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Liberté - Page 560

  • Tu gèles, ou tu danses ?

     

    Sur le vif - Jeudi 28.11.19 - 13.12h

     

    Pour l'immense majorité des gens, ceux qui écoutent distraitement les flashes radio, et dont l'attention doit être captée par des messages parfaitement clairs, dès les premiers mots de l'info : que peut bien signifier "geler la densification de la zone villas" ?

    Si l'auditeur (ou le lecteur d'un titre de journal) a besoin de calculer dix fois, dans sa tête, le champ de doubles négations de mots inaudibles, en les annulant comme en algèbre, pour essayer de dégager un peu de sens, le message ne passe pas.

    D'abord, ça veut dire quoi, "densifier une zone villas" ? Ensuite, que signifie "geler une densification" ? Sans parler du mot "moratoire", que bien des gens ne comprennent tout simplement pas !

    Le rôle des médiateurs est de parler clair. Et non de reproduire le jargon des spécialistes. S'ils empruntent cette seconde solution, c'est qu'ils n'ont pas compris, eux-mêmes, les données du problème.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Toujours plus vite !

     
    Sur le vif - Jeudi 28.11.19 - 08.37h
     
     
    Les fous du volant apprécieront la limitation à 30 km/h au Pont d'Arve. Mais la barre est vraiment placée très haut. Jusqu'ici, personne n'a réussi à atteindre cette vitesse grisante, à la queue leu leu entre le feu de la rue de Carouge et celui de la Pointe. Seul un Italien inconscient, au nom interminable, issu de l'aristocratie milanaise, au volant d'une Lamborghini, aurait, dit-on, atteint une fois les 17 km/h. En écoutant Tosca. Et en ripolinant son cockpit doré.
     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Un Vert au Conseil fédéral : légitime !

     

    Sur le vif - Mercredi 27.11.19 - 21.55h

     

    On ne me soupçonnera pas d'une sympathie extrême pour l'idéologie des Verts. Mais désolé, là ils ont fait une percée. La question de leur représentation, hic et nunc, au Conseil fédéral se pose avec pertinence et légitimité.

    L'idée qu'il faudrait attendre quatre ans, huit ans, douze ans, pour qu'ils "confirment", est d'une hallucinante mauvaise foi de la part de ceux qui s'accrochent désespérément au pouvoir.

    Le temps démocratique est celui d'une législature. On définit des forces pour quatre ans. Rien n'existe avant. Rien n'existe après. Tous les quatre ans, tout doit être remis à zéro. Pour quatre ans, et pas une seconde de plus.

    Le peuple a donné un signal. C'est maintenant, et pas aux calendes grecques, qu'il doit être écouté. L'idée d'attendre l'élection suivante pour "confirmation" ferait éclater de rire n'importe quel pays voisin. Elle est même l'un des plus vulgaires dénis de démocratie qui se puissent concevoir.

    Quant à ceux qui n'en peuvent plus de roter leur antériorité, qu'ils s'inscrivent dans des clubs d'aînés. Ou comme figurines, dans des musées de cire.

     

    Pascal Décaillet