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Sur le vif

  • Impôt auto : le Parlement ne songe qu'à sauver sa peau !

     
    Sur le vif - Jeudi 21.11.24 - 23.01h
     
     
    Je viens de suivre l’intégralité du débat sur le pataquès de l’impôt auto, au Grand Conseil.
     
    Trop de gesticulations, pas assez de clarté. Aucune unité de mouvement. Au final, seule s’impose la fausse solution du PLR, échelonnant le paiement sur un semestre.
     
    C’est un emplâtre sur une jambe de bois. Il fallait aller beaucoup plus loin, et abroger la loi en vigueur. Tout recommencer à zéro.
     
    Une solution molle, juste destinée à sauver la face du pouvoir en place et de l’administration, ne résout rien.
     
    Le Parlement, ce soir, nous a juste fait une démonstration d’auto-immunité consanguine.
     
    Le peuple, très en colère, ne sera pas dupe. Il fera savoir sa révolte par d’autres moyens.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les petits, on les méprise. Les nababs, on les courtise !

     
    Sur le vif - Mercredi 20.11.24 - 13.56h
     
     
    Depuis 19 ans que je suis entrepreneur, ma vie a changé. Le quartier où se trouve mon bureau, dans la zone industrielle de Carouge, est truffé de petits artisans, entrepreneurs, indépendants, tous métiers confondus. Ce sont ces gens-là, depuis 19 ans, que je fréquente, que je rencontre, avec qui je bavarde, au coin de la rue. Eux, et pas mes pairs. Pas des journalistes, surtout pas ! Pas des intellos. Juste des bosseurs, qui font tourner leur boîte.
     
    Je viens d'en rencontrer un, il y a une trentaine de minutes. Lui et son entreprise vont devoir déménager, à cause du PAV. On les a avertis qu'ils allaient devoir dégager, alors qu'ils sont là "depuis plus d'un siècle". Aucune autre précision. Le bleu total. Voilà comment l'administration traite les gens qui se lèvent le matin, pour faire vivre l'économie genevoise. Les petits, on les méprise. Les rupins des multinationales, on les courtise. Ce cirque me donne la nausée.
     
    Quant à moi, je continuerai, plus que jamais, dans mes débats, mes éditos, mes commentaires, à traiter les VRAIS PROBLÈMES DES GENS, qui sont de fins de mois et non de fin du monde, qui touchent le concret de la vie, l'industrie, le pouvoir d'achat, la santé, le logement, la pression fiscale à Genève. Le wokisme, ou même d'ailleurs l'anti-wokisme, je laisse à d'autres.
     
    J'ai mieux à faire. Plus concret. Plus urgent. Plus réel.
     
    Je vous salue.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Impôt auto : n'attendons rien des politiques !

     
    Sur le vif - Mardi 19.11.24 - 15.19h
     
     
    A part l'UDC et le MCG, aucune proposition des partis, sur la hausse hallucinante de l'impôt auto, pour la session du Grand Conseil de jeudi et vendredi, ne prend la mesure de la colère de la population. Les partis gouvernementaux, eux, se montrent totalement déconnectés du peuple. La palme au PLR, qui veut juste échelonner le paiement (sans en contester le montant). Mais LJS, parti du ministre, ne fait pas mieux, avec une tiède proposition de plafond fiscal. La gauche, quant à elle, rase les murs en sifflotant.
     
    Je vais être franc. Nous sommes dans une situation où nous n'avons pas grand chose à attendre du Parlement. Ce dernier, à Genève, est beaucoup trop... gouvernemental ! Il faudra faire agir la démocratie directe. Mais surtout, le peuple genevois doit faire entendre sa colère. Pourquoi la gauche, si ritualisée en processions, en aurait-elle le monopole ?
     
    Bref, le peuple ne doit pas trop faire confiance, dans cette affaire, à une classe politique bien trop sage. Et surtout, ne strictement rien attendre des partis gouvernementaux.
     
    Il faudra faire toute la lumière. Savoir QUI, à un degré quelconque de l'échelle, administration ou contrôle politique, a trompé les Genevois. Le peuple doit aller chercher en lui-même les ressorts de sa colère. Nous sommes dans un cas parfait de déconnexion totale du politique avec les préoccupations populaires, la première d'entre elles étant la fin du mois, et non la fin du monde.
     
     
    Pascal Décaillet