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Sur le vif - Page 265

  • Décevant, M. Dal Busco !

     
    Sur le vif - Jeudi 20.05.21 - 15.03h
     
     
    La circulation redevient insupportable à Genève, on sent la fin de crise. Le lundi 31 mai, le jour même où les bistrots rouvriront, le Pont du Mont-Blanc transformera Genève en enfer. Rafraîchissante coïncidence.
     
    Il eût été trop simple, M. Dal Busco, de commencer les travaux pendant la crise Covid, alors que la circulation était moins pesante, sur Genève.
     
    Il eût été trop simple de les commencer au début de l'été, laissant ainsi aux Genevois le répit de juin.
     
    Il eût été trop simple d'éviter le collusion avec le redémarrage de l'économie.
     
    Les Genevois, M. Dal Busco, ne vous reprochent pas d'entreprendre des travaux sur le Pont du Mont-Blanc.
     
    Mais une quantité d'entre eux ne supportent plus le manque de coordination, de recul, de vision d'ensemble, de vos décisions. Elles tombent, l'une après l'autre, comme des couperets successifs. On ne sent ni empathie pour le brave automobiliste moyen, ni largeur de vue. Juste des ukases, égrenés sans état d'âme.
     
    C'est décevant, M. Dal Busco. Très décevant. Le Docteur Faust avait vendu son âme au Diable. Auriez-vous vendu la vôtre à la doxa des Verts ?
     
     
    Pascal Décaillet

  • D'abord les nôtres !

     
    Sur le vif - Vendredi 14 mai 2021 - 10.31h
     
     
    La situation économique extraordinairement difficile dans laquelle va s'installer la Suisse post-Covid va vous imposer des choix de survie.
     
    Au premier plan d'entre eux, s'imposera tout naturellement une régulation draconienne des flux migratoires. Le concept "D'abord les nôtres" sera de moins en moins contesté, l'idée s'imposera doucement, de même que la préférence cantonale, à Genève, a progressivement conquis les consciences, ces dix dernières années.
     
    Des secteurs comme l'hôtellerie-restauration, le transport aérien, sont exsangues, parmi hélas beaucoup d'autres. Il faudra une solidarité nationale. Les Suisses y sont prêts. Mais une majorité d'entre eux exigeront que l'aide parvienne en absolue priorité à ceux d'ici, ceux qui depuis des décennies ont fait ce pays, ceux qui ont travaillé toute leur vie pour sa prospérité. Avec une attention toute particulière au régime des retraites. Et à la diminution des charges sur les classes moyennes.
     
    Nulle relation internationale de la Suisse, nulle politique extérieure, notamment face à l'Union européenne, nulle cléricature de diplomates, ne pourra faire l'économie de cette exigence ascendante, puissante, tellurique, de l'opinion publique suisse : d'abord les nôtres.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Penthes, un lieu où doit souffler l'esprit !

     
    Sur le vif - Mardi 11.05.21
     
     
    Je suis, depuis des décennies, un amoureux du Château de Penthes, comme je le suis, depuis ma plus tendre enfance, du Jardin Botanique. J'ai passé mes premières années dans le quartier, j'y ai grandi, j'en connais personnellement chaque arbre. Puis, j'ai vécu ailleurs. Et, depuis 28 ans, à nouveau à l'endroit de ma naissance.
     
    Depuis un quart de siècle, j'accomplis toujours la même boucle, environ quatre kilomètres, en passant exactement aux mêmes endroits, qui sont ceux de mon enfance : Parc Mon-Repos, Jardin Botanique, Château de Penthes, avenue de la Paix, Parc de l'Ariana, Nations, puis retour vers le Parc Mon-Repos.
     
    Je ne veux pas entrer ici dans les bisbilles entre l'Etat et telle Fondation, pour les différentes affectations du Château et de ses dépendances.
     
    Amoureux fou de Genève, et notamment de cette Rive droite qui mérite davantage de culture, de reconnaissance et de mémoire, je ne puis imaginer qu'un Domaine aussi sublime que celui de Penthes puisse échoir à d'autres fins que celles du Patrimoine, de la culture, du débat citoyen, de la vivacité de l'esprit, de la puissance des arts. Il faut que Penthes, pour reprendre la très grande phrase de Maurice Barrès, soit de ces lieux où souffle l'esprit.
     
    J'ajoute une chose : le Domaine de Penthes est d'une telle beauté qu'il doit appartenir à tous les Genevois. Le Parc doit impérativement demeurer public. Les dépendances du Château doivent être affectées à l'élévation, voire la sublimation, du niveau culturel du plus grand nombre. Musées, expositions, débats d'actualité, fureur du verbe, puissance des arguments, idées nouvelles. Pas de poussière, par pitié : juste la lumière.
     
    J'ai dit "le plus grand nombre". En clair, tous les Genevois. Le peuple. Accès gratuit. Temple de la connaissance. Respect de la nature et du silence. Oui, l'esprit doit souffler. Et cette petite brise, entre les ramées des arbres centenaires, doit s'entendre comme un signe des dieux. Jusque sur Jupiter.
     
     
    Pascal Décaillet