.
     
    L'apprentissage, à Genève, est le parent pauvre de notre système de formation. Il souffre immensément de la crise sanitaire. Lui aussi a besoin d'un plan d'urgence. Ce plan ne passe pas par les directives d'appareil et de Politburo du DIP, ni par les fantasmes keynésiens de la gauche (qui veut nous endetter pour mille ans avec des projets d'investissements géants de l'Etat), mais par une petite équipe de choc, mobile, hyper-motivée, ciblée, opérationnelle, poursuivant des objectifs précis, travaillant dans un esprit de commando, et non dans la tiédeur qui sied aux apparatchiks.
     
    Pour cela, il faut un enthousiasme de tous les acteurs. Patrons, petits entrepreneurs, mini-entrepreneurs, Chambre de Commerce. Et, côté Etat, non pas un mammouth endormi, mais l'énergie de quelques hommes et quelques femmes choisis pour leur caractère, leur rage d'en découdre, leur enthousiasme.
     
    L'apprentissage, c'est l'avenir de nos jeunes. La mise en avant de nos métiers, du travail bien fait, de cette fameuse finition suisse, si appréciée dans le monde.
     
    L'apprentissage mérite notre enthousiasme. Et non l'indifférence de notre sommeil.
     
     
    Pascal Décaillet
     
     

  • Rage. Et colère

     
    Sur le vif - Lundi 05.10.20 - 20.40h
     
     
    Conquête, parmi tant d'autres, de la Révolution française, la liberté du commerce est aujourd'hui allègrement bafouée par des baillis de la rustretie, qui, sous prétexte sanitaire, empêchent de travailler des gens ne demandant qu'à se lever le matin pour aller bosser.
     
    Parce que le travail, c'est leur dignité. Leur horizon pour se sentir en altitude d'hommes et de femmes libres, indépendants, ne devant rien à personne (tant qu'ils ont la santé) pour subvenir à leurs besoins.
     
    Je fais partie de ces hommes-là. Tout comme mon père Paul, ingénieur et entrepreneur, mon grand-père Maurice, instituteur et capitaine à l'armée, mort à l'âge de 33 ans, mon autre grand-père Émile, entrepreneur, mort à 54 ans, en ont fait partie. Ainsi que toutes les femmes de ma famille, qui, là où elles étaient, se sont battues pour ces valeurs-là.
     
    Je n'accepte pas qu'un apparatchik d'Etat, bien peinard derrière son masque, anesthésié de toute fureur de vivre, vienne dire à des entrepreneurs ce qu'ils ont à faire.
     
    Rage. Et colère.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Petits patrons, réveillez-vous !

     
    Sur le vif - Lundi 05.10.20 - 13.46h
     
     
    Et Paris qui, d'un coup, parce qu'un pète-sec jacobin l'a décrété dans un cabinet, ferme des milliers de bars, dès demain !
     
    Et des dizaines de milliers de petits patrons, de tout petits entrepreneurs, de PME, dont le chiffre d'affaires va plonger. Et qui vont devoir se séparer de milliers de leurs employés. Et leurs fournisseurs qui vont, eux aussi, se paupériser ! Et toute une chaîne économique, des hommes et des femmes, qui vont pointer au chômage, devenir des assistés, alors qu'ils ne demandaient qu'une chose : bosser ! Et les impôts des classes moyennes, pour engraisser tout ce système d'assistance, qui vont encore grimper !
     
    Paris, Genève, peu importe : on ne peut plus, sous prétexte de crise sanitaire, foutre en l'air l'économie d'une nation à coups d'ukases. Ceux qui les prennent, ces décisions, qu'ils redistribuent une partie de leurs salaires d'apparatchiks à ceux qu'ils ont jetés à la rue.
     
    Tyrannie des fonctionnaires. S'en foutent ! Ont le salaire assuré, à la fin du mois. Mépris du privé. Mépris de ceux qui bossent !
     
    Petits patrons, réveillez-vous !
     
     
    Pascal Décaillet