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Sur le vif - Page 95

  • Alain Berset, le people, l'existentialisme

     
    Sur le vif - Mardi 15.08.23 - 10.12h
     
     
     
    Je hais le people. Ce que les gens sont, en bien ou en mal, ne m'intéresse pas, nous avons tous des défauts et des qualités, aucune importance.
     
    Je hais le people en politique. Un exemple : la manière dont une certaine presse parle d'Alain Berset. Toujours le mettre en avant lui, jusqu'à sa vie privée. Le photographier. Lui demander son avis sur tout.
     
    Sur tout ? Sauf sur l'essentiel ! Et l'essentiel c'est quoi ? C'est son mandat politique, depuis plus d'une décennie, comme ministre de la Santé.
     
    En plus de dix ans, qu'a-t-il FAIT ? Lui, le remuant Conseiller aux États, le plus jeune de tous, brillant, qu'a-t-il entrepris concrètement, une fois au pouvoir, pour soulager nos compatriotes du fardeau des primes ? Contre les Caisses, quelle victoire a-t-il remportée ? Ce sont les vraies, les seules questions qui vaillent.
     
    On ne doit pas faire du people avec les politiques. Peu importe ce qu'ils sont, gentils, méchants, bons pères de famille, sportifs ou non, brillants pianistes, ces choses-là ne doivent pas entrer en considération. Pour ma part, il m'est parfaitement égal qu'un élu soit une charmante personne ou une abominable teigne, ce qui compte, c'est ce qu'il FAIT. Je suis un existentialiste politique.
     
    Les gens que j'admire. Charles de Gaulle, parce qu'il a restauré la République et l'Etat dans une France en lambeaux, en 44-45, entre Soviets locaux du PCF et volonté de tutelle des Américains. Pierre Mendès France, parce qu'il a dit, le 18 juin 1954, dans son discours d'investiture : "Je me donne un mois pour trouver une solution politique en Indochine". Un mois après, jour pour jour, il y est parvenu. Willy Brandt, parce qu'il a lancé l'Ostpolitik, et qu'il s'est agenouillé devant le Mémorial du Ghetto de Varsovie, en décembre 1970. L'immense Conseiller fédéral Hans-Peter Tschudi (PS, BS), parce qu'il a, en quatorze ans (59-73), engagé et mené à terme trois réformes complètes de l'AVS, au service du peuple suisse. Des actes, des actes, toujours des ACTES.
     
    J'invite chacun de nous à se contrefoutre de ce que SONT les politiques. Et à s'intéresser (c'est évidemment un peu plus complexe, et ça exige un peu plus de lectures) à ce qu'ils FONT. En cela, oui, je nous invite tous à un existentialisme politique.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Immigration massive : la colère monte au sein du PLR

     
    Sur le vif - Lundi 14.08.23 - 09.54h
     
     
     
    Le PLR n'a rien d'autre à foutre que chercher noise à l'UDC sur l'immigration ?
     
    Je vais vous dire une chose. Dans les conversations en privé, les plus durs en matière migratoire ne sont pas des UDC, mais un nombre croissant de PLR qui n'en peuvent plus du laxisme de leur parti.
     
    Au sein du PLR, l'exaspération contre l'immigration massive monte, croyez-moi. Ce que les adhérents n'osent pas dire à l'interne, dans les Assemblées ou Congrès du parti, ils me le disent, à moi. Ils ont voté oui, comme moi, le 9 février 2014, et ils fulminent de la trahison des clercs dans l'application de ce mandat constitutionnel.
     
    La Suisse est une passoire. Les contrôles aux frontières, une fiction. Un certain patronat irresponsable continue de faire venir massivement des travailleurs de l'étranger, il les sous-paye, tout le monde le sait. Je parle ici de l'immigration économique, celle qui laisse sur le carreau des Suisses.
     
    Mais il y a aussi le chaos de l'asile. La ministre ne contrôle absolument rien. Tradition humanitaire oui, afflux massif NON. C'est aussi simple que cela. Et là aussi, un nombre croissant de PLR deviennent complètement cinglés face à la complicité de leur parti, sous forme de leçons d'humanisme à deux balles.
     
    Je vous le dis : à ce rythme-là, ne nous étonnons pas du nombre grandissant de transfuges PLR vers l'UDC. Sur l'écrasante majorité des questions (finances, fiscalité, économie), les deux partis sont déjà d'accord. Sur la question migratoire, le PLR s'apprête à tout perdre. Cela, pour une raison simple : l'UDC voit juste, le PLR voit faux. Et au sein de ses troupes, d'innombrables adhérents s'en rendent compte.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Vous reprendrez bien quelques miettes de néant ?

     
    Sur le vif - Mercredi 02.08.23 - 07.30h
     
     
    Les « inculpations » contre Trump sont du cirque, téléguidé par le pouvoir démocrate. Elles n’intéressent que le Temps et la RTS, autant dire la vieille garde des moralistes mondialisés. La seule bataille qui vaille est politique. Elle se jouera l’an prochain. Et opposera deux conceptions radicalement différentes du rôle des États-Unis dans le monde. Cette bataille, les électeurs doivent la trancher, en aucun cas les juges.
     
    Pour mémoire, Trump, c’est zéro guerre en quatre ans. Le contraire du bellicisme de Biden et des démocrates. Des solutions politiques pour régler les crises internationales. La priorité au redressement intérieur. Et des résultats économiques remarquables, jusqu’à l’arrivée du covid.
     
    La presse romande, totalement offerte à l’idéologie démocrate et au bellicisme en Europe orientale, déteste Trump. Elle reproduit servilement le prêt-à-penser démocrate. Elle le faisait déjà en 1974, contre Nixon. Elle a soutenu Hillary Clinton, marionnette du lobby militaro-industriel, en 2016. Elle a soutenu Biden en 2020. Elle vomira Trump en 2024, nous inondant de « révélations » sur les « inculpations ».
     
    Et le peuple américain ? Que fera-t-il ? En novembre 2024, que pensera-t-il des centaines de milliards engouffrés dans la guerre en Ukraine ? La seule question qui vaille est celle-là. Le reste, c’est de la propagande démocrate mondialisée. Des appâts pour journalistes de gauche, moralistes. Bref, des miettes de néant.
     
     
    Pascal Décaillet