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Sur le vif - Page 255

  • Le nouvel étalon de l'extase

     
    Sur le vif - Lundi 22.03.21 - 10.26h
     
     
    Un gouvernement de gauche serait une catastrophe pour Genève.
    La dette, déjà pléthorique, deviendrait apocalyptique. Il faudrait des générations pour la rembourser.
     
    Des sommes monstrueuses engagées dans des "investissents" keynésiens complètement foireux, du sous New-Deal idéologique, repeint en vert : "Nous allons devoir nous endetter massivement (sic !) pour la rénovation des bâtiments". Ça fait envie !
     
    Des milliards engloutis pour des assistés. L'esprit d'entreprise, tué. Une fonction publique pléthorique. Des milliers de contrôleurs pour contrôler d'autres contrôleurs. L'apparatchik en perpétuelle floraison printanière.
     
    Ultra-féminisme, ultra-climatisme, érigés en religion d'Etat. Le cloaque inclusif accroché à la légèreté ailée de notre langue française. Partout, des "collectifs", des meutes, des milices de la morale, qui déboulent et qui déferlent.
     
    L'Instruction publique devenue gardiennage. Le renoncement à toute transmission. Féminisme et climatisme enracinés dans les caboches, à coups de massue, par la Congrégation pour la Doctrine du Bien.
     
    Les frontières, ouvertes. Le "migrant", sanctifié. Le bon Suisse sédentaire, qui se bat depuis des générations pour construire ce pays, ridiculisé, chez lui.
     
    Le débat public, intellectuel, culturel, réduit à une bouillabaisse verbeuse sur les questions "de genre". Le point médian en nouvel étalon de l'extase.
     
    Et si cette élection complémentaire n'était, en vérité, qu'un bon vieux combat entre la droite et la gauche ? Un combat culturel, vous m'entendez !
     
    On la disait caduque, cette césure ? Foutaise ! Elle est plus vivace que jamais ! Elle touche notre culture. Elle touche notre raison d'être. Elle touche notre rapport à la langue, aux textes, à la transmission. Voulons-nous défendre ces valeurs ? Chacun est libre, en conscience.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Les vibrations acariâtres du Triste Sextuor

     
    Sur le vif - Dimanche 21.03.21 - 10.46h
     
     
    La presse dominicale, qu'on a connue plus transgressive dans la projection intellectuelle, se contorsionne pour savoir quel Département on pourrait bien "donner" à Pierre Maudet, en cas de réélection.
     
    A la vérité, Frères orangés, ne vous faites aucun souci à ce sujet. Si, par hasard, Pierre Maudet devait être réélu, ce qui est loin d'être fait à J-7, alors croyez-moi, il ne s'agira pas, pour le Triste Sextuor, de lui "donner" un dicastère. "Donner", oui, ce mot méprisant que vous osez, comme s'il s'agissait de statuer sur le nombre de miettes de pain qu'on jette à un moineau, ou sur la pièce que l'on concède à un mendiant, sur un parking de supermarché.
     
    Le Sextuor n'est pas propriétaire d'une parcelle, dont il n'aurait, à regret, qu'à bien vouloir laisser une partie, la plus infinitésimale possible, à l'enfant prodigue.
     
    Le Sextuor est au service du peuple, qui l'élit. Il doit avoir l'intelligence d'en percevoir les signaux.
     
    Si, par aventure, Pierre Maudet devait être réélu, après trois années où il fut pestiféré, alors ce sera beaucoup plus qu'une simple élection, beaucoup plus qu'un simple rapport mathématique entre lui et ses concurrents.
     
    Si Pierre Maudet est réélu, c'est un séisme. La voix du peuple, contre vents et marées, qui tonne, dans la nuée.
     
    Et il ne va pas réélire Maudet, le peuple, pour que le Triste Sextuor lui accorde, du bout des lèvres, un strapontin. Mais bel et bien, pour que le Conseil d'Etat fonctionne à nouveau à sept, sans la moindre injustice, ni la moindre inégalité, de l'un à l'autre.
     
    Si Pierre Maudet est réélu, ça n'est certainement pas lui qu'il s'agira d'avoir à l’œil. Mais les six autres ! Et, au premier chef, cette Présidente du Conseil d'Etat qui a multiplié les paroles pour dire à quel point toute collaboration avec le pestiféré lui pesait. En tirera-t-elle les conséquences ? Aura-t-elle, elle aussi, le courage de mettre son poste en jeu ?
     
    Il est un peu dommage que la presse orangée, toute à l'écoute des vibrations acariâtres du Sextuor, n'ait pas eu l'ampleur de vue de considérer la dimension tellurique, volcanique même, d'un retour du pestiféré.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Ecuries d'Augias, vite !

     
    Sur le vif - Vendredi 19.03.21 - 18.02h
     
     
    Que l'Université de Lausanne soit l'un des nids de gauchistes les plus fertiles et les plus douillets entre Palerme et Narvik, personne n'en a jamais douté. Et depuis des décennies ! Pas possible d'y faire trois pas, sans tomber sur un "chercheur en sciences sociales" qui veut déconstruire les stéréotypes, vous assomme avec de l'ultra-féminisme ou de l'ultra-climatisme, vous embrigade dans des "collectifs" à coucher dehors, vous pollue avec de l'inclusif et de l'épicène.
     
    Et ils osent, maintenant, venir se plaindre sur leur canal préféré, la RTS, parce que la Rectrice veut cadrer leurs prises de parole publiques. Quand je pense que ces lascars sont payés avec les deniers du contribuable !
     
    Il y a, en ces rupestres contrées où la diphtongue nasale se referme sur le désespoir du monde, des écuries d'Augias à nettoyer, et vite !
     
     
    Pascal Décaillet