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Liberté - Page 1291

  • Simonetta, Blanche Neige, les méchants nains

     

    Sur le vif - Jeudi 01.09.11 - 07.59h

     

    Le patron de l'Office fédéral des migrations viré avec effet immédiat, dans une atmosphère de mystère, sans qu'on en sache plus, à sept semaines des élections fédérales. Et comme par hasard, ce matin, le Tages Anzeiger, le quotidien de la gauche bien pensante zurichoise, nous annonce triomphalement que Christoph Blocher était au courant. Et déjà, l'OSAR qui hurle au scandale. Et Amnesty aussi. Et l'OSAR, et Amnesty, orchestrés en boucle ce matin par les ondes publiques. Et une écrivaine « populaire » de gauche, en méconnaissance absolue du dossier, qui renchérit. Elle est pas belle, la vie ? Elle est pas simple ? Raide, linéaire, orthonormée : il y a une sainte qui fait le ménage, une sorte de Blanche Neige dans la maison des nains. Il y a un sale type qui a mal ait son boulot. Et il y a, tout au bout de la chaîne, le parrain de tous les sales types, celui qui « savait ». Et qui a tout couvert.

     

    Vous ne trouvez pas qu'il tombe rudement bien, ce licenciement ? Au moment où la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga est sérieusement remise en cause pour les flottements de sa propre gestion, n'est-ce pas une fantastique aubaine que d'offrir au public un inespéré maillon faible au sein de ses services ? Et du coup, les « mauvais gestionnaires » de l'asile, ce ne sont pas les socialistes, ni d'ailleurs une Eveline Widmer-Schlumpf que bizarrement personne ne cite dans l'affaire, mais évidemment l'ogre Blocher. Donc, l'UDC. Donc, l'adversaire électoral du 23 octobre. La ficelle est grosse. Enorme. Et ça marche. Bravo, Blanche Neige.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Le Climatique : petite méforme passagère ?

     

    Su le vif - Mercredi 31.08.11 - 18.33h

     

    Pas très en forme, Ueli Leuenberger ! Plusieurs indices, dans l'intervention qu'il vient de livrer sur la RSR, nous amènent à penser que la président des Verts suisses ne traverse pas la période la plus dionysiaquement lucide de sa vie politique. Sans doute une baisse de tension passagère, liée aux apocalyptiques chaleurs de cette fin d'été. Un passage en bassin de refroidissement s'impose.

     

    Premier indice : pourquoi lui, d'ordinaire le plus courtois des hommes, fait-il preuve d'une telle agressivité face au coordinateur romand de l'UDC, Claude-Alain Voiblet, dans une discussion sur l'affaire qui secoue l'ODM (Office fédéral des migrations, dont le chef, Alard du Bois-Reymond, vient de se faire éjecter par Simonetta Sommaruga) ?

     

    Et puis, lors d'un débat face à Christophe Darbellay sur le plan du Conseil fédéral contre le franc fort revu à la baisse, Ueli Leuenberger donne, hélas, l'impression de fort mal connaître le sujet, alignant les approximations, venant nous parler d'énergies renouvelables dans un sujet n'ayant strictement rien à voir.

     

    Peut-être ce politicien - assurément le meilleur des hommes - traverse-t-il une crise thématique ? Le Climat fait moins recette. Fukushima, aussi. Et les élections approchent à grands pas. Et pas le moindre sujet de fin du monde, pour l'heure, à se mettre sous la dent.

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

  • Écouter Mme Perruchoud-Massy est un plaisir

     

    Sur le vif - Mercredi 31.08.11 - 08.38h

     

    Compétence. Précision dans les réponses. Mise en contexte. Absence totale de langue de bois. Elle parle le langage de l'économie, et tous comprennent. Ce fut un réel plaisir, ce matin, entre 0730h et 0800, au micro de Simon Matthey-Doret, d'entendre sur le RSR la Valaisanne Marie-Françoise Perruchoud-Massy. Docteur en économie, prof à la HES de Sierre, ex-candidate malheureuse (ah, ce fameux congrès de Plan-Conthey du 6 juin 2009, cauchemar de Christophe Darbellay !) à l'investiture du PDC du Valais romand pour le Conseil d'Etat. À Darbellay, les délégués (plus de 2000 !) avaient préféré Maurice Tornay. À Mme Perruchoud-Massy, Jacques Melly.

     

    Ce matin, tant sur les questions de franc fort que d'indices de satisfaction dans l'hôtellerie valaisanne, des réponses claires et pertinentes. Une maîtrise du discours, une précision dans les chiffres que pourraient lui envier bien des conseillères d'Etat, notamment du côté de Genève. En écoutant l'économiste valaisanne, on s'est mis à regretter, un peu, ou peut-être beaucoup, qu'elle ne joue pas un rôle davantage signalé. Pourquoi pas, une nouvelle fois, en politique ? Qui sait ?

     

    Pascal Décaillet