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Sur le vif - Page 318

  • Vivent les emmerdeurs !

     
    Sur le vif - Mardi 24.11.20 - 09.27h
     
     
    Beaucoup trop peu de députés, à Genève, ont intégré mentalement leur mission de contrôle du gouvernement et de l'administration. Ils manquent de culture politique. Ils n'ont pas lu Montesquieu. Ils manquent d'énergie. Ils manquent de férocité parlementaire. Ils n'accomplissent pas la mission que le peuple leur a confiée.
     
    À l'inverse, les fouineurs, les emmerdeurs, ceux qui sans cesse mettent leur nez dans les dysfonctionnements du Conseil d'Etat, ceux-là exercent pleinement leur fonction de représentants du peuple.
     
    Le contrôle du gouvernement est une mission du parlement. Ça n'est pas juste un luxe pour quelques députés un peu plus curieux que les autres. Les cent personnes que nous, les citoyennes et citoyens, envoyons siéger, ont le DEVOIR d'exiger sans cesse des comptes du gouvernement. Et des sept magistrats, sans exception.
     
    Nous n'élisons pas des députés pour qu'ils soient les copains goguenards et tutoyeurs des conseillers d'Etat. Encore moins, pour qu'ils soient copains entre eux ! Rien de pire que l'amicale parlementaire ! Rien de pire que ce tutoiement généralisé ! Les députés sont là pour servir le peuple.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Deux poids, deux mesures !

     
    Sur le vif - Lundi 23.11.20 - 10.11h
     
     
    On ne soutient pas des entreprises en leur donnant des sous, surtout ceux du contribuable. Mais en les laissant bosser ! La liberté d'entreprise et de commerce est l'une des conquêtes majeures de la Révolution française. On ne joue pas avec nos commerces, nos cafés, nos restaurants, comme avec un yoyo : un jour l'Etat ferme, un jour l'Etat ouvre, et les tenanciers n'ont qu'à s'adapter !
     
    Rien ne justifie les fermetures arbitraires d'établissements. Surtout quand on s'acharne pitoyablement sur les petits commerces, sans défense, pour mieux laisser ouvertes les surfaces des grands distributeurs, qui sont déjà parmi les entreprises les plus puissantes de notre pays. Seulement voilà, ces géants, on n'ose pas s'y attaquer.
     
    Deux poids, deux mesures. On accable le faible, le fragile. On permet aux géants de s'enrichir encore davantage.
     
    Le pouvoir politique, à Genève, ne sort pas grandi de cette crise sanitaire. Une Commission d'enquête devra faire toute la lumière. Sans ménager personne. Il faut l'instaurer, sans tarder. Et lui donner tous les pouvoirs d'investigation.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Conseil d'Etat : tétanisé et servile !

     
    Sur le vif - Dimanche 22.11.20 - 08.15h
     
     
    Genève : inspiré par la toute puissante "Commission sanitaire", sortie on ne sait d'où et dépourvue de toute légitimité démocratique, le gouvernement a fermé tous les petits commerces, qui se meurent, et laissé ouverts les grands distributeurs nationaux, qui roulent sur l'or.
     
    Dans ces grandes surfaces alimentaires, la population se presse, se masse, se frôle, se touche. Beaucoup plus que dans une petite échoppe où règles et distances sont respectées.
     
    Non seulement la décision est hasardeuse, arbitraire, mais elle méprise le petit, et pourlèche le puissant. Elle accélère la mort du petit négoce, et consolide l'immense richesse des grands distributeurs.
     
    Non seulement le Conseil d'Etat est incapable de prendre la moindre distance par rapport à une bureaucratie sanitaire qui le tétanise, mais il se montre d'une suintante servilité face aux puissances financières de ce pays. Contre elles, il n'ose rien.
     
    Commission d'enquête, vite !
     
     
    Pascal Décaillet