Sur le vif - Jeudi 20.04.23 - 13.18h
"A l’inverse, Lionel Dugerdil, novice en politique, s’est montré un cran en dessous." Hallucinante de fausseté et de mauvaise foi, cette appréciation provient d'un papier du Temps sur le débat (excellent, au demeurant) mené hier soir par Jérémy Seydoux et Sylvia Revello.
A aucun moment, je dis bien aucun, le candidat de l'UDC n'a été en difficulté dans ce débat. Toute sa campagne, depuis janvier, est au contraire celle d'un homme d'action, souriant, attachant, entrepreneur dans l'âme, chevillé à son terroir tout en ayant les idées larges. Cette campagne est une réussite, tout comme l'était déjà celle de son colistier du premier tour, Michael Andersen.
Je vais vous dire. J'ai voté pour cinq noms. Le premier - et le seul - pour qui j'ai voté spontanément, c'est M. Dugerdil, tant il correspond à la plupart de mes points de vue en politique, notamment sur le protectionnisme agricole, l'urgence de réguler les flux migratoires, la nécessité de réformer l'Etat et ses armadas de fonctionnaires. Les quatre autres noms, je les ai cochés avec une froideur toute tactique.
M. Dugerdil, ça n'était pas par calcul. Ca surgissait d'une sympathie réelle. D'une confiance citoyenne. Et d'une intime conviction.
Pascal Décaillet