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Sur le vif - Page 304

  • Des thèmes ! Par pitié, des thèmes !

     
    Sur le vif - Jeudi 07.01.21 - 18.19h
     
     
    Bon OK, parlons encore d'élections, jusqu'en mars.
     
    Puis, ne parlons plus, je vous en conjure, d'une quelconque élection, à Genève, avant les Cantonales du printemps 2023 !
     
    Nous devions avoir trois ans sans élections. Cette jachère était saine, bienvenue. Nous n'en aurons que deux, à cause de la complémentaire.
     
    Par pitié, deux années complètes sans mettre en scène les ambitions des personnes. Deux années, seulement avec des THÈMES ! Vous m'entendez, des THÈMES ! Brassés par l'ensemble des citoyennes et citoyens. Et non par la seule caste des "élus" !
     
    C'est cela, la vivacité de notre démocratie suisse. Et non le jeu de miroirs des ambitions de quelques-uns, et des opportunismes. Et des appareils des partis.
     
    Vivement une démocratie totale, thématique, sans intermédiaires. Juste la sève citoyenne, créatrice, imaginative, inventive, dégagée des carrières personnelles, surgie des profondeurs !
     
     
    Pascal Décaillet

  • Soyons les acteurs communs de notre destin national !

    Sur le vif - Jeudi 07.01.21 - 11.09h
     
     
    La démocratie élective vit ses dernières décennies. Encore deux ou trois générations, et le système représentatif, né au temps des diligences, laissera doucement la place à une démocratie directe renforcée, où le suffrage universel sera systématiquement sollicité sur les grands enjeux.
     
    Chacun vit sa vie comme il l'entend. Pour ma part, je suis un citoyen actif, passionné de politique, particulièrement renseigné sur les grands dossiers de mon canton et de mon pays. Sur leur Histoire, aussi. Franchement dit, je n'ai strictement aucune envie de me faire "représenter" par qui que ce soit. Citoyen, je veux participer directement aux décisions, sur les grands thèmes qui agitent la Cité.
     
    Je ne prône en aucun cas une démocratie d'opinion, où il suffirait de cliquer sur un OUI ou sur un NON, comme dans un sondage. La démocratie totale, ou démocratie directe élargie, ne peut aboutir que par un prodigieux renforcement de la culture et du savoir politiques, chez tous les citoyens. Cela signifie que l’École, beaucoup plus et beaucoup mieux qu'aujourd'hui, doit assumer, dès les premières années, sa tâche d'éveil civique.
     
    Il faut trouver un système - c'est complexe, je sais - où l'élévation du niveau de connaissances politiques puisse permettre à chaque citoyenne, chaque citoyen, de voter, le jour venu, en PARFAITE CONNAISSANCE DE CAUSE, et non au hasard, comme dans un casino. Les prodigieux progrès de l'accès à la connaissance, par la numérisation, rendent, déjà aujourd'hui, accessibles à chacun les dossiers longtemps réservés aux seuls "élus". Encore faut-il en prendre connaissance !
     
    Il faut trouver un système où tout le monde puisse voter, mais avec une certification de connaissance du sujet. Pour remplacer un système par un autre, une société par une autre, la première vertu est celle du savoir et de la connaissance. Rien ne peut surgir de l'ignorance. J'ai beaucoup travaillé, comme on sait, sur la Révolution française et ses conséquences sur les esprits dans les Allemagnes. Années 1770-1820, folle époque où, partout en Europe, quelque chose a bougé. Cela nous avait, entre autres, légué les Parlements. Deux siècles et demi plus tard, le temps de ces derniers touche à sa fin. Encore quelques décennies, un siècle, que sais-je, et une démocratie totale sera possible. Pour y parvenir, une seule voie : la lecture, l'étude, l'exercice de la fonction critique, l'engagement citoyen sur des thèmes.
     
    Les thèmes, par pitié, en absolue priorité ! Le choix des personnes, avec le cirque électoral, les visages sur les affiches, les trams, non merci ! Nous avons mieux à faire que déléguer. Soyons les acteurs communs de notre destin national.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Les illuminés de la 27ème heure

     
    Sur le vif - Mercredi 06.01.21 - 18.50h
     
     
    Les revoilà, les éternels retardataires ! Les illuminés de la 27ème heure ! Nous avons, pour notre part, passé l'année 2020 à condamner la dictature sanitaire, dans les Cantons comme à Berne, défendre les cafetiers, restaurateurs, hôteliers et commerçants. Les retardataires, eux, ont passé la même année à nous faire la morale ! Au nom du respect qui serait dû à l'autorité. Comme si les exécutifs devaient être respectés en soi, comme sous l'Ancien Régime les patriciens, indépendamment de leurs actes.
     
    Et les voilà enfin, les éternels retardataires, qui commencent à dire la même chose que ce que nous avancions, nous, pendant toute l'année 2020 ! Je leur souhaite évidemment la bienvenue. Mais je les invite, la prochaine fois, à exercer leur lucidité, face au pouvoir en place, un peu plus en direct, en simultané avec les abus de pouvoir des exécutifs. Et un peu moins avec six ou neuf mois de retard.
     
    Je les invite, dans la foulée, à réfléchir à la notion de respect de l'autorité. Et à éviter de verser, en la matière, dans toute espèce d'absolutisme.
     
    Aux éternels retardataires, je préfère encore mes adversaires. Ceux qui, dès le début, étaient d'accord avec le confinement, les mesures de fermeture, la mise en ruine de notre économie. Je combats certes férocement leur point de vue, mais eux, au moins, sont cohérents.
     
    Pour ma part, je continuerai, avec éveil et passion, de proposer des décryptages sur la vie politique, les enjeux de pouvoir, les réalités sous les apparences et les paravents. Je continuerai donc à me faire des ennemis. Ca tombe bien, je suis un combattant.
     
     
    Pascal Décaillet