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Sur le vif - Page 329

  • Le petit théâtre de l'exécution

     
    Sur le vif - Mercredi 02.12.20 - 14.42h
     
     
    Les conditions de mise à l'écart de Pierre Maudet par ses pairs, je l'ai dit dès le premier jour, sont totalement inacceptables.
     
    Le montage savant du Triste Sextuor, avec leurs mots techniques insupportables, style "diagnostic organisationnel", ne trompe personne. Il y a eu LIQUIDATION FROIDE de l'un des membres du collège par les six autres, parmi lesquels un quarteron d'ambitieux qui veulent augmenter leur influence, à l'interne.
     
    Face à ce coup de majesté, Pierre Maudet - quelles que fussent ses errances passées - est parfaitement en droit de se rebeller. Et son avocate, de soutenir sa défense. Les grands airs pénétrés du Triste Sextuor, avec cette fausse douceur de certain(e)s, ne sont que de la piètre comédie.
     
    À cet égard, le flux direct offert, chaque mercredi, au Conseil d'Etat pour qu'il s'exprime sans filtre, sans médiateurs, sans questions dérangeantes, se retourne contre lui. Le public est de moins en moins dupe de ce petit théâtre de l'exécution.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Lisa Mazzone : compétence et ténacité

     
    Sur le vif - Lundi 30.11.20 - 15.38h
     
     
    Je ne partage quasiment aucune des idées politiques de Lisa Mazzone. Mais j'apprécie au plus haut point, depuis toujours, cette jeune et courageuse politicienne. Lorsqu'elle était très jeune, toute débutante, j'ai perçu en elles de grandes qualités, une remarquable aptitude au combat politique, qui est sans merci. Il faut avoir le cuir très dur.
     
    Elle a une vision du monde. Elle se bat pour elle, avec fougue, ténacité, sincérité. Les attaques, contre elle, sont souvent innommables. Elles portent sur sa personne, non sur ses idées. Malgré cela, elle tient le coup. Elle va son chemin. Elle se bat.
     
    Je comprends très bien que l'on combatte ses idées. Mais l'acharnement sur sa personne est inacceptable.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Regarde, Maman, comme je suis présentable !

     
    Sur le vif - Dimanche 29.11.20 - 10.48h
     
     
    Jamais l'urgence d'un contre-pouvoir à la toute-puissance de l'exécutif n'a été aussi criante à Genève, depuis Fazy.
     
    Et jamais le Grand Conseil n'a été aussi impuissant à l'établir.
     
    A cela, deux explications. D'abord, la barbichette. Les partis gouvernementaux font tout pour tuer toute émergence de commission d'enquête sur la gestion de la crise sanitaire, depuis ce printemps, par le Conseil d'Etat. Terrible spectacle que celui de ce Parlement tétanisé, à la botte de l'exécutif, tout le monde se tutoie, les députés tutoient les conseillers d'Etat, l'impuissance tutoie la complicité.
     
    Et puis, on se prépare à une élection complémentaire, celle du 7 mars 2021. Il s'agit de ménager les alliances. L'une d'entre elles sera celle des fatigues patriciennes avec les Gueux.
     
    Des Gueux qui, depuis longtemps, sont rentrés dans le rang. Tout heureux de s'associer aux voluptueuses délices du pouvoir. De se fondre dans la masse. De s'embourgeoiser. De pouvoir dire à leurs mamans : "Regarde comme je suis devenu présentable".
     
    Jamais, à Genève, le pouvoir de l'exécutif, sa prise de visibilité directe, comme chez lui, n'ont été aussi forts. Jamais la nécessité d'un contre-pouvoir n'a été aussi pressante. Le Parlement, ce printemps comme cet automne, a choisi à deux reprises de s'y dérober. Reste donc, comme ultime espoir pour sauver notre démocratie, l'entrée en action urgente de son seul véritable souverain : le peuple.
     
     
    Pascal Décaillet