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Sur le vif - Page 303

  • Fonctionnaires : le scandale !

     
    Sur le vif - Mercredi 18.11.20 - 08.13h
     
     
    La grève des fonctionnaires, dans les conditions économiques et sociales que traverse le secteur privé à Genève, est un absolu scandale. Une indécence corporatiste sans pareil. Le peuple s'en souviendra.
     
    En ces temps troublés, toutes mes pensées, toutes mes attentions intellectuelles et solidaires, se tournent vers les commerçants, les artisans, les indépendants, les coiffeurs, les cafetiers, les restaurateurs, les hôteliers, les petits entrepreneurs et leurs employés. Ces gens-là ne demandent qu'une chose : REPRENDRE LE BOULOT !
     
    Nous ne sommes pas des assistés, ni des enfants. Nous sommes des hommes et des femmes libres, adultes, responsables. Nous voulons exercer notre liberté d'entreprendre. C'est l'une des conquêtes majeures de la Révolution française.
     
    Ça n'est pas une "Commission sanitaire", dépourvue de toute légitimité démocratique, qui doit diriger le Canton.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Attaquons les puissants, pas les morts !

     
    Sur le vif - Mardi 17.11.20 - 14.50h
     
     
    En 2011, il fallait dénoncer la politique des réseaux de l'ombre, avec François Longchamp. Je l'ai fait. SUR LE MOMENT. Nous n'étions pas très nombreux.
     
    En 2016, il fallait dénoncer la politique des fusibles, avec Pierre Maudet. Je l'ai fait. SUR LE MOMENT. Quand il était au sommet de son pouvoir. Nous n'étions pas très nombreux, à l'époque. C'était avant sa chute, avant la meute. Quand il était à terre, ils se sont tous rués sur lui. Pas moi.
     
    En 2020, il faut dénoncer Mauro Poggia. Beaucoup trop de pouvoir. Se comporte en dictateur. Ne supporte pas la moindre critique. Se montre d'une incroyable arrogance, voire méprisant, avec toute personne osant mettre en doute ses choix politiques. Alors, il faut le dire, et je le dis. Parce nous sommes, tout simplement, dans un processus de dérive du pouvoir exécutif. Citoyen éveillé, passionné par la chose publique, j'observe ce qui dysfonctionne. Et je le dis. SUR LE MOMENT.
     
    Chacun d'entre nous, chaque citoyenne, chaque citoyen, a le droit de critiquer les puissants, surtout lorsque l'ivresse du pouvoir leur monte à la tête. Ce droit, j'en fais simplement usage. SUR LE MOMENT, et pas cinq ans plus tard. C'est dans l'action qu'il faut se montrer lucide. En direct. Quand les années ont passé, et que les enjeux se sont apaisés, c'est trop facile : où est le risque, le courage ?
     
    Et vous ? Votre esprit critique ? Vous l'utilisez ? Ou vous le laissez dormir, au garage ?
     
     
    Pascal Décaillet

  • Qu'il pleuve ou qu'il vente

     
    Sur le vif - Lundi 16.11.20 - 12.52h
     
     
    La rupture des négociations avec le Cartel, par le Conseil d'Etat, est une excellente chose. Et trace la limite à certaines indécences.
     
    Nos entreprises souffrent, comme jamais. Leurs employés, dans le secteur privé, aussi. Les petits indépendants sont dans une situation inimaginable. Les cafetiers. Les restaurateurs. Les hôteliers. Les petits commerçants. Les coiffeurs. Et tant d'autres.
     
    On nous permettra, dans ces conditions, de ne pas considérer comme absolument prioritaires les revendications de ceux dont le salaire, qu'il pleuve ou qu'il vente, tombe de toute façon, à la fin du mois.
     
     
    Pascal Décaillet