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Liberté - Page 1285

  • Pan sur Ben Ali ! - Dans un fauteuil

     

    Sur le vif - Dans l'éclat du solstice - Mardi 21.06.11 - 10.02h

     

    En page 3 du Matin d'aujourd'hui, mon confrère Renaud Michiels fait preuve d'un époustouflant courage : il flingue Ben Ali ! Dans un papier finement titré « Il aurait pu avoir la décence de la fermer », il écartèle et vilipende l'ancien homme fort de Tunis, condamné hier par contumace, dans son pays, à 35 ans de prison.

     

    Pendant les longues années où M. Ben Ali était au pouvoir, on vous entendait, M. Michiels, sur la question tunisienne ? Les violations des droits de l'homme en Tunisie, vous en parliez ? Pardonnez-moi, mais votre philippique de ce matin, elle me rappelle un peu celle des résistants de la 25e heure, dans les Temps Modernes ou même Combat, au moment des procès de l'Epuration.

     

    On aurait beaucoup de plaisir, Cher Confrère, à découvrir chez vous la même virulence de plume contre les gens au pouvoir ici. Oui, chez nous ! Chez les lecteurs du Matin : à Lausanne, à Genève, par exemple. Ou même face à votre groupe de presse. Votre rédactrice en chef, ses options, ses choix rédactionnels, vous les attaquez, parfois ?

     

    Au plaisir de vous relire. Dans la pâleur orangée du matin.

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

  • Mon passage sur Médialogues - Ce matin

     

    Lundi 20.06.11 - 11.30h

     

    Mes confrères Thierry Fischer et Alain Maillard m'ont invité ce matin, en direct entre 0930h et 10.00h, à l'émission Médialogues, sur la RSR. Je les en remercie vivement et vous propose, ci-dessous, le lien de l'émission.

     

    Excellente journée à tous!

     

    PaD


    http://www.rsr.ch/#/la-1ere/programmes/medialogues/

  • Feuille d'Avis Officielle

     

    Sur le vif - Samedi 18.06.11 - 12.33h

     

    Les opposants au CEVA sont priés de ne plus s'opposer. Les recourants, de ne plus recourir. L'UDC, le MCG, de renoncer à être UDC, MCG. La Page invite la Marge à se dissoudre. Il n'y aurait plus que la Page. La Parole. Et elle nous annonce, avec la fierté d'airain des certitudes, que la France paiera. Que tout ira bien. Feuille d'Avis Officielle ? Non, enfin oui : édito de la Tribune de Genève, ce matin.

     

    Hier encore, ici, en re-publiant mon commentaire du 26 novembre 2009, je disais mon étonnement face à cet alignement sans faille de la presse locale, celle qui a pignon sur rue, derrière l'Arche Sainte du CEVA. C'est-à-dire, derrière qui ? Le club des cinq partis qui tiennent l'actuel Conseil d'Etat. Leurs prébendes, leurs petites et (concernant le CEVA, justement) très grosses affaires. Les acoquinés des cocktails en d'improbables nébuleuses nous fiançant, sans nous avoir d'ailleurs consultés, à la France voisine. Bref, le pouvoir en place.

     

    Bien sûr qu'il existe un pouvoir à Genève. Ceux qui font des affaires entre eux. Les commensaux, qui rotent leurs petits-fours, et leurs valets qui lèchent les miettes. La réalité de ce pouvoir, plus subtile que de se résumer à une droite ou une gauche, c'est la congruence et la connivence horizontales des uns avec les autres. On se connaît, on trinque, on s'épargne, on se tutoie. On projette la transversalité des commissions parlementaires sur l'ensemble de la vie politique : on dissout les divergences, on règne par l'indéchiffrable. Le drame de la buvette du Grand Conseil, je le répète, ça n'est pas que quelques illuminés, parfois, s'y castagnent. C'est, au contraire, qu'on s'y entend, le plus souvent, tellement bien.

     

    Ce petit monde, aux journalistes, il demande quoi ? Juste de lui foutre la paix. Vous pouvez attaquer Obama, l'Empereur du Japon, le Pape (on vous y encouragera même, vivement). Mais cette petite clique-là, vous ne la touchez pas. Ils se montrent en photos, entre eux, posent, affichent leurs connivences. Règnent par dilution, multiplication des présences, dix mille cocktails, mais une quinzaine de permanents, toujours les mêmes. L'existence précède l'essence, sauf celle de Guerlain, trucs, ficelles, trocs, combines, extase du nœud papillon. Dans l'air.

     

    Il n'existe pas, à Genève, de presse d'opposition. Il existe une presse aux ordres. A la botte. Une fois par semaine, elle se donne le droit de faire un peu d'humour. Le reste du temps, elle s'aligne.

     

    Pascal Décaillet