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Sur le vif - Page 240

  • L'atelier de création

     
    Sur le vif - Mercredi 13.10.21 - 15.52h
     
     
    Quand je rencontre un artiste, tous domaines confondus (mais je n'ai de compétences, à part l'Histoire, qu'en littérature et en musique), je ne veux pas l'interroger sur son paraître. Ni sur son cirque médiatique, s'il en a un. Ni sur les polémiques politiques du moment, je reçois assez de politiciens à longueur d'année.
     
    Non. Je creuse, en profondeur, en amont de l'interview, ce qu'il a artistiquement commis. Je m'intéresse à la manière. Au style. A la technique de travail, avec le maximum de précision dans ma curiosité. Ce que j'aime, immensément, c'est que la conversation s'engage sur l'atelier de travail. Jusque dans les moindres détails.
     
    Bref, je m'intéresse à l'art lui-même. La qualité de fabrication. Je pose des questions très concrètes sur le travail de la matière. Et l'artiste, je crois, est heureux de pouvoir parler de cela, car pour lui c'est l'essentiel.
     
    Et moi, infiniment honoré d'avoir pu m'inviter, quelques minutes, ou dizaines de minutes, mais en amont bien plus longtemps, parfois des années de ma vie, dans l'atelier de l'artiste. La seule chose qui compte pour moi, c'est son acte de création, sa singularité, en aucun cas son paraître. Ni ses avis sur la marche du monde.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Oh, nanisme, quand tu nous tiens !

     
    Sur le vif - Vendredi 08.10.21 - 17.11h
     
     
    La présidentielle française, c'est dans six mois. Elle s'est toujours jouée au dernier moment : les dernières semaines, voire (81 et 88) les derniers jours. Jamais six mois avant !
     
    C'est dire à quel point toute spéculation, à ce jour, est vaine.
     
    On peut certes disserter sur tel mouvement d'opinion, en effet saisissant. Mais c'est la photographie d'un moment. Et non le vote.
     
    Il peut se passer tellement de choses en six mois.
     
    Tout le reste n'est que surexcitation de coquelets qui s'invitent entre eux - pour se hurler dessus - dans les chaînes germanopratines en continu. Oh, nanisme, quand tu laisses filer ta substance !
     
     
    Pascal Décaillet

  • "Baisse du chômage" : comment osent-ils !

     
    Sur le vif - Vendredi 08.10.21 - 09.38h
     
     
    Comment osent-ils parler de "baisse du chômage en Suisse", alors que des milliers d'entreprises sont maintenues sous perfusion, Covid oblige, par des aides et des subsides ?
     
    Que l'Etat assume son rôle : la sécurité du pays, celle des personnes et des biens, l'approvisionnement énergétique, la protection de nos paysans, la formation, la santé.
     
    Mais qu'il cesse ce petit jeu de paternalisme fouettard avec le monde des entreprises. A la vérité, il n'y entend rien. Nos fonctionnaires ne savent pas ce que représente la peur au ventre.
     
    Et par pitié, que l'Etat cesse de nous mentir sur le chômage. Si on compte l'aide sociale, et si on examine l'état réel de certaines entreprises, ruinées pas l'Etat lui-même suite aux mesures folles de ces 18 derniers mois, il y a, en Suisse, beaucoup plus de gens sur le carreau, que ne le prétend la propagande officielle.
     
    Je ne me prononce jamais sur la situation sanitaire. Mais à la vérité, la gestion économique de la crise a été, en Suisse, au niveau fédéral comme dans les Cantons, catastrophique d'un bout à l'autre. On a navigué à vue, on a joué au chat et à la souris avec l'opinion publique, on s'est montré en majesté dans des centaines de conférences de presse totalement inutiles, juste pour faire croire qu'il y avait encore un Etat, une cohérence, une autorité.
     
    Ce qui m'intéresse, c'est l'Etat. La politique. L'Histoire. La préférence nationale, pour les Suisses. Une régulation impitoyable de l'immigration. La survie de nos paysans. Le retour à une politique industrielle nationale. Le niveau de notre formation de base. Le niveau d'éducation. La qualité de la parole, orale ou écrite. La culture. Mais aussi, la défense nationale, la sécurité des personnes et des biens.
     
    Ce qui m'intéresse, c'est la vérité des chiffres. Non, Mesdames et Messieurs, le chômage n'est pas en baisse en Suisse. On trafique juste le réel, pour tenir encore un peu. Avant l'avènement des grandes colères. Elles ne viendront pas du prolétariat. Mais des classes moyennes.
     
     
    Pascal Décaillet