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Sur le vif - Page 261

  • DECAPROD : quinze ans aujourd'hui !

     
    Sur le vif - Dimanche 06.06.21 - 15.11h
     
     
    6 juin 2006 : il y a quinze ans, jour pour jour, je fondais mon entreprise. Inscription officielle, au Registre du Commerce.
     
    Quinze ans après, nous sommes toujours là, mon entreprise et moi. Pour une fois, le mot "durable " me convient. Alors que je déteste le mot "start-up".
     
    A ce succès, je vois quatre causes :
     
    1) Ma capacité de travail.
     
    2) Le lien de confiance mutuelle avec mes partenaires. A commencer par la chaîne Léman Bleu. Mais aussi GHI. Et tous les autres.
     
    3) La qualité des gens qui, au fil de ces quinze années, ont, de l'intérieur, partagé mon aventure : Marina Wutholen, Laurent Keller, Audrey Covo. Ma reconnaissance, aussi, envers les prestataires de services ponctuels (comptabilité, bilans annuels, installateurs de mon studio radio, dépanneurs informatiques, etc.).
     
    4) Mon extrême prudence dans la gestion financière, excluant tout emprunt, bannissant toute dette, finançant moi-même mes investissements. Ca n'est peut-être pas très audacieux, limite frileux, j'en conviens. Mais ça m'a permis de survivre. De me concentrer à fond sur le boulot, que j'exerce moi-même. Et ça me convient très bien.
     
    A tous ceux qui, par leur souci de finition du travail, leur qualité humaine, ont permis à ces quinze ans d'exister, j'adresse mon amitié et ma reconnaissance. Ainsi qu'à mes partenaires. Et à ma famille, souvent au premier plan pour contempler mes angoisses et mes inquiétudes. Mon épouse Caroline, mes deux filles, Pauline et Louise.
     
    Un petit entrepreneur, c'est un homme seul. C'est sa limite. C'est son extrême fragilité. C'est sa vulnérabilité. Mais c'est aussi sa puissance. Et sa fierté.
     
    Ah oui, un détail encore : mon père, Paul Décaillet (1920-2007), ingénieur en génie civil, a été, je crois, le plus jeune entrepreneur de Suisse. Il a obtenu sa Maîtrise fédérale pendant la guerre, alors qu’il construisait le Fort de Champex. C'est là, sur la Commune d'Orsières, qu'il a rencontré ma mère, Gisèle Décaillet-Rausis (1920-2010), en 1942, année de leur mariage. En ce jour, je pense à eux.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les barbichettes, ça suffit !

     
    Sur le vif - Dimanche 06.06.21 - 12.38h
     
     
    Mon excellent confrère Raphaël Leroy, de la RTS, est formel au 12.30h : le Service des votations était parfaitement au courant de la sous-traitance de la Poste à un privé.
     
    Alors maintenant, ça suffit. La responsabilité de l'Etat est engagée, ce que nous soulignons depuis le début. Elle s'ajoute à celle de la Poste.
     
    Ce qui est insupportable, depuis le début, c'est l'empressement de tout un petit monde à immédiatement exonérer l'Etat de toute responsabilité envisageable. Sans même se pencher sur les faits.
     
    Le défilé des barbichettes de tous les partis gouvernementaux, et jusqu'à un parti naguère protestataire et devenu aujourd'hui plus royaliste que le roi dans l'obédience au gouvernement, ça suffit.
     
    Vos barbiches et vos postiches, allez les acheter à la Gaîté, si ça vous chante de vous travestir en porte-parole du gouvernement. Et laissez travailler ceux qui sont rompus à la critique et à la distance face à tout pouvoir, d'où qu'il vienne.
     
    Il s'agit tout de même du vote souverain de sept mille de nos concitoyennes et concitoyens. On l'a laissé gésir trois jour, sur le trottoir.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Misérable plagiat

     
    Sur le vif - Jeudi 03.06.21 - 10.55h
     
     
    Que M. Hodgers, ou Mme Fischer, nous tiennent un discours Vert, avec le langage des Verts, la liturgie verbale des Verts, je n'y vois aucun inconvénient. Ils ont leurs idées, les assument, c'est la vie démocratique.
     
    Que les gens du PLR (pas tous, Dieu merci) nous reproduisent le même discours, avec le même charabia, le même sabir, "urgence climatique", "neutralité carbone", alors là je vois rouge.
     
    Que les radicaux nous parlent de l'Etat ! Ils ont fait la Suisse moderne ! Que les libéraux nous parlent de la responsabilité individuelle ! C'est passionnant, et ça va chercher jusque dans les textes (sublimes) de Martin Luther ! Que les droites suisses nous parlent de leurs valeurs, à elles ! Plutôt que de plagier misérablement, par peur de déplaire, les mots de leurs adversaires.
     
     
    Pascal Décaillet