Sur le vif - Jeudi 28.10.21 - 16.13h
Et une nouvelle manif, annoncée joyeusement pour ce samedi ! Une de plus ! Plus un seul week-end sans des cortèges de gauche, en plein centre-ville, histoire de bien emmerder les dizaines de milliers de familles d'honnêtes gens, dont le samedi après-midi est le seul moment de la semaine pour faire les grandes courses, en voiture.
Juste pour emmerder ? Et comment ! Ils pourrissent la vie des braves gens avec leurs cortèges, tous les samedis. Et personne n'ose rien dire. Et la police, bien brave, nous envoie la carte des zones perturbées, en nous annonçant l'enfer pour les automobilistes. Comme si c'était un fait accompli, inéluctable, irréfutable. Comme s'il n'existait aucune marge de manœuvre pour l'autorité, face aux braillards.
Cette situation ne peut plus durer. Il y a, à Genève, sur un demi-million d'habitants, un maximum de quinze mille personnes - toujours les mêmes - qui constituent un réservoir d'habitués pour les manifs. Ils adorent être dehors, à brailler derrière des banderoles. Il y en a donc 485'000 qui ne manifestent jamais !
Ces 485'000, il faut qu'ils se fassent entendre. Pourquoi devraient-ils se laisser pourrir la vie, tous les week-ends, par une minorité hurlante ?
Quant à nos autorités, quel courage ! Surtout ne pas apparaître comme des censeurs. Toujours laisser faire. Surtout ne tenir aucun compte de la colère montante du peuple, ces classes moyennes qui, toute la semaine, se lèvent le matin pour aller bosser. Et le samedi, ont absolument le droit de prendre leurs voitures pour faire leurs courses. Ils paient pour cela, à longueur d'années, les taxes et impôts nécessaires. Ils n'ont aucune leçon à recevoir des braillards du samedi.
Pascal Décaillet