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Sur le vif - Page 303

  • Commerçants et restaurateurs, 2021

     
    Sur le vif - Vendredi 08.01.21 - 15.52h
     
     
    Je suis contre toute espèce de parti politique. Mais il faut, à Genève et en Suisse, un grand mouvement national, peu importe l'étiquette, qui soutienne les indépendants, les toutes petites entreprises, les artisans, les commerçants, les cafetiers, les restaurateurs. Quelque chose qui ressemble à la vague poujadiste de 1956, en France. Ce mouvement doit surgir d'en bas. Surtout pas des appareils actuels, trop occupés à se maintenir dans la toile du pouvoir.
     
    Un mouvement pour faire de la politique active, citoyenne, efficace. Obtenir des résultats, sur des objectifs précis. Et surtout pas pour présenter des candidats à des élections ! On en a soupé, du cirque électoral !
     
    La politique, c'est l'affaire de tous. Toutes les citoyennes. Tous les citoyens. Elle doit être une affaire de thèmes, pas de personnes.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Au service du peuple !

    Sur le vif - Vendredi 08.01.21 - 13.54h
     
     
    On élit des gens pour qu'ils agissent. Pas pour qu'ils nous disent : "Je suis élu".
     
    On les élit pour qu'ils fassent. Pas pour qu'ils soient.
     
    On les élit, dans les Parlements, pour qu'ils se mettent au service du peuple. En fonction des engagements qu'ils ont pris.
     
    On ne les élit pas pour qu'ils forment, entre eux, une corporation. Une amicale des élus.
     
    Terrible signal, que celui de ce tutoiement généralisé !
     
    On les élit pour qu'ils contrôlent le gouvernement. Y compris les ministres de leur propre parti. Un parlementaire n'a pas à constituer le fan's club d'un quelconque magistrat exécutif.
     
    On les élit pour qu'ils soient teigneux, dérangeurs, fouineurs, emmerdeurs. Au service du peuple ! Pas de leurs appareils partisans. Pas de leurs coteries.
     
    Au service du peuple !
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les Parlements ne sont pas sacrés !

     
    Sur le vif - Vendredi 08.01.21 - 06.39h
     
     
    La sanctification des élus, et du système électif, est une invention de qui ? Principalement, des élus eux-mêmes ! Et autour d'eux, de tous ceux qui vivent de ce biotope. À commencer par les médias. Les journalistes parlementaires. Ceux qui vivent avec les élus, mangent avec les élus, boivent avec les élus, et parfois fusionnent avec les élus.
     
    Le peuple, dans sa diversité, ses profondeurs, je ne suis pas sûr que naturellement, il tienne le système représentatif pour aussi sacré que cela. D'en-haut, on le lui a inculqué ! Aujourd'hui, il commence sérieusement à s'en méfier. La phase de réveil ne fait que commencer.
     
    Le peuple veut la démocratie, et il a raison. La démocratie, c'est le pouvoir au peuple, avec ou sans Parlements. Avec ou sans intermédiaires. Il y a d'autres modèles d'exercice de la souveraineté populaire que la démocratie représentative. Par exemple, la démocratie directe.
     
    Les Parlements ne sont pas un but en soi, rien ne doit l'être ! Ils sont juste, depuis deux siècles, un organe (au sens grec, organon, l'outil) de la démocratie. Mais il existe d'autres organes, d'autres outils. Comme le modèle d'une démocratie directe élargie. Il passe par une élévation considérable des connaissances des citoyennes et citoyens, la responsabilité de l'école y est primordiale.
     
    Nous devons faire preuve d'imagination. Et inventer, dans les décennies qui viennent, un système plus total de démocratie. Délivré des corps intermédiaires, si prompts à faire caste. S'ériger en corporation. Se sanctifier eux-mêmes, comme le Clergé avant la Réforme. Si prompts à inventer des systèmes d'Indulgences, comme l'ineffable "aide à la presse", pour laver les consciences, unifier le droit chemin. Si prompts, au final, à confisquer le pouvoir du peuple.
     
     
    Pascal Décaillet