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Liberté - Page 575

  • Des visages sur les créanciers !

     

    Sur le vif - Vendredi 01.11.19 - 12.16h

     

    Ainsi donc, l'Etat emprunte. Et ne cesse d'emprunter. Au fait, à qui ? Les citoyens contribuables ont le droit de mettre des noms, des visages, sur ces généreux créanciers - non, je n'ai pas dit "usuriers" - qui font preuve de tant de largesses pour creuser encore la dette publique. Et, par la même occasion, lier des gouvernements élus, en les tenant sous leur férule, à tout un système de spéculation qui relève plus du capitalisme de casino, cosmopolite, que d'une économie au service de tous.

    Combattre la dette doit être notre impératif premier. Pour cela, nous devons nous démarquer à la fois des sirènes dépensières de la gauche et de l'idéologie libérale, si prompte à partir dans des jeux d'avion, et nous enfumer avec sa terminologie doucereuse : "emprunt vert", finance durable", et autres petites musiques de propagande.

    Mon chemin à moi est celui de la plus extrême rigueur dans la gestion des deniers publics. Je me défie autant de la pensée libérale que des rêves de la gauche. En économie, je suis prudent, méfiant et conservateur. Je veux une économie au service de l'humain, de son épanouissement, et non esclave du profit et des mirages spéculatifs.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Ne pas nous prendre pour des cons, SVP !

     

    Sur le vif - Jeudi 31.10.19 - 15.42h

     

    Comment ne pas voir, dans les mots "finance durable", autre chose que le prodigieux culot d'une récupération : celui de la magie facile de la mode et de la terminologie Vertes, au profit de l'argent et de la spéculation ?

    En d'autres termes : faites des affaires, tant que vous voulez, adaptez votre marketing à l'esprit du temps. Mais, quant à la finalité réelle de l'opération, évitez, si possible, de nous prendre pour des cons.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • L'enfer des taxes

     

     Commentaire publié dans GHI - 30.11.19

     

    La grande crainte de l’écrasante majorité des Suisses qui, le 20 octobre, n’ont pas voté pour les Verts, c’est l’enfer des taxes. C’est la crainte des citoyens et des citoyennes de ce pays, celle des usagers de véhicules privés, celle des familles, celle des petits entrepreneurs, celle de la classe moyenne. Déjà qu’on étouffe, en Suisse, et particulièrement à Genève, sous le poids de l’impôt et des redevances, et voilà qu’on viendrait un peu plus nous serrer le garrot.

     

    Pour que la Berne fédérale nous balance une nouvelle taxe dans les gencives, il faudra 101 conseillers nationaux sur 200, et 24 conseillers aux Etats sur 46. Alors à première vue, en gardant la tête froide, on se dit qu’on est sauvés : les Verts, certes en remarquable progression, n’auront, entre 2019 et 2023, que 28 députés sur 200 au National, ce qui est très loin d’être une majorité ! Sans alliance, ils ne seront donc rien.

     

    Seulement voilà, il y a le surmoi du PLR et du PDC. Ce sont ces deux partis, avec parfois les Verts libéraux, qui, entre la gauche et l’UDC, joueront les arbitres. S’ils demeurent tétanisés, notamment le PLR, comme ils l’ont été pendant la campagne, à l’idée de mimer le climatisme des Verts, les taxes passeront. S’ils savent résister à la mode ambiante, elles seront refusées. Si les taxes pleuvent, il ne faudra donc pas en vouloir aux Verts, cohérents à leur idéologie. Mais au mimétisme timoré de partis n’ayant plus d’autre ambition que de jouer une musique écrite par d’autres.

     

    Pascal Décaillet