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Sur le vif - Page 6

  • Natacha, l'avenir de Genève

     
     
    Sur le vif - Dimanche 13.04.25 - 14.48h
     
     
    Elle était partie seule, contre une machine, c'était perdu d'avance. Le savait-elle ? Je pense que oui. Natacha Buffet-Desfayes a été, n'en déplaise au triomphalisme de la gauche, la révélation de cette campagne. Par son courage. Sa détermination. Son sang-froid, incroyable, qui toujours affichait le sourire face à l'adversité.
     
    Seule, face à la machine. Seule, face des alliés encombrants. Seule, face à trois décennies de réseaux de clientélisme qui, une fois encore, ont porté leurs fruits.
     
    Seule, elle s'est battue. Contre la gauche. Contre la machine. Contre les réseaux. Contre l'inéluctable.
     
    Dans les débats, elle s'est concentrée sur le fond. Elle n'a attaqué personne. Jamais un seul coup sous la ceinture. Elle est arrivée, avec les lumières pragmatiques, modernes, de son radicalisme ancré dans 177 ans d'Histoire de notre Suisse moderne. Elle représente l'avenir.
     
    Elle s'est battue pour des valeurs. Sa campagne restera un exemple de rigueur, de maîtrise de soi, d'amabilité avec tous, et de passion républicaine.
     
    Elle est l'avenir de son parti. L'avenir de la députation PLR au Grand Conseil. Elle sera, le jour venu, dans d'autres combats, l'avenir de Genève.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les fonds de tiroir indécents de la gauche municipale

     
     
    Sur le vif - Vendredi 11.04.25 - 13.14h
     
     

    Profiter des toutes dernières séances du Municipal de gauche pour faire passer des méga-projets à coûts phénoménaux, est un comportement politique inqualifiable.
     
    Le majorité politique, au Municipal, a changé. Elle est maintenant à droite. Certes, la nouvelle législature ne commence que le 1er juin, mais le signal est donné. L'équipe sortante doit en tenir compte. Elle doit se contenter, jusqu'au 31 mai, de régler les affaires courantes. Elle n'a pas à prendre de décisions politiques, impliquant des dépenses considérables. Avec l'argent des contribuables.
     
    Ces tristes méthodes sont certes courantes, partout dans le monde. Elles sont révélatrices de l'arrogance du pouvoir. Tout pouvoir, d'où qu'il vienne. Cette gauche municipale, jusqu'au dernier jour de la législature, s'accrochera donc à son clientélisme, à ses prébendes.
     
    Dimanche, elle gardera sa majorité à l'exécutif. Mais dès le 1er juin, pour cinq ans, un Municipal à majorité de droite pourra jouer la cohabitation. Puisse-t-il le faire sans la moindre concession. Et rappeler à l'arrogance du pouvoir que les décisions doivent être prises au service du peuple. Et non pour asseoir l'éternité d'une caste.
     
     
    Pascal Décaillet

  • L'autre chute

     
     
    Sur le vif - Lundi 07.04.25 - 13.08h
     
     
     
    Les bourses ne sont pas les seules à dégringoler : la chute des audiences des radios RTS, depuis la fin de la FM au 1er janvier 2025, confirmée par l'étude Mediapulse Radio Data, publiée aujourd'hui, est vertigineuse. Cette décision, qui est celle de la SSR, est la plus catastrophique depuis des décennies.
     
    Deux spécialistes de l'audiovisuel, Roger Schawinski et votre serviteur, avaient pourtant tiré la sonnette d'alarme, pour ma part pendant des années. Nos arguments : la FM est un système de diffusion génial, léger, concurrentiel, capable de tenir encore de longues années. Il garantit notre indépendance technique, beaucoup plus que certains prestataires du DAB+.
     
    Les responsables de ce pataquès ? Tout au plus, on les mettra dans un placard doré. Pour attendre leur retraite, avec poste bidon, au titre ronflant. Et salaire de ministre.
     
    Ils feront quoi ? Réponse : ils ne feront rien ! Un micro, ils ne savent même pas ce que c'est. La passion radiophonique, ils s'en contrefoutent. L'essence même d'une production radio, avec un chef qui donne l'exemple, une mini-équipe de choc, avec esprit commando et la folie de monter des coups, tout cela est à des milliers de lieues marines de leur entendement.
     
    Ils sont juste là pour engraisser l'Appareil. Qui le leur rend, reconnaissons-le, avec une admirable constance.
     
    Ils sont des généraux d'état-major, assoupis. Leurs galons, ils ne les ont jamais conquis sur le terrain, ni dans des batailles. Mais dans leur infinie patience à blanchir sous le harnais.
     
    Eh bien, qu'ils blanchissent ! Quant à nous, gens du métier, vivons nos passions. En remettant passionnément, jour après jour, l'ouvrage sur le métier. Sans jamais céder à nulle fatigue. Sans nous lasser. Que notre désir, pour reprendre le si beau mot de René Char, demeure désir.
     
     
    Pascal Décaillet