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Sur le vif - Page 218

  • Le Vert est dans le fruit de la spéculation

     
    Sur le vif - Vendredi 01.10.21 - 09.02h
     
     
    Je vais vous dire ce que nous préparent les Verts, à Genève, avec leur « plan d’investissements massifs dans la transition écologique » (5,9 milliards, dont nous n’avons pas le moindre centime).
     
    Ils nous préparent exactement le même coup qu’avec le CEVA. Pour faire passer la pilule, ils vont s’assurer de la complicité des milieux professionnels, à Genève, qui pourront voir dans ces futures commandes une aubaine de bonnes affaires.
     
    Ils vont aussi s’assurer du financement, par l’emprunt. Certains Verts, à Genève, au plus haut niveau, sont particulièrement décomplexés dans leurs relations avec les financiers. Que ces derniers soient plutôt libéraux, ou en tout cas partisans des formes les plus libérales de l’économie, ne leur pose aucun problème. Les magistrats Verts ne sont pas issus de la lutte des classes, et laissent les ultimes reliques du marxisme à leurs alliés socialistes ou de la gauche dure.
     
    Enfin, ils vont faire croire aux Genevois que les travaux seront attribués aux entreprises locales. Comme pour le CEVA. On a vu le résultat.
     
    Citoyen de la République, je dis simplement non. Non à cette répétition de la farce CEVA. Non à cette alliance entre catastrophisme climatique et spéculation. Non au recours à des milliards d’emprunt public supplémentaires, alors que nous sommes déjà le Canton le plus endetté de Suisse.
     
    Genève n’a absolument pas besoin d’un « plan massif d’investissements verts ». Elle a besoin d’austérité, de rigueur, d’une extrême prudence dans l’usage des deniers publics, d’une baisse de la pression fiscale sur les classes moyennes, d’un DIP qui cesse de créer des postes supplémentaires.
     
    En clair, pas de New Deal. Pas de relance keynésienne. Pas d’emprunt. Remboursement de la dette. Fin des déficits. Amaigrissement de la fonction publique. Pas un seul centime d’impôt nouveau. Énergies centrées sur les PME. Priorité absolue aux entreprises locales. Réduction des flux migratoires. Valorisation de l’apprentissage. Ça n’est pas un programme à la mode. Mais c’est notre seule voie de salut.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Pas un seul centime pour l'Union européenne !

     
    Sur le vif - Jeudi 30.09.21 - 15.22h
     
     
    Revoici la colossale foutaise du "milliard de cohésion" ! La Suisse n'est pas dans l'Union européenne. Il n'est pas question qu'un seul centime venant des contribuables suisses serve à alimenter la "cohésion" interne à ce club.
     
    Je dis bien : "venant des contribuables". Maintenant, si le grand patronat de notre pays, qui a tant voulu la libre circulation, et tant soutenu la philosophie ultra-libérale du libre échange, entend, pour continuer ses petites affaires, mettre le prix exigé par le chantage européen, c'est son problème. Il a sans doute une cagnotte, un "fonds de cohésion". Qu'il passe à la caisse ! Mais les contribuables suisses, non !
     
     
    Pascal Décaillet

  • Et les tombeaux des morts, offerts au ciel qui pleure

     
    Sur le vif - Mercredi 29.09.21 - 15.48h
     
     
    La France décline. Elle perd de son influence dans le monde, et - ce qui est beaucoup plus grave - en Europe. Sur le continent, en cet automne 2021, elle est totalement larguée par l'Allemagne. La vitalité économique de cette dernière est tout simplement époustouflante, celle de la France est à la peine.
     
    Ca n'est pas tout, hélas. La France a perdu le pouvoir d'arbitrage qui était le sien à l'international, elle survit par de beaux éclats, des reliques étincelantes de sa puissance de naguère, mais elle vieillit, elle s'essouffle, elle se mire dans son passé, en effet prestigieux, elle se raconte son Histoire, assurément incomparable, les plus cultivés revivent les guerres de la Révolution et de l'Empire, les ploucs et les crétins se contentent de déboulonner les statues.
     
    La France est morte, c'était en mai-juin 1940. Cette défaite-là, elle ne s'en est jamais remise. Elle s'est arrangée avec l'Histoire, croit sincèrement avoir été dans le camp des vainqueurs en 1945, elle n'y usait que de vieux strapontins claudicants.
     
    La France est morte, elle a revécu avec de Gaulle. Et puis, comme tous les morts, elle a mis son génie à hanter nos nuits, nourrir nos rêves, surexciter nos passions, halluciner nos mémoires. Car la mémoire, c'est l'imagination, exercée sur le passé. Les plus cultivés ont vu resurgir quarante Rois, puis la République, la Nation en masse, Valmy, Arcole et Rivoli. Les ploucs et les crétins se contentent de hausser les épaules, sous le merveilleux prétexte "qu'ils n'étaient pas nés", donc cela ne les intéresse pas.
     
    La France est morte, elle se relève parfois, elle retrouvera sans doute un jour sa grandeur. Mais aujourd'hui, le jeu de miroirs nauséabond des chaînes en continu, avec la valse des chroniqueurs parisiens qui s'invitent entre eux, se haïssent, se lacèrent, est une danse au pays des morts. Déjà, ils sont de l'autre côté, feignent de l'ignorer, ils croient vivre, déjà pourtant ils ne sont plus.
     
    La France est morte, l'Allemagne vit. C'est aussi simple, aussi terrible que cela. La France se mire, l'Allemagne produit, invente, imagine. La France se hante. L'Allemagne se projette. Terrible déséquilibre, comme l'un des deux piliers d'une Cathédrale qui serait, face à l'autre, en voie d'effondrement.
     
    Reste la nef, à ciel ouvert. Et les tombeaux des morts, offerts au ciel qui pleure.
     
     
    Pascal Décaillet