Liberté - Page 339
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Adieu Faubourgs ! Bonjour tristesse !
Sur le vif - Jeudi 14.10.21 - 10.01hLe MCG vote avec la gauche, en Commission des Finances, et permet l’entrée en matière sur le Budget 2022 ! Un Budget caricatural de la gauche dépensière, celle qui jette par les fenêtres l’argent des contribuables des classes moyennes.Ce Budget se devait d’être extirpé à la racine, copie sèchement renvoyée à un gouvernement irresponsable, tout juste bon à dilapider le fruit du travail des Genevois. Ce qu’a fait, à juste titre, la droite. C’est cela, une non-entrée en matière ! Un signal fort, qui s’apparente à une motion de censure.Le MCG ! Ce parti est devenu totalement illisible. Gouvernemental, jusqu’à l’os. Les doigts sur la couture du pantalon. De sa capacité de protestation, sa gouaille, sa fougue des premières années, celle qui fleurait la rugosité joyeuse des Faubourgs, il ne reste plus rien. Le peuple n’aime pas les slalomeurs. Sanction : printemps 2023.Pascal DécailletLien permanent Catégories : Sur le vif -
L'atelier de création
Sur le vif - Mercredi 13.10.21 - 15.52hQuand je rencontre un artiste, tous domaines confondus (mais je n'ai de compétences, à part l'Histoire, qu'en littérature et en musique), je ne veux pas l'interroger sur son paraître. Ni sur son cirque médiatique, s'il en a un. Ni sur les polémiques politiques du moment, je reçois assez de politiciens à longueur d'année.Non. Je creuse, en profondeur, en amont de l'interview, ce qu'il a artistiquement commis. Je m'intéresse à la manière. Au style. A la technique de travail, avec le maximum de précision dans ma curiosité. Ce que j'aime, immensément, c'est que la conversation s'engage sur l'atelier de travail. Jusque dans les moindres détails.Bref, je m'intéresse à l'art lui-même. La qualité de fabrication. Je pose des questions très concrètes sur le travail de la matière. Et l'artiste, je crois, est heureux de pouvoir parler de cela, car pour lui c'est l'essentiel.Et moi, infiniment honoré d'avoir pu m'inviter, quelques minutes, ou dizaines de minutes, mais en amont bien plus longtemps, parfois des années de ma vie, dans l'atelier de l'artiste. La seule chose qui compte pour moi, c'est son acte de création, sa singularité, en aucun cas son paraître. Ni ses avis sur la marche du monde.Pascal DécailletLien permanent Catégories : Sur le vif -
Révolution conservatrice
Commentaire publié dans GHI - Mercredi 13.10.21
Qui sera le prochain Président de la République française ? La réponse est simple : on n’en sait rien ! Nul d’entre nous, à six mois de l’échéance, ne peut prévoir ce que les Français voteront. Six mois, en politique, c’est une éternité. Le favori des sondages, en octobre, n’a aucune garantie de devenir, au printemps suivant, le locataire de l’Elysée. C’est comme le Conclave : celui qui y entre Pape en ressort Cardinal.
Une élection à la Présidence, en France, se joue dans toutes dernières semaines, parfois même dans les derniers jours. Les mouvements de l’opinion de l’automne précédent, même fracassants, sont alors fort éloignés dans la tête des gens : il faut laisser la campagne se faire, elle est par nature imprévisible, nul ne sait ce qu’elle nous réserve.
Ça, c’est pour les hommes et les femmes. Mais il y a aussi les idées. Là, c’est une autre affaire : les grands thèmes qui tétanisent cette pré-campagne d’automne, il faudra bien les prendre en compte. Le retour aux nations. La souveraineté. L’immigration. Le besoin d’une école forte, exigeante, rassembleuse, exemplaire. Quel que soit le futur élu, au printemps 2022, il devra tenir compte de ce tournant idéologique. La France des années à venir devra compter sur le grand retour de valeurs conservatrices, attachées aux frontières, aux traditions, profondément sceptiques sur l’Union européenne. Cette Révolution conservatrice, dont nous parlons tant, ici, depuis des années, le futur Président français, quel qu’il soit, ne pourra en aucun cas l’ignorer.
Pascal Décaillet
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