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Sur le vif - Page 302

  • Lex Décaillet - Simple, claire, rapide !

     
    Sur le vif - Jeudi 19.11.20 - 14.43h
     
     
    Les fonctionnaires cantonaux ne doivent pas être éligibles au Grand Conseil.
     
    Les fonctionnaires municipaux ne doivent pas être éligibles au délibératif de leur Commune.
     
    Les fonctionnaires fédéraux ne doivent pas être éligibles aux Chambres fédérales.
     
    Chacune de ces trois catégories doit pouvoir être éligible, sans problème, aux deux autres échelons.
     
    C'est quand même pas compliqué à mettre sur pied, ce que je propose là !
     
    Citoyennes, citoyens, réveillons-nous ! Les patrons, c'est nous. Pas les profs de droit.
     
    La politique a besoin de bon sens et de simplicité. Pas de pisseurs de thèses en circuit fermé. Dissimulant leur carte du PS sous leurs leçons de morale.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Budget 2021 : le sens d'une trahison

     
    Sur le vif - Jeudi 19.11.20 - 09.40h
     
     
    Le wagon de Rethondes. C'est bien l'image qui saute à l'esprit quand on considère le ralliement de dernière minute de la droite gouvernementale, notamment le PLR, à un déficit de 350 millions supplémentaires, par rapport à celui prévu en septembre, pour le budget 2021 du Canton de Genève. 850 millions, au lieu de 500.
     
    Pour ce PLR, qui dès la fin de l'été avait été celui de toutes les postures d'opposition, condamnant à juste titre le 353 postes supplémentaires, y compris dans ce DIP qui regorge de placards d'état-major, ce retournement de situation porte un nom : cela s'appelle une capitulation. En rase campagne. Toute autre qualification, atténuante par rapport à celle que je donne ici, relèverait de la sous-estimation, de l'euphémisme, donc de la faiblesse dans le champ de la critique politique.
     
    Creuser le déficit, donc aussi la dette, léguer à nos enfants un fardeau supplémentaire, c'est la politique de gauche. Pas celle du PLR ! Pas celle de la droite, en général ! La trahison des clercs, sur ce budget 2021, n'est donc rien d'autre que l'acceptation bravache de l'idéologie de gauche comme désormais dominante au Conseil d'Etat, ainsi qu'au Grand Conseil.
     
    Qu'ont-ils fait, de toute urgence, les "partis gouvernementaux" ? Ils ont tenté, désespérément, de sauver les meubles. A deux reprises, le Conseil d'Etat, inconsidérément, a mis le feu à son propre Canton, fermant les commerces, obligeant des dizaines de milliers d'employés à recourir au chômage technique, mettant sur la paille entreprises et entrepreneurs. Tout cela, sous le diktat d'une bureaucratie sanitaire cantonale dont l'Histoire aura à dégager la prise exorbitante de pouvoir, les abus, la petite dictature des petits chefs.
     
    Alors, ce Rethondes de novembre 2020, c'est quoi ? C'est justifier le pire ! Justifier la main de l'Etat, à nouveau puisant dans la caisse, aggravant l'endettement, pour éponger les propres erreurs de nos dirigeants. Ce Rethondes, c'est la complicité béate des "partis gouvernementaux" pour une immense opération de blanchiment du recours au déficit, et à la dette. Ce Rethondes, c'est une trahison.
     
    C'est ainsi qu'il faut dire les choses, et pas autrement. En parlant le langage des gens, le langage du peuple, et pas le sabir juridique ou financier dont se parent les capitulards, pour mieux camoufler la nature scélérate de leur acte.
     
    C'est ainsi, en tout cas, que moi je parle. Je ne m'exprime pas pour plaire. Mais pour dire les choses, telles qu'elles sont, une fois dissipé le rideau de fumée de la propagande du pouvoir.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • La République de Mme Emery-Torracinta n'est pas la nôtre !

     
    Sur le vif - Mercredi 18.11.20 - 15.14h
     
     
    Budget 2021 : ce que la Présidente du Conseil d'Etat appelle "pacte républicain", c'est la déculottée concédée hier par la droite gouvernementale de ce Canton.
     
    Ce qu'elle appelle "pacte républicain", c'est un déficit de 850 millions, contre les 500 dont il était question en septembre. La "République", pour Madame Emery-Torracinta, c'est un déficit qui double quasiment en deux mois.
     
    Ce qu'elle appelle "pacte républicain", c'est sa vision à elle, comme militante socialiste, de ce que doit être un budget. Toujours plus de postes, à commencer par son propre Département, qui en regorge déjà, notamment dans les étages, et les états-majors.
     
    Ce qu'elle appelle "pacte républicain", c'est la gauche qui a réussi à creuser la dette et le déficit, avec la complicité d'une droite gouvernementale qui ne sort pas grandie de cette capitulation en rase campagne.
     
    Ce qu'elle appelle "pacte républicain", c'est plumer encore plus les classes moyennes, déjà serrées à la gorge, pour financer un Etat dépensier, irresponsable, glouton.
     
    Nous, les citoyennes, les citoyens de ce Canton, nous les petits entrepreneurs, les indépendants, nous les bosseurs, nous avons une autre idée de la République que celle ce Veau d'Or, jamais rassasié.
     
     
    Pascal Décaillet