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Sur le vif - Page 235

  • Genève dépensière : ça suffit !

     
    Sur le vif - Mardi 08.06.21 - 07.58h
     
     
    Genève, canton le plus dépensier de Suisse. La TG nous révèle le rapport de l'institut bâlois BAK, et ses conclusions vont au-delà de nos appréhensions les plus folles : Genève dépense 89% de plus, par habitant, que la moyenne suisse !
     
    Et la gauche qui veut emprunter davantage (alors que nous détenons déjà le record de la dette), pour dépenser davantage, distribuer davantage !
     
    Citoyen de ce Canton, je maintiens ma position de toujours : rigueur, austérité, prudence, réduction de la dette et des dépenses, réduction drastique du train de vie de l'Etat, moins d'impôts pour les classes moyennes, moins de taxes, moins de pression fiscale sur le travail.
     
    Cela ne suffira pas. Une réflexion sur la diminution de la pression migratoire sur le Canton s'avère urgente. Et vitale. Et tant pis si ça relève du tabou.
     
     
    Pascal Décaillet

  • DECAPROD : quinze ans aujourd'hui !

     
    Sur le vif - Dimanche 06.06.21 - 15.11h
     
     
    6 juin 2006 : il y a quinze ans, jour pour jour, je fondais mon entreprise. Inscription officielle, au Registre du Commerce.
     
    Quinze ans après, nous sommes toujours là, mon entreprise et moi. Pour une fois, le mot "durable " me convient. Alors que je déteste le mot "start-up".
     
    A ce succès, je vois quatre causes :
     
    1) Ma capacité de travail.
     
    2) Le lien de confiance mutuelle avec mes partenaires. A commencer par la chaîne Léman Bleu. Mais aussi GHI. Et tous les autres.
     
    3) La qualité des gens qui, au fil de ces quinze années, ont, de l'intérieur, partagé mon aventure : Marina Wutholen, Laurent Keller, Audrey Covo. Ma reconnaissance, aussi, envers les prestataires de services ponctuels (comptabilité, bilans annuels, installateurs de mon studio radio, dépanneurs informatiques, etc.).
     
    4) Mon extrême prudence dans la gestion financière, excluant tout emprunt, bannissant toute dette, finançant moi-même mes investissements. Ca n'est peut-être pas très audacieux, limite frileux, j'en conviens. Mais ça m'a permis de survivre. De me concentrer à fond sur le boulot, que j'exerce moi-même. Et ça me convient très bien.
     
    A tous ceux qui, par leur souci de finition du travail, leur qualité humaine, ont permis à ces quinze ans d'exister, j'adresse mon amitié et ma reconnaissance. Ainsi qu'à mes partenaires. Et à ma famille, souvent au premier plan pour contempler mes angoisses et mes inquiétudes. Mon épouse Caroline, mes deux filles, Pauline et Louise.
     
    Un petit entrepreneur, c'est un homme seul. C'est sa limite. C'est son extrême fragilité. C'est sa vulnérabilité. Mais c'est aussi sa puissance. Et sa fierté.
     
    Ah oui, un détail encore : mon père, Paul Décaillet (1920-2007), ingénieur en génie civil, a été, je crois, le plus jeune entrepreneur de Suisse. Il a obtenu sa Maîtrise fédérale pendant la guerre, alors qu’il construisait le Fort de Champex. C'est là, sur la Commune d'Orsières, qu'il a rencontré ma mère, Gisèle Décaillet-Rausis (1920-2010), en 1942, année de leur mariage. En ce jour, je pense à eux.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les barbichettes, ça suffit !

     
    Sur le vif - Dimanche 06.06.21 - 12.38h
     
     
    Mon excellent confrère Raphaël Leroy, de la RTS, est formel au 12.30h : le Service des votations était parfaitement au courant de la sous-traitance de la Poste à un privé.
     
    Alors maintenant, ça suffit. La responsabilité de l'Etat est engagée, ce que nous soulignons depuis le début. Elle s'ajoute à celle de la Poste.
     
    Ce qui est insupportable, depuis le début, c'est l'empressement de tout un petit monde à immédiatement exonérer l'Etat de toute responsabilité envisageable. Sans même se pencher sur les faits.
     
    Le défilé des barbichettes de tous les partis gouvernementaux, et jusqu'à un parti naguère protestataire et devenu aujourd'hui plus royaliste que le roi dans l'obédience au gouvernement, ça suffit.
     
    Vos barbiches et vos postiches, allez les acheter à la Gaîté, si ça vous chante de vous travestir en porte-parole du gouvernement. Et laissez travailler ceux qui sont rompus à la critique et à la distance face à tout pouvoir, d'où qu'il vienne.
     
    Il s'agit tout de même du vote souverain de sept mille de nos concitoyennes et concitoyens. On l'a laissé gésir trois jour, sur le trottoir.
     
     
    Pascal Décaillet