Sur le vif - Mardi 05.11.19 - 15.57h
Je n'en peux plus d'entendre parler de tous ces "collectifs", dont 99,999 % sont à gauche, dont on se demande quelle est la légitimité, et dont certains, en plus, sont subventionnés !
N'importe quelle escouade de camarades peut, de nos jours, à tout moment de la journée ou dans le bleu d'une nuit d'ivresse, fonder un "collectif". Nul statut. Nulle inscription dans un registre, comme on l'exige d'une société, ou même d'une association. Nulle preuve de représentativité. Quelques soudards suffisent.
Et on gueule, dans la rue. Et on brandit des pancartes. Et on s'autoproclame. Et on confond la rue, le caniveau parfois aussi, avec la démocratie.
Pascal Décaillet