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Sur le vif - Page 236

  • Misérable plagiat

     
    Sur le vif - Jeudi 03.06.21 - 10.55h
     
     
    Que M. Hodgers, ou Mme Fischer, nous tiennent un discours Vert, avec le langage des Verts, la liturgie verbale des Verts, je n'y vois aucun inconvénient. Ils ont leurs idées, les assument, c'est la vie démocratique.
     
    Que les gens du PLR (pas tous, Dieu merci) nous reproduisent le même discours, avec le même charabia, le même sabir, "urgence climatique", "neutralité carbone", alors là je vois rouge.
     
    Que les radicaux nous parlent de l'Etat ! Ils ont fait la Suisse moderne ! Que les libéraux nous parlent de la responsabilité individuelle ! C'est passionnant, et ça va chercher jusque dans les textes (sublimes) de Martin Luther ! Que les droites suisses nous parlent de leurs valeurs, à elles ! Plutôt que de plagier misérablement, par peur de déplaire, les mots de leurs adversaires.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Trottoirs de la négligence et loi du silence

     
    Sur le vif - Jeudi 03.06.21 - 09.27h
     
     
    Service des votations : tout mettre sur la Poste, et rien sur le Canton, c'est le discours en vogue dans la classe politique genevoise, principalement dans les deux partis de l'Entente. Ce discours, je ne n'accepte pas.
     
    Bien sûr que le facteur a commis une bourde monumentale. Mais désolé, c'est le Conseil d'Etat genevois qui est responsable du parfait acheminement, en totale sécurité, de l'acte suprême des citoyennes et citoyens du Canton, leur vote souverain.
     
    Le Conseil d'Etat, dont dépend la Chancellerie, donc le Service des votations. Si ce dernier choisit l'acheminement des bulletins par la Poste, il doit en assumer toutes les conséquences. S'il est incapable, un week-end de Pentecôte, d'envoyer quelqu'un s'assurer, par acquis de conscience, que tout est en ordre (cela prend quelques minutes), s'il ne transmet pas à la Poste un code d'entrée, alors il y a un problème.
     
    Dans notre démocratie suisse, le patron, c'est le peuple. Et là, le peuple genevois, on a laissé gésir 7'000 de ses bulletins sur un trottoir, pendant 72 heures. Il y a une responsabilité de la Poste. Et il y a une responsabilité du Service des votations : impéritie, fonctionnement archaïque, manque d'anticipation, négligence. Nous sommes en plein processus de vote, liturgie républicaine sacrée, pour le 13 juin, elle inclut le long week-end de Pentecôte, eh bien on est au taquet, on envoie quelqu'un "guigner" si tout est OK : il n'est pas supportable que ces bulletins aient croupi 72 heures, sur le trottoir.
     
    Seulement voilà, dans la classe politique genevoise, notamment du côté de l'Entente, on s'y entend à merveille pour protéger les siens. Deux émanations de l'Etat sont concernées, aux mains de ces deux partis. Alors, on met tout sur la Poste, et on s'empresse de nous dire que le Canton n'a rien à se reprocher. Eh bien ce discours, je le conteste. Il suinte la barbichette. Il y a, autour du Service des votations et des opérations électorales à Genève, depuis longtemps, des réseaux de protection, et une loi du silence.
     
    Cela, il faut le dire. Et rien, ni personne, ne m'empêchera de le dire.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Le Conseil d'Etat en génuflexion devant la Vérité climatique

     
    Sur le vif - Mercredi 02.06.21 - 14.35h
     
     
    Comment le Conseil d'Etat genevois, in corpore, peut-il commettre une pareille bourde ? Pour nous présenter, cet après-midi, son "Plan climat cantonal renforcé", avec "Objectif neutralité carbone", il choisit le siège de l'OMM, l'Organisation météorologique mondiale.
     
    Première erreur. L'autorité exécutive suprême du Canton de Genève n'a pas, quelles que soient les qualités de cet office, à nous faire part de ses projets politiques ailleurs que dans un lieu officiel de la République. Encore moins dans le siège d'une organisation internationale ! L'impression de subordination est dévastatrice.
     
    Mais cela n'est rien, en comparaison de la deuxième erreur. La première personne à parler n'est autre que la Secrétaire générale adjointe de l'OMM. Assurément une personne de qualité, cela n'est pas en cause. Mais cette dame ne se contente en aucune manière du discours de la maîtresse des lieux, délivrant un message d'accueil à ses hôtes. Elle nous parle du contenu, le climat, s'ingère dans les propositions que va nous faire le gouvernement genevois, par avance les adoube, les légitime. Après quoi, elle "donne la parole" au Président du Conseil d'Etat, M. Dal Busco.
     
    Désolé, mais cela ne va pas. Avant même de vous délivrer ici un avis critique sur ce fameux "Plan climat cantonal" (cela viendra), avant même de décrypter et dénoncer la totale mainmise de la liturgie verbale des Verts sur le langage gouvernemental genevois, je veux dire ici, très clairement, ma désapprobation citoyenne totale de cette mise en scène de subordination de notre gouvernement cantonal à une institution mondiale, et par essence mondialiste.
     
    Cela ne va pas. Personne, à Genève, n'a à "donner la parole" au Président du Conseil d'Etat genevois, si ce n'est le Chef du Protocole, par courtoisie, pour une conférence de presse gouvernementale. Mais tout cela, le Conseil d'Etat n'en a cure. Parce que l'OMM, où agit la Congrégation mondiale pour la Doctrine de la Foi climatique, c'est le Bien. Donc, aucun problème à donner l'impression de s'y subordonner.
     
    Il me semblait, depuis 1907, que ce Canton avait renoncé à toute allégeance à une doctrine supérieure, même inspirée des meilleures intentions. Je m'étais trompé : la laïcité, c'est pour les religions. Pas pour les théologiens de la Vérité climatique.
     
     
    Pascal Décaillet