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Sur le vif - Page 319

  • Pas dans dix mille ans !

     
    Sur le vif - Jeudi 10.12.20 - 11.00h
     
     
    Dans le décryptage du réel en politique, j'aime avoir quelques longueurs d'avance. Je suis, depuis toujours, pour une conception vive, réveillée, simultanée, de mon rôle de commentateur. Parce qu'arriver après tout le monde, cinq ans après, une fois que les acteurs ne sont plus au pouvoir, qu'il n'y a plus d'enjeu, plus de prise de risque, plus de danger... Je laisse à d'autres. Innombrables, au portillon. Les courageux de la 25ème heure !
     
    François Longchamp, c'était du temps de ses réseaux de l'ombre qu'il fallait en parler, pas maintenant. Pierre Maudet, du temps où il faisait valser les fusibles, pas quand il est à terre. Le Triste Sextuor, pire Conseil d'Etat depuis Fazy, équipe grave et préjudiciable pour la République, c'est maintenant qu'il faut souligner ses errances. Maintenant, vous m'entendez, pas demain !
     
    Maintenant. Pas dans dix mille ans.
     
     
    Pascal Décaillet

  • La Sphinx

    Sur le vif - Jeudi 10.12.20 - 01.08h
     
     
    C'est terrible à dire, mais il y a toutes les chances que le Triste Sextuor, entre le printemps 2021 et le printemps 2023, finisse par engloutir le nouvel élu. L'avaler. L'assimiler. Le faire sien, comme la Sphinx de la Machine infernale, de Cocteau, dans son éblouissant monologue.
     
    Victoire du grégaire sur l'individu. De la glaise sur le marbre. Des petits pactes entre amis, sur la puissance d'une solitude.
     
    Oui, cette digestion de l'araignée est possible. Même avec l'élection du plus brillant. Du violent admirable.
     
    Et la tristesse, alors, s'emparera du Septuor.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Le Triste Sextuor ne nous dupera plus longtemps !

     
    Sur le vif - Mercredi 09.12.20 - 16.52h
     
    Catastrophique contre-prestation de Mmes Emery-Torracinta et Fontanet, à l'instant, en "point presse" du Conseil d'Etat, à propos des rapports no 1 et no 2 sur la gestion du Département de l’Économie.
     
    Sous la neutralité des airs, la fausse objectivité des mots, le jargon RH, on tente de camoufler une liquidation politique. Nous venons d'apprendre que Pierre Maudet n'a plus de bureau. On lui a retiré ses cylindres. Son secrétaire général s'est installé à sa place. Ca, ce sont les faits. La réalité d'une mise à l'écart. L'humiliation d'un ostracisme.
     
    Le reste ? Le reste, ce sont des mots. Des postures. Du vocabulaire de spécialistes en relations humaines. Un immense paravent. Ces deux Conseillères d'Etat parlent, nous entendons autre chose. Elles donnent des signes, nous en décryptons d'autres. Et en face, on se contente, bien sagement, de leur demander "des précisions".
     
    Pendant ce temps, le super-ministre-de-la-Police-et-de-la-Santé se tait. Il est habile.
     
    On pense ce qu'on veut de M. Maudet, la moitié de mes lecteurs est pour lui, l'autre est contre, chacun est libre de juger. Mais moi, je dis vous une chose : ce Triste Sextuor ne nous dupera plus très longtemps.
     
    Pascal Décaillet