Sur le vif - Mardi 25.11.25 - 10.46h
Je commence à en avoir plus qu'assez de l'hyper-référence à David Hiler, en matière de gestion financière du Canton. C'étaient des années plus faciles. Les Verts jouaient constamment un double jeu, entre parti gouvernemental et d'opposition quand ça les arrangeait. Partout, leurs caciques briguaient les postes les plus prestigieux - et les mieux rémunérés - de la République. La confusion des genres régnait, et les Verts de ces années-là, marécageux à souhait, en ont tiré un maximum de profit pour s'intégrer au système.
Alors, le mythe Hiler, ça suffit. De même - mais là, je crois que les gens commencent à comprendre - le mythe Cramer. Ce mélange de bonhommie du terroir, de roublardise extrême, de mainmise sur tous les postes qui comptent, de noyautage des grandes régies (qui dure encore), de fausse amabilité de cocktail, n'a pas servi la République de ces années-là.
A cette confusion généralisée, symbolisée par le tutoiement universel devant un verre de blanc, je préfère la clarté des fronts. La gauche, la vraie, socialiste et Parti du Travail. Et face à elle, la droite, la vraie, PLR et UDC. La lutte des classes. La dialectique marxiste, hégélienne, des antagonismes. Un univers politique plus dur, mais plus clair, et plus vrai.
Les années Cramer, Hiler, sont derrière nous. Sauf aux SIG et aux HUG. Laissons-les ourdir dans leurs ombres chéries. Nous avons mieux à faire.
Pascal Décaillet