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Liberté - Page 1287

  • Police à pied et Vert à pied

     

    Sur le vif - Jeudi 08.09.11 - 23.00h

     

    Dans l'émission Forum d'hier, sur la RSR, le candidat Vert au Conseil des Etats flingue la police genevoise. À entendre ce candidat, les policiers seraient invisibles, toujours en voiture et pas assez à pied, toujours en retard. Bref, ne feraient pas leur boulot.

     

    On peut discuter de ces choses-là. Mais enfin, il est tout de même assez ahurissant d'entendre pérorer, comme s'il tombait de Sirius et n'avait aucune équation personnelle avec l'Histoire récente du canton, un homme qui a passé douze ans au plus haut niveau de responsabilités cantonales. Douze ans : jusqu'en 2009 !

     

    Pendant ces douze années - l'équivalent de ce que Jacques Chirac a passé à l'Elysée - qu'a fait, qu'a proposé, concrètement, cet éminent magistrat, en matière de sécurité ?

     

    Je cherche la réponse. Vous l'avez, vous ?

     

     

    Pascal Décaillet

     

  • Hommage

     

    Sur le vif - Mercredi 07.09.11 - 16.03h

     

    Micheline Calmy-Rey a été une bonne conseillère fédérale. On peut contester ses choix, mais au moins, des choix, elle en a faits ! Elle a été une ministre active, travailleuse, courageuse, aimant son pays, le servant au mieux de ses convictions. En une décennie, ou presque, d'activité au Conseil fédéral, on s'attire des ennemis, ce qui est la moindre des choses quand on fait de la politique. Micheline Calmy-Rey en aura eu beaucoup, surtout sur la fin, lorsque l'étau se resserrait : c'est la vie, le destin de tout ministre, le lot des choses humaines.

     

    Cette politicienne, surtout, a montré ce qu'on doit le plus attendre des politiques : du caractère. Une force de travail hors des normes, une connaissance précise et pointue des dossiers. Présidente à deux reprises, elle a su se montrer simple avec la population.

     

    Bien sûr, comme pour tous, il y aura un bilan. Un devoir d'inventaire, avec de grands succès, mais aussi des zones d'ombre, une photo avec le président iranien qui ne passe pas. Tout cela sera soupesé, décortiqué, l'avenir s'en occupera. Mais au final, se dessinera la stature, peut-être pas autant qu'un Tschudi, peut-être pas avec la même affection que pour un Ritschard, mais tout de même : une importante et respectable figure socialiste, dans l'Histoire suisse de l'après-guerre.

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

  • Ça ventile, au NOMES

     

    Sur le vif - Mardi 06.09.11 - 17.03h

     

    Inénarrable NOMES ! Suite à la décision de la Banque nationale suisse, aujourd'hui, de fixer un taux plancher liant le franc à l'euro, le Nouveau mouvement européen suisse diffuse un communiqué intitulé : « Combien de temps la Suisse pourra-t-elle se permettre d'avoir sa propre monnaie ? ». Un texte signé, entre autres, par le sympathique enragé de l'adhésion de la Suisse à l'UE, François Cherix.

     

    Un texte qui ressemble à un autogoal. L'immense majorité des Susses sont attachés au franc. Ils le sont, aussi, à la souveraineté de leur pays, ce qui ne signifie ni fermeture, ni isolement. Simplement, continuer de prendre notre destin en mains. Sans la moindre haine pour nos voisins. Mais sans vouloir - en l'état - nous inscrire dans une construction supranationale dont l'éclatant succès n'apparaît pas, pour l'heure, dans toute son évidence.

     

    Dans ces conditions, oui, M. Cherix : les Suisses, plus que jamais, veulent garder leur monnaie. La population de ce pays n'aime pas le discours sur la soi-disant inéluctable perte de souveraineté. De gauche comme de droite, dans les villes comme dans les campagnes, la grande majorité du pays répondrait à votre question : « Mais, pour longtemps, M. Cherix, pour très longtemps. Nous n'avons nulle envie que notre monnaie connaisse le destin de la drachme. Ni celui de l'euro ».

     

    Pascal Décaillet