Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur le vif - Page 321

  • Mais nous y sommes très heureux !

     
    Publié sur mon site FB - Samedi 10.10.20 - 09.12h
     
     
    "Comment sortir de l'emprise des réseaux sociaux ?", demande à l'instant, du haut de sa chaire, la RSR.
     
    Notre réponse : nous sommes très heureux, ici, sur un réseau social. Depuis des années, nous en avons fait, tous ensemble, un outil efficace et rapide de lien entre les humains, de communication de nos intérêts profonds.
     
    Analyses, commentaires, humeurs, réactions à chaud, confrontations d'idées, informations originales. Émergence de belles plumes, insoupçonnées, chez des gens dont nous n'avions jamais entendu parler. Tout à coup, le peuple s'exprime. L'inconnu au bataillon.
     
    Non seulement, nous n'avons aucune envie de "nous sortir" de ce réseau social, sur lequel nous sommes ici, mais nous voulons y ancrer plus que jamais notre présence. Nous aimons passionnément l'Histoire, les livres, les langues, nous voulons creuser les connaissances, échanger ce que nous savons, nous laisser surprendre par des gens que nous ne connaissons pas. Nous sommes des chercheurs d'âmes.
     
    Ici, pas de porte-parole. Pas de voix autorisée. Pas d'officiel. Chacun a sa chance. Chacun s'exprime. Chacun est libre.
     
    Nous aimons la connaissance. Nous voulons partager nos passions intellectuelles, littéraires, musicales. Nous détestons le pouvoir. Tout pouvoir, d'où qu'il vienne. Nous sommes des hommes et des femmes libres, heureux d'être sur ce réseau.
     
    En revanche, si par hasard quelqu'un connaît un moyen de se sortir de la SSR, de ses obligations d'adhésion, de son arrogance monopolistique, de ses directives ecclésiales, de ses positions de missionnaires, nous lui serons très reconnaissants de bien vouloir nous l'indiquer.
     
    Pascal Décaillet

  • Le patron c'est le peuple, M. Poggia !

     
    Sur le vif - Vendredi 09.10.20 - 22.28h
     
     
    Ce Conseil d'Etat est à bout de souffle ! Il camoufle son impuissance totale contre la crise économique, son incompétence, en petites décisions de flicaillons, jusque dans nos domiciles privés ! Nous n'irons pas jusqu'au printemps 2023 ! M. Poggia doit être remis à sa place par la fureur souveraine des citoyennes et citoyens de ce Canton. Le patron, c'est le peuple, pas lui !
     
     
    En prétendant franchir le seuil de nos sphères privées, ce ministre casse le Pacte républicain. Et rompt la confiance que nous avions placée en lui.
     
     
    Nous sommes en Suisse, pas dans une saloperie de dictature ! Le personnage principal, en Suisse, c'est le citoyen, pas le petit Fouché de service. Nous ne déclarerons pas nos réunions privées. L’État n'entrera pas dans nos appartements ! Nous sommes des citoyennes et citoyens libres, adultes, vaccinés. La police sanitaire ne viendra pas fourrer son nez chez nous. Ai-je été assez clair ?
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Ensemble, on réussit. Ensemble, on tombe.

     
    Sur le vif - Vendredi 09.10.20 - 06.40h
     
     
    Un gouvernement n'est pas là pour gérer, peinard, les affaires courantes. Mais pour s'engager sur un objectif à atteindre. S'il y parvient, c'est bien. Sinon, il faut donner sa chance à une autre équipe.
     
    Regardez Pierre Mendès France, le seul véritable homme d'Etat de la Quatrième République. Investi par la Chambre le 18 juin 1954, il se donne un mois, devant les députés, pour trouver une solution à la question indochinoise. Sinon, dit-il, je pars. Il prend ses fonctions, travaille d'arrache-pied. Un mois plus tard, il signe les Accords de Genève. Et met fin à la Guerre d'Indochine.
     
    Voilà un homme qui a pris un risque, inouï. Donné sa parole. Tenu parole. L'essence d'or du pacte républicain : le mérite, la vertu (virtus), la confiance.
     
    Ce petit homme à la grande âme, qui avait été ministre des Finances de Charles de Gaulle à la Libération, ne restera aux affaires que jusqu'au 7 février 1955. Puis, plus rien. Plus jamais au pouvoir, jusqu'à sa mort, en 1982.
     
    Un gouvernement, de gauche comme de droite, ça doit être un pari sur une action. Si on échoue, on part. On ne reste pas là, éternellement, à gérer en silos des Départements, chacun dans son coin, sans s'occuper de ceux des autres.
     
    Un gouvernement, ça doit être un angle d'attaque, une prise de risque, par un collège indivisible. Ensemble, on réussit. Ensemble, on tombe.
     
     
    Pascal Décaillet