Liberté - Page 336
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Les braillards du samedi
Sur le vif - Jeudi 21.10.21 - 09.09hPlus un seul week-end sans les braillards des manifs ! Je hais ce mode d’expression, y compris pour des causes que je partage. Je le hais depuis toujours, et dans tous les cas.La rue, en Suisse, ça n’est pas la démocratie, qui exige la mise en œuvre de moyens organiques : le peuple qui vote, par exemple. L’initiative. Le référendum. Mais pas hurler derrière des banderoles. Le démos, contre le pléthos.La rue, c’est un précipité de vociférations, des slogans scandés comme dans les sectes, la prise en otage de l’espace public, bloquer la circulation, emmerder les gens, avec la bénédiction d’autorités terrifiées à l’idée d’apparaître comme des censeurs.La rue, c’est le degré zéro du courage individuel. On s’abrite derrière le charivari collectif. Depuis l’enfance, je hais cela, et le verbe est encore bien faible pour exprimer la puissance de mon rejet.Mes propos déplaisent ? Eh bien, déplaisons !Pascal DécailletLien permanent Catégories : Sur le vif -
De grâce, empoignons les vrais problèmes !
Commentaire publié dans GHI - Mercredi 20.10.21
Primes d’assurance maladie. Fiscalité étouffante. Taxes. Coût de la vie. Pouvoir d’achat. Retraites. Emploi des jeunes. Apprentissage. Statut des seniors. Prix de l’essence. Prix des médicaments. Loyers. Prix des combustibles de chauffage. Tels sont les vrais problèmes, et les vraies préoccupations, de nos compatriotes. Ces soucis-là, ce sont ceux des classes moyennes, celles pour lesquelles je me bats, depuis tant d’années. Les gens qui travaillent ! Ils ne sont ni des assistés, ni des nababs. Ils sont entre les deux, et constituent la masse la plus importante de notre population. Des gens honnêtes, ponctuels, fiables, de vraies qualités suisses, dont nous n’avons absolument pas à rougir. Pour ma part, j’aime ces qualités-là, je ne supporte pas les margoulins, les traficoteurs, les spécialistes du système D. J’attends de mes contemporains qu’ils aient de la compétence dans leur métier, de la rigueur, de l’exactitude, qu’on puisse leur faire confiance, qu’ils soient aimables, et ne passent pas leurs samedis à vociférer dans les rues derrière des banderoles idéologiques. Bref, j’aime les gens sérieux.
Les classes moyennes ! Celles qui n’en peuvent plus d’être fiscalisées sur leur travail, la sueur de leur front, sans jamais toucher la moindre subvention. On attend d’elles, au fond, qu’elles marchent ou qu’elles crèvent. Elles n’intéressent pas les municipalités de gauche des grandes villes suisses, comme Genève. Elles ne constituent pas, à leurs yeux, une clientèle idéologiquement intéressante. Elles n’intéressent pas non plus, de l’autre côté de l’échiquier, les golden boys de l’ultra-libéralisme, ceux qui montent à Berne pour défendre le système financier mondialisé, et ne se soucient que fort lointainement des idées de nation, de patrie, de communauté d’appartenance. La Bourse, tel un Veau d’or, est leur religion.
Alors de grâce, amis lecteurs, empoignons les vrais problèmes ! Ne nous laissons pas aveugler par le brouillard idéologique des chercheurs en sciences sociales de l’Université de Lausanne, ces gens qui sont chez eux, à longueur de journées, dans les émissions « sociétales » de la RTS. Ne nous laissons pas enfumer par le jargon et la ridicule préciosité autour des « questions de genre », autour de la couleur de la peau, autour de la relecture culpabilisante de notre Histoire. Non, non, et non ! Nous avons mieux à faire que sombrer dans ce mimétisme idéologique, où tous disent la même chose, avec désespérément les mêmes mots, la même liturgie, « injonctions », « déconstruction ». Laissons ces bavards pérorer entre eux, et prenons en mains les préoccupations de l’immense majorité de notre population. Elles tournent autour du niveau de vie, de la prédation de nos biens par l’impôt, du coût des matières premières. Bref, la fin du mois, avant la fin du monde. Je vous appelle ici à la résistance intellectuelle. Ne vous laissez pas faire. Plaidez vos vrais problèmes. Pas ceux d’une petite clique, emmurée dans ses salons virtuels, aucunement représentative du plus grand nombre.
Pascal Décaillet
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L'Etat qui nous plume et nous fait les poches, ça suffit !
Sur le vif - Mercredi 20.10.21 - 07.45hBravo à l’UDC et au MCG, dont l’initiative sur l’imposition des véhicules à moteur permet un moratoire (tant qu’elle n’est pas votée) sur le projet délirant du Conseil d’Etat de faire encore plus les poches des classes moyennes genevoises !Plus un seul centime d’impôt supplémentaire, ni de taxe, ni d’une quelconque trouvaille prédatrice de l’exécutif, ne doivent être acceptés, tant que l’Etat n’aura pas drastiquement réduit son propre train de vie.La droite est, si elle le veut, nettement majoritaire au Parlement, ne parlons pas du peuple. La folie dépensière du Conseil d’Etat, ça suffit. La Sainte Alliance de la Finance et du Climat pour plumer les classes moyennes, ça suffit. Les états-majors pléthoriques du DIP, ça suffit. Le clientélisme de gauche en Ville, ça suffit. Les plans de relance à coups de milliards, délires théoriques de bobos urbains, ça suffit.L’argent de l’Etat, c’est celui du peuple. Chaque centime compte. Les classes moyennes n’en peuvent plus, elles étouffent. Le temps de la rigueur, de la saine gestion et de l’austérité est venu.Pascal DécailletLien permanent Catégories : Sur le vif