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Sur le vif - Page 329

  • Attaquons les puissants, pas les morts !

     
    Sur le vif - Mardi 17.11.20 - 14.50h
     
     
    En 2011, il fallait dénoncer la politique des réseaux de l'ombre, avec François Longchamp. Je l'ai fait. SUR LE MOMENT. Nous n'étions pas très nombreux.
     
    En 2016, il fallait dénoncer la politique des fusibles, avec Pierre Maudet. Je l'ai fait. SUR LE MOMENT. Quand il était au sommet de son pouvoir. Nous n'étions pas très nombreux, à l'époque. C'était avant sa chute, avant la meute. Quand il était à terre, ils se sont tous rués sur lui. Pas moi.
     
    En 2020, il faut dénoncer Mauro Poggia. Beaucoup trop de pouvoir. Se comporte en dictateur. Ne supporte pas la moindre critique. Se montre d'une incroyable arrogance, voire méprisant, avec toute personne osant mettre en doute ses choix politiques. Alors, il faut le dire, et je le dis. Parce nous sommes, tout simplement, dans un processus de dérive du pouvoir exécutif. Citoyen éveillé, passionné par la chose publique, j'observe ce qui dysfonctionne. Et je le dis. SUR LE MOMENT.
     
    Chacun d'entre nous, chaque citoyenne, chaque citoyen, a le droit de critiquer les puissants, surtout lorsque l'ivresse du pouvoir leur monte à la tête. Ce droit, j'en fais simplement usage. SUR LE MOMENT, et pas cinq ans plus tard. C'est dans l'action qu'il faut se montrer lucide. En direct. Quand les années ont passé, et que les enjeux se sont apaisés, c'est trop facile : où est le risque, le courage ?
     
    Et vous ? Votre esprit critique ? Vous l'utilisez ? Ou vous le laissez dormir, au garage ?
     
     
    Pascal Décaillet

  • Qu'il pleuve ou qu'il vente

     
    Sur le vif - Lundi 16.11.20 - 12.52h
     
     
    La rupture des négociations avec le Cartel, par le Conseil d'Etat, est une excellente chose. Et trace la limite à certaines indécences.
     
    Nos entreprises souffrent, comme jamais. Leurs employés, dans le secteur privé, aussi. Les petits indépendants sont dans une situation inimaginable. Les cafetiers. Les restaurateurs. Les hôteliers. Les petits commerçants. Les coiffeurs. Et tant d'autres.
     
    On nous permettra, dans ces conditions, de ne pas considérer comme absolument prioritaires les revendications de ceux dont le salaire, qu'il pleuve ou qu'il vente, tombe de toute façon, à la fin du mois.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Covid : la floraison des machins

     
    Sur le vif - Dimanche 15.11.20 - 10.52h
     
     
    "Task force", "Commission sanitaire", la floraison des machins administratifs, dépourvus de toute légitimité citoyenne, se répand, à Genève et en Suisse, plus vite que le virus.
     
    Cette crise sanitaire nous aura appris une chose : la singulière capacité des élus, en Suisse, à se retrancher, à la première tempête, derrière des entités bureaucratiques. Le chef ne dit plus : "Je décide, j'assume cette décision", mais "La Commission sanitaire estime que...".
     
    La Commission sanitaire peut "estimer", tant qu'elle veut. Mais elle ne gouverne pas le Canton de Genève. Pour la prise de décision stratégique, nous avons trois échelons : l'exécutif, le législatif, et surtout le peuple, par la voie de la démocratie directe. Face à ce trio, la "Commission sanitaire", la "Task force", n'ont strictement aucune existence, si ce n'est aux ordres de l'autorité politique, pour la conseiller, tout au plus.
     
    Et l'autorité politique, ça n'est pas un Conseiller d'Etat, tout seul ! Sauf à vouloir ajouter un nouvel échelon à Genève : celui de Dictateur cantonal.
     
    C'est tout simplement notre démocratie qui est en jeu. Notre magnifique démocratie suisse, fondée sur la confiance, le respect, la primauté du politique sur l'administration, la responsabilité. Comme entités politiques de décision, la "Commission sanitaire" ou la "Task force" n'existent pas.
     
     
    Pascal Décaillet