Sur le vif - Mardi 08.12.20 - 16.05h
La burqa ! C'est vraiment le problème no 1 que nous ayons à régler, dans la Suisse des années 2020 !
Notre pays traverse une crise économique et sociale sans précédent. Empêchés de travailler, à deux reprises, par leurs propres autorités, des dizaines de milliers de nos compatriotes sont au bord de la faillite. Ou de perdre leur emploi. Ou de finir à l'assistance sociale. Mais non, la burqa !
Le chômage augmente. Ses statistiques sont éhontément trafiquées par les injections de la Confédération et des Cantons pendant la crise sanitaire. Nous pompons dans les réserves. Nous creusons la dette. Nous préparons des cadeaux empoisonnés à nos enfants. Mais non, la burqa !
Notre belle démocratie suisse se porte mal. La confiance se perd. Le fossé se creuse entre le peuple et les autorités. La démocratie représentative, incapable d'assumer son rôle de contre-pouvoir aux exécutifs pendant la crise sanitaire, perd de son crédit. Notre pays a besoin de trouver un nouveau souffle, qui passera par une démocratie directe renforcée. Mais non, la burqa !
Il est bien connu qu'on ne peut pas faire deux pas, en Suisse, sans tomber sur une burqa. Ou sur un minaret. Eh bien moi, je vous le dis, et tant pis pour les ennemis que je me ferai dans un camp qui partage avec moi les valeurs de souveraineté, d'indépendance, de défense des PME : initié par un homme d'exception, le Père Louis Collomb, aumônier du primaire, entre 1965 et 1969, au respect de toutes les croyances et toutes les religions, initié très jeune à une étude en profondeur des trois religions du Livre, ayant eu très jeune le privilège de me rendre dans de nombreux pays musulmans, et de visiter d'innombrables Mosquées, je ne supporte pas le climat anti-Islam véhiculé par cette histoire de burqa.
Je respecte l'Islam. Je respecte le judaïsme. Je respecte le christianisme. Je respecte la foi, la non-foi, le doute, toutes les convictions sincères du monde. Bien entendu que je condamne, avec la dernière rigueur, l'islamisme combattant qui veut renverser nos valeurs, et qui sème la mort. Mais l'Islam, en tant que tel, je le respecte ! Et l'Islam en Suisse, je le respecte : l’écrasante majorité des Musulmans de notre pays ne posent strictement aucun problème.
Et je dis que derrière cette histoire de burqa (mode vestimentaire pour lequel je n'ai certes aucune sympathie), la vérité des choses, c'est une haine anti-Musulmans travestie sous un prétexte de voile. Et cette haine, comme n'importe laquelle dirigée envers un groupe ethnique, ou religieux, je ne l'accepte pas. Parce que cela ne correspond pas à l'idée que, toute ma vie, je me suis faite de la Suisse.
C'est tout.
Pascal Décaillet