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Liberté - Page 581

  • Weltwoche Nr 42 - Hölderlin, Handke !

     
     
     
    Kurz und klar, Donnestag, den 17.10.19 - 13.44 Uhr


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    Weltwoche von heute, Donnerstag, den 17. Oktober 2019 - Vier Seiten über Friedrich Hölderlin (250. Geburtstag am nächsten 20. März, 2020, und jetzt eine grandiose Biografie von Rüdiger Safranski, die ich so früh wie möglich lesen werde). Und zwei Seiten über Nobelpreis Peter Handke. An alle diejenigen, die sich für die deutsche Literatur interessieren, möchte ich diese Nummer 42 herzlich empfehlen !

    Pascal Décaillet

    PS - Eine Erinnerung, natürlich (wie könnte es anders sein ?), an meinen ehmaligen Professor Bernhard Boeschenstein (1931-2019). Von ihm - und niemandem anderen - hatte ich zum ersten Mal, Ende 1976, von Friedrich Hölderlin gehört. Dafür, auch für Paul Celan, bleibe ich diesem unvergleichbaren Germanist ewig dankbar.
  • Verts : l'insoutenable légèreté !

     

    Sur le vif - Jeudi 17.10.19 - 08.40h

     

    Hallucinante irresponsabilité financière des Verts ! Ils refusent le budget, non parce que ce dernier est déficitaire et creuse la dette, ce qui serait une sérieuse raison. Mais parce qu'on ne DÉPENSE pas assez pour le climat !

    Mais dans quel monde vivent-ils ? Sur quelle planète ? Quel respect ont-ils de l'argent des contribuables ? Quelle considération portent-ils aux classes moyennes, prises à la gorge par une fiscalité totalement confiscatoire ? Quelle attention vouent-ils aux petits indépendants, qui payent seuls l'intégralité de leur AVS, financent seuls leurs retraites, et en plus doivent payer celles des fonctionnaires, oui les centaines de millions de la CPEG !

    Portés par la mode et le tintamarre climatique de cet automne de folie électorale, les Verts vont marquer des points dimanche. Oui, ce parti-là, avec son insoutenable légèreté !

    Certains, éternellement habités par l'attrait du pouvoir, la tiédeur courtisane, le doux zéphyr des modes, les cajolent et les encensent. Eh bien moi, au moment où ils vont pavaner, je demeure fidèle à mes valeurs. J'ose dire qu'ils ont éhontément récupéré le thème climatique pour engranger des voix, comme ils l'avaient fait avec Fukushima en 2011. Je le dis, parce que c'est tout simplement la vérité.

    Parce que pour ma part, je n'ai jamais cherché, de toute ma vie, ni à être élu, ni surtout à plaire à qui que ce soit. Je dis ce que je pense, ce à quoi je crois. Et rien, ni personne, ni les censeurs, ni les millions parfumés du Grand Horloger, ni les pressions des Frères, ni les manigances des réseaux de l'ombre, ne pourront m'en empêcher.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Genève, demeure à taille humaine !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 16.10.19

     

    Genève est une ville extraordinaire. Et son canton, parfaitement circonscrit par les barrières naturelles que sont le Jura, le Salève, les Voirons, ne l’est pas moins. Une ville, à la fois comme un aboutissement, celui du Rhône surgi du lac, et comme une renaissance : ayant, un temps, confondu son identité avec celle du Léman, le fleuve redevient fleuve, assume son destin de cours d’eau, à travers le Jura, puis Lyon, Valence, Arles, jusqu’à la Camargue. Comme il existe des autels sur les chemins de piété, Genève constitue une étape, dans la procession fluviale. Être natif de cette ville, hors du commun, nous oblige face à l’avenir. Nous devons certes la faire évoluer, c’est la mission des architectes et des urbanistes. Mais en aucun cas nous ne devons la dénaturer.

     

    Prenez n’importe quelle photo aérienne : le miracle de Genève, c’est cet équilibre, qui relève de la pureté trigonométrique, entre le développement de la ville, puis des communes suburbaines, avec les zones vertes, forêts ou campagne. Genève a besoin de densité, et sans doute d’un peu d’élévation (sans sombrer dans le syndrome de Babel), mais aussi de verdure, de respiration. Nous avons besoin d’aimer notre ville, mais nous devons sentir, pour toujours, la providentielle proximité de la vie naturelle. Les oiseaux migrateurs, le long du Rhône. La douceur de nos sous-bois. La vitalité de nos champs, matriciels, nourriciers. Chaque habitant de Genève sera prêt à accepter une ville dense, à condition qu’il se sache à quelques minutes de la campagne. Faute de quoi, la croissance deviendra l’enfer.

     

    Je n’invite pas ici à la décroissance, suis moi-même un petit entrepreneur et sais à quel point tout est fragile. Mais j’invite à une croissance humaine, mesurée, totalement respectueuse de l’environnement, faune et flore, cours d’eau, biotopes. Nulle entreprise humaine se pourra construire sa réussite sur la destruction des équilibres naturels. A cet égard, il convient de se méfier comme de la peste d’une certaine idéologie libérale de la croissance, considérant cette dernière comme une simple courbe mathématique, tendant vers l’infini. Non, la croissance a ses limites ! Elles sont celles de la vie, du respect, de la mise de l’humain (et non du profit) au centre de tout. Si vous en avez le temps, je vous invite un lire un texte majeur, Rerum Novarum (rassurez-vous, il existe en français !), lumineuse Encyclique de Léon XIII, publiée en 1891, sur la nécessité de contenir la modernité. A l’époque, il s’agissait par exemple d’empêcher que les enfants travaillent dans des mines, c’était aussi le combat, magnifique, des socialistes.

     

    Je rêve d’une Genève belle et densifiée, dans la ceinture urbaine, avec le génie et les matériaux des architectes de demain, mais inscrite au milieu d’un écrin de verdure qui doit être considéré comme un sanctuaire. Inventer l’urbanisme des générations à venir, c’est dessiner une ville qui soit la ville, entourée d’une campagne sauvée. Vaste programme, passionnant et tellement stimulant. Excellente semaine !

     

    Pascal Décaillet