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Un putsch anti-Parlement, et tout le monde se la coince !

 
Sur le vif - Vendredi 29.09.23 - 06.02h
 
 
Hallucinant édito de la TG, qui s’arrange pour trouver plein de bonnes raisons au putsch du Conseil d’Etat contre une décision souveraine du Parlement, premier pouvoir de ce Canton, dans la loi sur l’énergie.
 
Le Grand Conseil n’est pas un organe consultatif. C’est lui qui décide. Quand il a voté une loi, on peut l’attaquer par référendum, et le peuple tranche. En aucun cas, et surtout pas en avançant un 49.3 à la sauce genevoise, le Conseil d’Etat n’a à revenir sur une loi votée par le Parlement. C’est une décision scélérate. Nous sommes en Suisse, État de droit, pas dans une République bananière.
 
Mais le plus fou, dans cette affaire, c’est la mollesse des réactions. On aimerait entendre la Présidente du Grand Conseil, au nom de la dignité supérieure de sa Chambre. On aimerait entendre la presse, moutonnière et gouvernementale comme jamais. Ne surtout jamais attaquer le ministre Vert. Ne surtout pas se brouiller avec le pouvoir.
 
Et puis, il y a les trois magistrates de droite, puisqu’on nous décrit la forfaiture du Conseil d’Etat comme unanime. À quel jeu jouent-elles ? Une libérale, une centriste qui s’aligne sur la première (on est partis pour cinq ans), et surtout une radicale qui, sur ce coup, déçoit. Oui, du grand parti qui a fait la Suisse, nous attendons sens de l’Etat, respect rigoureux et géométrique des institutions.
 
« La décision du Parlement entrave le Plan Climat », osent dire les ineffables Verts, ce parti si approximatif sur les institutions. Eh bien oui, elle l’entrave ! Eh bien oui, c’est le droit du Parlement ! Eh bien oui, nous avons eu des élections ce printemps, la droite les a gagnées largement, les Verts ne font plus la loi dans ce Canton, pas plus qu’ils n’ont à régenter nos âmes. Alors, s’il faut « entraver » un plan délirant, gouffre à millions, entravons-le ! Par des votes démocratiques, of course.
 
Toute la classe politique, ou presque, a été comme en hypnose sous la férule de la pensée Verte, allant jusqu’à reprendre ses mots, sa liturgie, ses mantras. Eh bien cette époque est révolue. L’heure du réveil a sonné. Protéger l’environnement, oui. Mais protéger la République, aussi. La primauté du Parlement. Les libertés fondamentales, dans ce Canton.
 
 
Pascal Décaillet

Commentaires

  • Vous attendez quoi d’une classe politique et d’un parlement qui n’a rien dit, ou avec trois ans de retard, lorsque l’un des leurs (Simon Brandt) se fait sauvagement arrêter sous un prétexte bidon en pleine session parlementaire sur ordre du chef du Pouvoir judiciaire? A ce sujet, on attend toujours que les responsables soient sanctionnés…

  • Cela fait un bon moment que l'idéologie climatiste enfume les (meilleurs) esprits! Ceci n'en est qu'une preuve de plus. Le Plan climat étant les nouvelles Tables de la Loi, il est bien sûr légitime de bafouer les institutions et la Constitution pour le faire appliquer... de force! Nous sommes témoins d'un putsch, rien de moins! Tout cela est inadmissible, évidemment. On attend une réaction bien sentie du Parlement! Quant à la "droite" du Conseil d'Etat qui baye aux corneilles, elle est pitoyable!

  • Contrairement à ce que prévoit notre ordre constitutionnel, les membres du Conseil d'Etat sont plus importants que ceux du Grand Conseil car ce sont eux les têtes de liste des partis, eux les locomotives électorales, eux dès lors à qui maints colistiers doivent leur place au Grand Conseil. Ajoutez à cela que ce sont souvent les supérieurs hiérarchiques (en ligne directe ou pas) de ceux de nos députés qui sont fonctionnaires (quand vous vivez dans la crainte que votre service soit dans le collimateur de votre Conseiller d'Etat, les autres Conseillers d'Etat vous font tout aussi peur...) . Rien de tout cela ne prédispose à l'exercice, par le parlement, du pouvoir que notre Constitution lui donne. Nos institutions fondent à vue d'oeil, bien plus vite que nos glaciers.

  • Heureux de voir qu'au moins Pascal Décaillet réagit. Quand est-ce que le peuple se libérera-t-il de cette dictature écologique? Je ne peux que rappeler ici quelques vérités fondamentales:
    - de toutes les modification à l'environnement générées par l'activité humaine, l'émission de CO2 est probablement la menace la plus bénigne.
    - les scientifiques ne savent toujours pas expliquer avec clarté le mécanisme de causalité entre CO2 et température. Le CO2 précède-t-il l'élévation de la température ou est-ce l'inverse, comme constaté notamment dans les carrotages de la glaces de l'Antarctique
    - même en admettant une causalité, la relation serait de nature logarithmique. Ainsi, pour faire augmenter la température globale d'un degré, il faudrait doubler le taux de concentration de CO2. On en est loin.
    - le CO2 n'est pas un polluant, mais une composante essentielle à la vie sur terre. Sans CO2, il ferait - 18 degrés celsius à la surface de notre planète.
    - la notion de température globale même est sujet à caution. En effet, la terre compte une multitude de systèmes climatiques différents.
    - de tous les gaz à effet de serre, celui présent en abondance et dont le rôle est autrement plus important pour le climat, c'est la vapeur d'eau.
    - le méthane joue aussi un rôle, mais les émissions sont est en grande partie d'origine naturelle. Ainsi, le plus gros émetteur de méthane dans notre région, c'est le lac léman.
    - la théorie dite du "forçage radiatif" sur laquelle s'appuie le GIEC et pour laquelle Manabe a reçu tardivement le prix Nobel est largement inopérante car elle n'est vérifiable qu'en partie, sous les tropiques.
    - les critiques qui contredisent cette théorie sont nombreuses.
    - On peut citer des scientifiques tels William Happer et Richard Lindzen dont le CV n'a rien à envier à quiconque, bien au contraire, pour comprendre toute l'étendue du débat.
    En conclusion, Antonio Hodgers, dont je croyais qu'il avait eu quelques soubresauts de lucidité dans un passé récent, retombe dans le rôle qu'on lui connaît, de tiran écologiste. Il est temps d'y mettre fin.

  • Zoé, vous avez raison de rappeler cette sordide histoire d'une Justice sous influence politique d'une cabale mafieuse. Notre république est devenue une organisation mafieuse et aucun des partis politiques, pendant et après cette inqualifiable action policière sur Simon Brandt, ne s'était indigné. L'extrême Gauche qui a toujours prétendu défendre les droits à une égalité de traitement dans le respect des lois pour tout citoyen, était brillamment absente.

    Pascal, je comprend votre colère. Les rôles sont inversés. Mais ce n'est pas nouveau. Le parlement comme le peuple, se sont considérés comme mineurs et soumis, pour ainsi dire insignifiants et sans pouvoirs. Ce qui se passe actuellement pour la hiérarchie cantonale et nationale captives des pouvoirs colosseaux de la finance et des industries dépossédantes.
    C'est sans doute pour cette raison que les Conseils d'Etat (je vois ça dans tous les cantons suisses) se retournent contre leurs parlements par manque de marge de manoeuvre et par manque de cohérence - mais parce qu'ils ont choisi cette posture en priorisant leurs rapports avec les globalistes qui nous dépouillent... De manière plus manifeste depuis bientôt 15 ans!

    Voyez les procédés (ci-dessous en tableau, si ouvrez le lien) pour nous décerveler afin de nous voler facilement et sans douleur immédiate.
    Le Conseil Fédéral nous a volé des milliards avec les vaccins sans consulter personne, chaque année, il permet aux assureurs maladie de nous voler les autres milliards de francs. Et celui qui patronne la santé est d'un cynisme glaçant qui ose encore parler du social et de la péjoration des conditions de vie pour les plus faibles? Ils se garde bien de dire qu'il fait reposer tout le fardeau sur la classe prolétaire moyenne. C'est typiquement socialiste!
    Je viens de lire 20 minutes, Berset parle d'économie de 240 millions avec son modèle et son catalogue de mesures. Quelle blague! Alors que ce sont des milliards qui sont engloutis sans justification des caisses.
    Il y a d'abord une lutte titanesque à mener dans ce pays: la corruption gigantesque et endémique qui a gravement contaminé la classe politique à tous les niveaux.

    Savez vous, que le modèle de dictature est pré-tracé. Si le prétexte sanitaire a fait son oeuvre et pacifié les peuples, le pouvoir unique et mondial se fera sentir dès janvier 2024 avec l'OMS et l'ONU devant lesquels, le silence des pays face aux amendements de RSI proposés, équivaut à acceptation. L'abdication de la souveraineté des 197 pays a été signé au printemps 2022 (sans mentionner l'OTAN et l'UE pour le futur grand chaos introduit par l'Ukraine et ses réfugiés qui font diversion à nos frais, pour ce programme de gouvernance mondiale).
    Adieu à notre souveraineté !
    Adieu aux parlements populaires!
    Adieux à la Démocratie Directe (un vrai miroir aux allouettes).

    https://merylnass.substack.com/p/i-am-on-my-way-to-sweden-to-liaise?utm_source=post-email-title&publication_id=746368&post_id=137452835&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=true&r=12fko3&utm_medium=email

    Pour que les cotisants aient la maitrise des coûts, des dépenses, des financements et des activités des caisses, il faut que les cotisants aient au moins 5 voix au sein de la commission fédérale de la santé. Pourquoi 5 et non pas 1? Simplement parce que nous sommes 8 millions de cotisants. 8 millionsX 300.--de cotisation médiane mensuelle= 2 milliards, 400 millions de francs de gains mensuels. Que les cotisations soient payées par l'individu ou par l'aide cantonale ou fédérale cela fait 28 milliards 800 millions de francs de gain annuel pour les caisses.
    Je ne crois pas une seconde que des patients de toute la Suisse aient pu coûté ces presque 29 milliards de francs en une année.
    Dans ce calcul grosso-modo, je n'ai pas inclus les cotisations fédérales pour les réfugiés.

    On n'a pas vu les partis de gauche organiser une quelconque riposte, ni pour la caisse maladie, ni pour les vaccins-tueurs, ni pour les estropiés ou morts du vaccin. Encore moins contre les attaques sanitaires sur nos droits fondamentaux de liberté et d'intégrité corporelle. Ces partis se contentent très confidentiellement de produire quelques gémissements de forme dans leurs bulletins hebdomadaires. Pour endormir leurs fidèles abonnés, certainement. Pour moi, ils sont bien mal placés pour critiquer les actions de l'UDC contre cette gestion meurtrière de la Covid pendant 3 ans.

    Cette gauche ne défend que sa promotion pour un siège aux côtés des autres incapables et aculturés. Les fameux sièges du parlement où l'on est satisfaits de demeurer silencieux et sages comme des images pieuses. Beaucoup des soit-disant universitaires qui ont trainé, de temps en temps, leur cul sur les bancs d'une Uni de lettres, prétendent à leur érudition qui doit convaincre les électeurs... Beaucoup de fraudes et d'imposture jamais combattues par les partis politiques. Voilà d'où vient leurs lâcheté et incapacité. Il ne faudra plus s'étonner de leur silence et de leur inaction.

    Où est donc passée l'éducation civique censée instruire nos jeunes âmes sur l'organisation de notre société et ses institutions. Sur le respect de nos droits et de notre constitution?
    Dans certains pays, cette éducation est dispensée dès l'école primaire. Mais en Suisse? C'est hélas plus tard. A l'Univesité du 3è Age!

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