Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Liberté - Page 569

  • La Suisse survivra à l'Union européenne

     

    Sur le vif - Jeudi 06.02.20 - 06.32h

     

    La Suisse survivra à l'Union européenne. Nous sommes un tout petit pays. Mais nous sommes une démocratie vivante, dont la pierre angulaire est le citoyen, non l'élu. Nous avons une Histoire.

    Nous avons des institutions solides, auxquelles nous sommes attachés. Nous avons une joie d'être ensemble, malgré nos différences, nos quatre langues. Une joie de nous engueuler entre nous, quatre fois par an, sur des sujets de votations. Et une grande maturité d'accepter le verdict du peuple.

    Lorsque nous votons, c'est sur l'objet-même, que nous décortiquons à fond, et non par plébiscite - ou rejet - du pouvoir en place. Nous avons une démocratie THÉMATIQUE, l'une des plus accomplies au monde.

    Nous avons un triple échelon, Commune, Canton, Confédération, parfaitement clair et lisible. Les gens comprennent, jouent le jeu, s'identifient, le système fonctionne.

    Nous avons le fédéralisme, 26 Instructions publiques, 26 Polices, la proximité à l'état pur, l'antithèse du parachutage jacobin. Nous croisons nos édiles dans les bus, nous leur parlons.

    Nous avons notre souveraineté, elle est à mes yeux la clef de tout. Un petit pays, fier de ses valeurs, doit se montrez sourcilleux, intransigeant, sur sa capacité à décider lui-même de son destin. Il s'est construit contre les grands ensembles, il doit demeurer, en absolue priorité, maître de ses décisions. Son droit à lui, édicté par le peuple ou par ses représentants, doit être ultime.

    Le secret de la Suisse, c'est sa cohésion sociale. Nous devons, les uns envers les autres, nous montrer solidaires et fraternels. Nous avons mis au point, en 1947, une très grande assurance sociale, l'AVS, notre fleuron. Il nous faut, dans les années qui viennent, le souffle de solidarité nationale nécessaire à un nouveau projet d'envergure, au service de tous. Nous ne devons jamais oublier ceux de nos compatriotes qui souffrent.

    Si nous demeurons attachés à ces valeurs fortes, exigeantes, stimulantes, si nous demeurons dans la joie de la chose commune et partagée, tout en nous montrant imaginatifs pour construire l'avenir, alors notre petit pays, fort à l'interne, survivra grâce à sa cohésion.

    La Suisse, oui, a les moyens de survivre, non à ses voisins européens, qu'elle aime et respecte, et avec lesquels elle veut partager le futur, mais à la machine administrative de Bruxelles.

    C'est cela qu'on aimerait entendre du Conseil fédéral, ce discours-là, cette vision, cette détermination. Hélas, on en est loin. À des années-lumière.

     

    Pascal Décaillet

     

  • En cinq lettres

     

    Sur le vif - Mercredi 05.02.20 - 18.04h

     

    Accord institutionnel : l'UE donne neuf jours à la Suisse pour signer. Eh bien la Suisse, nous l'espérons vivement, saura lui répondre comme le Général Cambronne le fit aux Anglais. Ca tombe bien : c'était tout près de Bruxelles ! Un 18 juin, en fin d'après-midi. Dans une morne plaine, juste un peu au Sud, qui porte le nom de Waterloo.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Pitoyable Nancy Pelosi !

     

    Sur le vif - Mercredi 05.02.20 - 13.07h

     

    Pitoyable Nancy Pelosi, qui, de son perchoir, dans le dos de Donald Trump, déchire publiquement le discours du Président ! Geste totalement indigne de sa haute fonction de Présidente de la Chambre ! Indigne de son intelligence, à elle, indigne de sa classe !

    Geste qui affaiblit la dignité parlementaire, au lieu de l'affirmer.

    Pitoyables Démocrates, qui auront tout entrepris, sans répit, avec une hargne vengeresse sans comparaison, depuis le jour de son élection, pour avoir la peau de Trump. Et qui ne font, à mesure qu'ils s'agitent et gesticulent, que creuser leur propre tombe politique.

    Le spectacle donné, depuis 2016, par cette grande famille politique américaine, qui fut celle de Roosevelt, est l'un des plus lamentables de l'après-guerre. Il faut bien que, d'ici, quelqu'un le dise, puisque 99% des médias de Suisse romande sont, depuis des décennies, alignés couverts derrière les Démocrates.

    En 1974, j'avais seize ans, je suivais passionnément le Watergate, c'était déjà le même alignement, docile et moutonnier, derrière les deux grands journaux de la Côte-Est qui, pour des raisons très précises, voulaient à tout prix la peau de Nixon.

    A moins d'une énorme bêtise (qui n'est pas à exclure) sur le théâtre du Proche-Orient, Trump sera réélu, début novembre.

     

    Pascal Décaillet