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Sur le vif - Page 257

  • AVIVO : où sont passés nos moralistes ?

     
    Sur le vif - Mercredi 17.03.21 - 15.14h
     
     
     
    Les puissants vociférateurs, les furibards imprécateurs, qui hurlaient au déni de démocratie interne, suite à la recommandation de vote de la CCIG, souffriraient-ils d'une extinction de voix ? Sur la décision hallucinante de l'AVIVO, soutenir la candidate Verte, on n'entend pas le moindre bruissement de lèvres. Les indignations sont-elles à ce point à géométrie variable ?
     
    L'AVIVO, ce sont des milliers de personnes âgées dans le canton. Elles proviennent de tous les horizons. Il y a des membres de gauche. Il y a des membres de droite. Il y a des membres que la politique n'intéresse pas. La représentation des Verts, parmi les adhérents de l'AVIVO, est sans aucun doute exactement la même que la représentation des Verts, tout court, à Genève. Je ne sache pas que cette dernière soit de 51%. De quel droit les instances dirigeantes peuvent-elles ainsi saisir les membres captifs de l'AVIVO, en leur brandissant un choix idéologique ?
     
    Imaginons, un instant, que l'AVIVO ait soutenu Pierre Maudet. Ou Yves Nidegger ! Non mais allô, vous imaginez le scandale ? On aurait entendu les moralistes hurler, jusqu'aux confins du Finistère !
     
    Mais hier, pas un mot, pas une plainte. Juste le silence des hypocrites qui, sous couvert de morale, veulent nous imposer leurs choix de société.
     
    Et si je suis le seul, à Genève, à dénoncer cela, eh bien je serai le seul ! Et les moralistes, plus que jamais, je les emmerde.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Directeurs "maltraités" : panique au DIP ?

     
    Sur le vif - Mardi 16.03.21 - 16.10h
     
     
    Ici même, et par dépêche de l'AGENCE DECAPROD, nous sortions, le 6 mars 2021, l'affaire des onze directeurs et directrices du Collège de Genève "maltraités" par leur hiérarchie, au sein du DIP.
     
    Ce matin, la TG revient sur l'affaire, et nous apprend que le MCG a saisi la Commission de contrôle de gestion. C'est le moins qu'on puisse faire, surtout que la réaction du DIP, relayée par la TG, transpire la panique à bord. En gros : "Il y a eu des problèmes, mais rassurez-vous, tout s'arrange !".
     
    Cette version apaisante ne correspond pas exactement aux éléments dont nous disposons. Il y a bien eu les directrices et directeurs des Collèges, à Genève, se plaignant d'avoir été "maltraités" et "malmenés" par le Département. Il y a eu - il y a peut-être encore - une souffrance vécue par de hauts cadres au sein du DIP. Quoi de plus important qu'un directeur de Collège ?
     
    Puisse la Commission de contrôle de gestion accomplir sur cette affaire sa mission de haute surveillance. Puisse-t-elle le faire à l'abri de toute pression. Puisse, enfin, la magistrate à la tête du DIP reconnaître que les problèmes dits "de ressources humaines" ne sont pas l'apanage du seul Département de l'économie. Et assumer, face à ce qui se passe chez elle, toute sa part de responsabilité.
     
    Si la Commission de contrôle de gestion est surchargée, reste une piste : confier le dossier au juge Fonjallaz. Il paraît qu'il a du temps libre.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les "valeurs" des golden boys : non, merci !

     
    Sur le vif - Mardi 16.03.21 - 10.35h
     
     
    Les décisions de la CCIG appartiennent à ses membres. Ceux qui condamnent la dernière recommandation de vote sont-ils membres de la Chambre ? Si oui, c'est bien. Si non, ils n'ont strictement rien à dire.
     
    Je suis moi-même membre de la CCIG et de la FER. Je reçois à longueur d'année des recommandations de vote avec lesquelles je suis en profond désaccord. Notamment quant aux adhésions systématiquement libérales de la seconde de ces associations, hélas souvent, aussi, de la première. On me recommande de voter pour tel ticket PLR au Conseil d'Etat, au National, aux États, etc. Parfois, on agrée un PDC, de ceux qui ne contrarient en rien l'ordre libéral du monde. Jamais un UDC. Jamais un MCG. J'aurais, depuis quinze ans, largement eu de quoi rugir. Je ne l'ai jamais fait.
     
    Si la CCIG avait soutenu la candidate du PDC, agréée par l'actuelle direction du PLR pour barrer la route au candidat indépendant (ben oui, faut dire les choses telles qu'elles sont), nos grandes âmes imprégnées de "valeurs" auraient trouvé ça formidable. Mais là, comme la Chambre annonce un choix en faveur du pestiféré, on s'étrangle, au maximum de l'hystérie et de l'hypocrisie.
     
    Parmi ceux qui hurlent au loup, il y a qui ? Certains des golden boys les plus ultra-libéraux des années d'argent facile. Sont-ils seulement membres de la CCIG ? Surtout, sont-ils les mieux qualifiés pour administrer à cette association professionnelle et patronale la moindre leçon quant à des "valeurs" en matière de PME, d'indépendants, de toutes petites entreprises qui essayent de survivre ?
     
    Ces paradoxes, personne ne les soulève ? Eh bien moi, si.
     
     
    Pascal Décaillet