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Sur le vif - Page 260

  • La Suisse est une démocratie. Pas le G7.

     
    Sur le vif - Mercredi 09.06.21 - 15.17h
     
     
     
     
    Nous avons, dans notre démocratie suisse, un patron. Il s'appelle le peuple.
     
    Au niveau des Cantons, mais aussi à celui de la Confédération, nous sortons à peine de débats démocratiques homériques sur l'imposition des entreprises. Nous nous sommes engueulés, entre nous, comme seuls les Suisses savent le faire sur les enjeux citoyens : avec vigueur, mais avec respect.
     
    Ce fut tonitruant. A la fin, pour la Confédération comme pour les Cantons, le souverain a tranché. Cela s'appelle une démocratie.
     
    Face à cette leçon de décision prise par le plus grand nombre, après des années de débats équilibrés où tous ont pu s'exprimer, que vaut une décision de cette instance totalement dépourvue de légitimité, qui s'appelle le G7 ? Juste une émanation des plus puissants de la planète, qui voudraient universaliser un système leur étant favorable.
     
    Face à la démocratie suisse, ou à tout acte souverain d'un Etat de ce monde, le G7 n'a aucune valeur. La Suisse est un tout petit pays, sans matières premières, fragile. Nos équilibres, surtout construits à partir de 1848, tiennent à peu de choses. Nous devons être d'autant plus intransigeants pour défendre nos valeurs : souveraineté, démocratie directe, primauté de la décision citoyenne sur toute puissance, toute source de pression de ce monde.
     
    Si nous renonçons à cela, nous enterrons la Suisse.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Prudence, austérité, bon sens

     
    Sur le vif - Mardi 08.06.21 - 10.16h
     
     
     
    Il y a un temps pour la croissance, et un temps pour la prudence. Nous sommes entrés dans le temps de la prudence la plus extrême. Elle est absolument nécessaire au contrôle de nos Finances, à la réduction de la dette, au salut des classes moyennes, étouffées par l'impôt, les taxes, les primes. Et ne touchant pas, elles, un seul centime de subvention. Il n'est pas possible que le travail soit à ce point la vache à lait de la machine étatique.
     
    A cet égard, un mythe doit être frontalement attaqué : celui du distinguo - si subtilement avancé dans les débats - entre "dépenses de fonctionnement" et "dépenses d'investissements". Ces dernières sont souvent présentées comme sanctifiées, inattaquables, parce que relevant de la bonne cause, celle de l'avenir à très long terme, les fameux horizons 2030, 2050.
     
    Eh bien non. Citoyen, mais aussi petit entrepreneur, j'appelle à un contrôle aussi strict des "investissements" que du ménage de l'Etat. Notre dette genevoise atteint déjà des sommets hallucinants. Et il faudrait l'augmenter encore pour "investir" dans l'immense palais des glaces spéculatif que les Verts, évoquant le grand Roosevelt, appellent "Green New Deal". Ces emprunts-là devraient, on se demande bien pourquoi, échapper à toute tentative de frein à l'endettement.
     
    Non, non et non. Citoyen, entrepreneur, confronté comme tous à la gestion des modestes unités dont j'ai la responsabilité, je dis qu'on économise, AVANT d'investir. Et, si on n'a pas les fonds, eh bien on "n'investit" pas. C'est peut-être une conception timorée de l'économie. Mais c'est la mienne. Elle place l'humain avant les flux financiers, la prudence et le bon sens avant la course au profit spéculatif, la durabilité avant la création de bulles, vouées à l'éclatement. Ainsi doit se gérer un ménage, une entreprise, un Etat.
     
    Alors, pour ma part, le pacte passé entre Verts et ultra-libéraux, non merci. Lecteur infatigable de Rerum Novarum (1891), de Léon XIII, je veux une économie simple et saine, au service des gens. Et non des humains esclaves de la mathématique d'ombre du profit.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Genève dépensière : ça suffit !

     
    Sur le vif - Mardi 08.06.21 - 07.58h
     
     
    Genève, canton le plus dépensier de Suisse. La TG nous révèle le rapport de l'institut bâlois BAK, et ses conclusions vont au-delà de nos appréhensions les plus folles : Genève dépense 89% de plus, par habitant, que la moyenne suisse !
     
    Et la gauche qui veut emprunter davantage (alors que nous détenons déjà le record de la dette), pour dépenser davantage, distribuer davantage !
     
    Citoyen de ce Canton, je maintiens ma position de toujours : rigueur, austérité, prudence, réduction de la dette et des dépenses, réduction drastique du train de vie de l'Etat, moins d'impôts pour les classes moyennes, moins de taxes, moins de pression fiscale sur le travail.
     
    Cela ne suffira pas. Une réflexion sur la diminution de la pression migratoire sur le Canton s'avère urgente. Et vitale. Et tant pis si ça relève du tabou.
     
     
    Pascal Décaillet