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Sur le vif - Page 300

  • Deux poids, deux mesures !

     
    Sur le vif - Lundi 23.11.20 - 10.11h
     
     
    On ne soutient pas des entreprises en leur donnant des sous, surtout ceux du contribuable. Mais en les laissant bosser ! La liberté d'entreprise et de commerce est l'une des conquêtes majeures de la Révolution française. On ne joue pas avec nos commerces, nos cafés, nos restaurants, comme avec un yoyo : un jour l'Etat ferme, un jour l'Etat ouvre, et les tenanciers n'ont qu'à s'adapter !
     
    Rien ne justifie les fermetures arbitraires d'établissements. Surtout quand on s'acharne pitoyablement sur les petits commerces, sans défense, pour mieux laisser ouvertes les surfaces des grands distributeurs, qui sont déjà parmi les entreprises les plus puissantes de notre pays. Seulement voilà, ces géants, on n'ose pas s'y attaquer.
     
    Deux poids, deux mesures. On accable le faible, le fragile. On permet aux géants de s'enrichir encore davantage.
     
    Le pouvoir politique, à Genève, ne sort pas grandi de cette crise sanitaire. Une Commission d'enquête devra faire toute la lumière. Sans ménager personne. Il faut l'instaurer, sans tarder. Et lui donner tous les pouvoirs d'investigation.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Conseil d'Etat : tétanisé et servile !

     
    Sur le vif - Dimanche 22.11.20 - 08.15h
     
     
    Genève : inspiré par la toute puissante "Commission sanitaire", sortie on ne sait d'où et dépourvue de toute légitimité démocratique, le gouvernement a fermé tous les petits commerces, qui se meurent, et laissé ouverts les grands distributeurs nationaux, qui roulent sur l'or.
     
    Dans ces grandes surfaces alimentaires, la population se presse, se masse, se frôle, se touche. Beaucoup plus que dans une petite échoppe où règles et distances sont respectées.
     
    Non seulement la décision est hasardeuse, arbitraire, mais elle méprise le petit, et pourlèche le puissant. Elle accélère la mort du petit négoce, et consolide l'immense richesse des grands distributeurs.
     
    Non seulement le Conseil d'Etat est incapable de prendre la moindre distance par rapport à une bureaucratie sanitaire qui le tétanise, mais il se montre d'une suintante servilité face aux puissances financières de ce pays. Contre elles, il n'ose rien.
     
    Commission d'enquête, vite !
     
     
    Pascal Décaillet

  • Commission d'enquête : urgente, indispensable !

     
    Sur le vif - Samedi 21.11.20 - 15.54h
     
     
    Le pouvoir politique genevois n'y échappera pas : un jour ou l'autre, et le plus tôt possible, une Commission devra mettre son nez dans la chaîne des décisions prises depuis ce printemps, face à la crise sanitaire.
     
    Il faudra tout éclaircir, tout établir. Pourquoi le politique, dès ce printemps, s'est-il dessaisi de son pouvoir constitutionnel de décision, en faveur d'une "Commission sanitaire" dépourvue de toute légitimité démocratique ?
     
    Pourquoi nous a-t-on, pendant des mois, noyés de courbes, de graphiques, de "nombres de cas", et pourquoi ces données - pour peu qu'elles fussent exactes - ont-elles constitué une sorte de dogme, une vérité révélée, inattaquable ? Qui nous a monté cette propagande d'Etat, sous le paravent d'une gentille donnée d'informations, bien neutre, bien objective ?
     
    Qui sont les gens de cette "Commission sanitaire" ? Comment sont-ils arrivés là ? Qui les a nommés ? Le Parlement a-t-il été régulièrement informé ? Les confinements de printemps, puis d'automne, les fermetures de magasins, de cafés, de restaurants, de coiffeurs, ont-ils vraiment joué un quelconque rôle dans la "baisse des cas" ? Peut-on le prouver ?
     
    Ces décisions, totalement dramatiques dans leurs conséquences économiques et sociales, sans doute aussi psychiques, n’ont-elles pas été totalement démesurées, dictées par la peur, la méconnaissance, voire par des collusions avec des intérêts dans le monde médical ou pharmaceutique ?
     
    Qui, à l'intérieur du Conseil d'Etat, a-t-il été, depuis le début du printemps, le moteur politique de ces décisions, de ces délégations de pouvoir à une "Commission" non-démocratique, de cette instrumentalisation des chiffres, des données, des courbes, pour impressionner l'opinion publique ?
     
    Telle sera la tâche d'une Commission d'enquête. Si les partis, le Parlement, le petit monde de la barbichette à Genève, réussit à empêcher la création d'une telle Commission (oh, ils vont s'y employer !), alors il faudra donner toute la puissance du seul véritable souverain dans notre pays : le peuple.
     
     
    Pascal Décaillet