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Liberté - Page 1290

  • De qui Guy-Olivier est-il le second ?

     

    Sur le vif - Jeudi 01.09.11 - 19.12h

     

    Je ne sais quel adjectif utiliser pour qualifier la prestation, à l'instant, de Guy-Olivier Segond sur la RSR. A première vue, je dirais « psychédélique », parce que les syllabes me plaisent, de l'âme et du visuel, d'enivrantes essences de folie. De façon répétée, oui une récurrence aux confins du martèlement, cet homme, qui fut un jour grand, n'a cessé, à toutes les questions fort pertinentes de mes confrères-et-sœurs, de scander la même chose : « Il s'agit d'une élection à la Cour des Comptes ». Pour justifier son soutien, le 18 septembre, à Daniel Devaud plutôt qu'à Yves Nidegger.

     

    Guy-Olivier Segond a toujours considéré qu'il existait sur terre deux catégories d'individus : d'une part, la grand masse spongieuse des imbéciles ; d'autre part, lui. Nous prendre tous pour des cons est chez lui une seconde nature, on ne se refait pas. Nous ne rappellerons pas ici certaines antériorités du dossier, où se retrouvent un ancien juriste de Département devenu juge, un ancien collègue de parti et de Conseil d'Etat de GOS, M. Segond lui-même, et une triangulation, entre ces trois-là, que n'eût pas renié le regretté Pythagore.

     

    La vérité, c'est que derrière l'argument technique (« Pour une Cour, il faut un juge »), éclate une vérité politique, la permanence de cette machine à perdre que M. Segond et ses actuels épigones aux affaires (en Ville, à l'Etat) incarnent avec éclat. Revenir au grand jour pour faire perdre son camp, ou ce qui devrait en tenir lieu, c'est une conception singulière de la résurrection : revivre et laisser mourir. Quel programme !

     

    Pascal Décaillet

     

  • Tenez bon, Mme KKS !

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    Sur le vif - Jeudi 01.09.11 - 16.20h

     

    J'ai déjà décrypté jeudi dernier, ici (http://pascaldecaillet.blogspirit.com/archive/2011/08/25/le-coup-bas-contre-kks.html), les raisons qui poussaient la Weltwoche, le grand hebdomadaire de droite en Suisse alémanique, à sortir, comme par hasard, ses orgues de Staline contre l'étoile du PLR suisse, la conseillère d'Etat saint-galloise Karin Keller-Sutter. L'une des plus brillantes personnalités de la droite suisse exécutée par la presse de droite, cela ne pouvait - ne peut - s'expliquer que par la concurrence qu'elle offre, dans la course aux Etats, au président de l'UDC suisse, Toni Brunner. L'ennemi, toujours, se niche dans la similitude.

     

    Ce matin (cf image ci-contre), la même Weltwoche récidive. Pour la deuxième fois consécutive, elle livre au public, en une, le visage de la magistrate, en la traitant, cette fois, de menteuse : « Sie sagt die Unwahrheit ». Sous-titre : « La décision arbitraire de la conseillère d'Etat saint-galloise en matière d'asile ».

     

    Comme je l'ai souligné la semaine dernière, la lutte pour les Etats, à Saint-Gall, sera l'une des plus passionnantes à suivre au soir du 23 octobre : elle aligne le président de l'USS (le socialiste Paul Rechsteiner), le poids lourd PDC sortant Eugen David, le président de l'UDC suisse Toni Brunner, et la PLR Karin Keller-Sutter ! Il n'est pas du tout sûr que la récurrence d'attaques au vitriol de la Weltwoche contre KKS desserve la conseillère d'Etat : le public n'est pas dupe ; il sait très bien décoder les intentions. Il sait, aussi, faire la différence entre un fil invisible et une ficelle grasse comme le câble d'un téléphérique. Du Toggenburg, par exemple.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Cour des Comptes : le coup de poignard de GOS

     

    Sur le vif - Jeudi 01.09.11 - 13.13h

     

    L'affaire, au sein de la droite genevoise, ne manquera pas de faire du bruit, d'aucuns parleront de coup de poignard dans le dos. Guy-Olivier Segond, ancien conseiller d'Etat radical, l'un des hommes qui ont marqué l'exécutif genevois ces trente dernières années, soutient, dans l'élection à la Cour des Comptes (18 septembre 2011), le candidat de gauche Daniel Devaud ! Dans une annonce à paraître demain dans la Tribune de Genève, M. Segond s'exprime dans ce sens.

     

    Soutenir Daniel Devaud, c'est s'opposer à Yves Nidegger, candidat de toute la droite (Entente et UDC). C'est, aussi, au nom d'un humanisme que l'ancien magistrat ne manquera pas de brandir, contribuer à casser le « deal » Cour des Comptes / Conseil des Etats : l'Entente soutient  Yves Nidegger dans la première élection, l'UDC soutient Christian Lüscher dans la seconde. Bref, le résultat de la brillante manœuvre de la « conscience morale du radicalisme genevois », pourrait bien être quatre merveilleuses années supplémentaires pour Mme Maury-Pasquier et M. Cramer à la Chambre des Cantons.

     

    Merci, Monsieur l'humaniste.

     

    Pascal Décaillet