Commentaire publié dans GHI - Mercredi 15.10.25
Nicolas Walder, Lionel Dugerdil. Ce dimanche 19 octobre, dès le milieu de journée, nous serons fixés. Pour ma part, j’ai multiplié les débats entre ces deux hommes de valeur, mes collègues Laetitia Guinand et Jérémy Seydoux ont aussi organisé la confrontation, ainsi que la presse écrite, les radios, les associations. Bref, les Genevois sont informés. A eux de trancher.
Mon souhait : que dès le lundi 20 octobre, et jusqu’aux élections cantonales du printemps 2028, nous n’ayons plus à voter, au niveau du Canton, sur le choix des hommes et des femmes. Et que, citoyennes et citoyens, nous puissions nous consacrer à l’essentiel : les votations sur le fond. Les initiatives. Les référendums. En Suisse, l’acteur principal n’est pas l’élu, mais le citoyen. Pas le parlement, encore moins le gouvernement, mais le peuple.
Cette complémentaire aura certes été passionnante à animer. Comme journaliste et producteur d’une émission politique, je suis donc un homme heureux. Mais franchement, elle n’avait pas lieu d’être. Un ministre élu s’engage pour toute une législature, il ne devrait partir en cours que dans les cas graves,
Surtout, dans notre démocratie suisse, le vote sur les sujets de fond est autrement plus important que le casting de telle équipe gouvernementale. On parle beaucoup trop des gens, pas assez des thèmes. Alors, de grâce, sur le plan cantonal, d’ici au printemps 2028, parole au peuple, mais sur l’essentiel !
Pascal Décaillet