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Sur le vif - Page 214

  • Bobos et gogos

     
    Sur le vif - Jeudi 14.10.21 - 13.50h
     
     
    Une crise d'approvisionnement énergétique majeure menace l'Europe, à commencer par son géant économique l'Allemagne, dont nous dépendons tous. C'est un phénomène de première importance, il va tous nous concerner. Et nos bons médias en sont encore à nous abreuver de questions "sociétales", bien chéries par les bobos bien douillets de nos villes de gauche, les cinglés du genre et les ineffables chercheurs en sciences sociales de l'Université de Lausanne. Et nos autorités, totalement déconnectées du réel, passent leur temps à nous rêver des "plans de relances", à coups de milliards, pour la "transition écologique".
     
    Avant de nous soucier de "transition", on pourrait peut-être s'assurer d'avoir, pour les mois qui viennent, allez disons pour cet hiver, les ressources et l'intendance disponibles pour assurer notre niveau de vie, la vitalité de notre économie, l'autonomie et la souveraineté énergétiques de notre pays. L'Allemagne revient au charbon, indissociable de son Histoire depuis la conquête de la Silésie par Frédéric II. La France revient au nucléaire. Ca, c'est du concret, du palpable, du réel.
     
    Mais cette vision des bobos et des gogos ! Ces délires dépensiers au service d'une idéologie ! Cette hiérarchie des priorités, je la refuse, depuis toujours. Je m'intéresse aux sujets qui touchent le plus grand nombre, à commencer par la vie quotidienne des classes moyennes, le pouvoir d'achat des ménages, l'étouffement par la fiscalité du travail. Les classes moyennes, oui ! Celles qui bossent, comptent leurs sous pour leur chauffage et leur essence. Ces gens-là, dans leur immense majorité, sont mentalement à des milliers de lieues marines des questions de genre. Ces classes moyennes, dont commence à sourdre une colère noire, imprévisible quant à ses effets, peut-être un jour dévastatrice.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Adieu Faubourgs ! Bonjour tristesse !

     
    Sur le vif - Jeudi 14.10.21 - 10.01h
     
     
    Le MCG vote avec la gauche, en Commission des Finances, et permet l’entrée en matière sur le Budget 2022 ! Un Budget caricatural de la gauche dépensière, celle qui jette par les fenêtres l’argent des contribuables des classes moyennes.
     
    Ce Budget se devait d’être extirpé à la racine, copie sèchement renvoyée à un gouvernement irresponsable, tout juste bon à dilapider le fruit du travail des Genevois. Ce qu’a fait, à juste titre, la droite. C’est cela, une non-entrée en matière ! Un signal fort, qui s’apparente à une motion de censure.
     
    Le MCG ! Ce parti est devenu totalement illisible. Gouvernemental, jusqu’à l’os. Les doigts sur la couture du pantalon. De sa capacité de protestation, sa gouaille, sa fougue des premières années, celle qui fleurait la rugosité joyeuse des Faubourgs, il ne reste plus rien. Le peuple n’aime pas les slalomeurs. Sanction : printemps 2023.
     
     
    Pascal Décaillet

  • L'atelier de création

     
    Sur le vif - Mercredi 13.10.21 - 15.52h
     
     
    Quand je rencontre un artiste, tous domaines confondus (mais je n'ai de compétences, à part l'Histoire, qu'en littérature et en musique), je ne veux pas l'interroger sur son paraître. Ni sur son cirque médiatique, s'il en a un. Ni sur les polémiques politiques du moment, je reçois assez de politiciens à longueur d'année.
     
    Non. Je creuse, en profondeur, en amont de l'interview, ce qu'il a artistiquement commis. Je m'intéresse à la manière. Au style. A la technique de travail, avec le maximum de précision dans ma curiosité. Ce que j'aime, immensément, c'est que la conversation s'engage sur l'atelier de travail. Jusque dans les moindres détails.
     
    Bref, je m'intéresse à l'art lui-même. La qualité de fabrication. Je pose des questions très concrètes sur le travail de la matière. Et l'artiste, je crois, est heureux de pouvoir parler de cela, car pour lui c'est l'essentiel.
     
    Et moi, infiniment honoré d'avoir pu m'inviter, quelques minutes, ou dizaines de minutes, mais en amont bien plus longtemps, parfois des années de ma vie, dans l'atelier de l'artiste. La seule chose qui compte pour moi, c'est son acte de création, sa singularité, en aucun cas son paraître. Ni ses avis sur la marche du monde.
     
     
    Pascal Décaillet