Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur le vif - Page 343

  • Petits patrons, réveillez-vous !

     
    Sur le vif - Lundi 05.10.20 - 13.46h
     
     
    Et Paris qui, d'un coup, parce qu'un pète-sec jacobin l'a décrété dans un cabinet, ferme des milliers de bars, dès demain !
     
    Et des dizaines de milliers de petits patrons, de tout petits entrepreneurs, de PME, dont le chiffre d'affaires va plonger. Et qui vont devoir se séparer de milliers de leurs employés. Et leurs fournisseurs qui vont, eux aussi, se paupériser ! Et toute une chaîne économique, des hommes et des femmes, qui vont pointer au chômage, devenir des assistés, alors qu'ils ne demandaient qu'une chose : bosser ! Et les impôts des classes moyennes, pour engraisser tout ce système d'assistance, qui vont encore grimper !
     
    Paris, Genève, peu importe : on ne peut plus, sous prétexte de crise sanitaire, foutre en l'air l'économie d'une nation à coups d'ukases. Ceux qui les prennent, ces décisions, qu'ils redistribuent une partie de leurs salaires d'apparatchiks à ceux qu'ils ont jetés à la rue.
     
    Tyrannie des fonctionnaires. S'en foutent ! Ont le salaire assuré, à la fin du mois. Mépris du privé. Mépris de ceux qui bossent !
     
    Petits patrons, réveillez-vous !
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Les silos en solo, ça suffit !

     
    Sur le vif - Lundi 05.10.20 - 11.48h
     
     
    Le Conseil d'Etat, élu par le peuple et au service du peuple, doit se transformer, pour un certain temps, en Comité de Salut public pour sauver l'économie genevoise.
     
    Chacun des sept magistrats doit avoir sa part de la mission générale. Chacun des sept doit avoir des objectifs précis à atteindre pour redresser l'économie. Quitte à laisser, un certain temps, son Département premier au second plan. Il y a suffisamment d'apparatchiks pour gérer les affaires courantes.
     
    Une politique de sauvetage économique claire, cohérente, lisible, doit être édictée, rendue publique. Elle doit être la politique de l'ensemble du collège, perçu comme un tout, comme une unité combattante, mobile, enthousiaste, centrée sur un objectif à atteindre, et non juste gérer peinard son Département, chacun pour soi, en attendant la quille, en solo. Et en silo.
     
    Faute de cette transformation de notre gouvernement en commando opérationnel, avec toute l'énergie, la rage de survie, que ces deux mots contiennent, la législature 2018-2023, alanguie comme une montre molle de Dali, est promise à figurer dans les livres futurs comme celle du renoncement, de la passivité, de l'abandon.
     
    Je signe ces lignes comme citoyen (le seul titre dont je me revendique). Mais aussi comme petit entrepreneur, depuis quinze ans. Et comme combattant dans l'âme, viscéralement.
     
     
     
    Pascal Décaillet
     
     

  • Gérard Deshusses, un humaniste en politique !

     
    Sur le vif - Dimanche 04.10.20 - 15.48h
     
     
    Hier, les socialistes genevois ont porté Lydia Schneider Hausser et Romain de Sainte Marie à la co-présidence du parti. A ces deux militants de valeur, je souhaite bon vent.
     
    Mais je tiens aussi à rendre hommage au Président sortant. Je ne partage guère les idées de Gérard Deshusses, pour la simple raison que je ne suis pas socialiste. Mais quel homme ! Quel humanisme, dans la perception de la chose politique ! Quel attachement à la culture, notamment à l'Histoire, la littérature, la musique !
     
    J'espère vivement que ce gentleman tranquille demeurera encore longtemps, d'une manière ou d'une autre, dans la chose publique. Et puis, tout de même : un homme qui passe ses vacances à fouiner dans les friches industrielles de l'ex-DDR ne peut, à mes yeux, être totalement mauvais !
     
    Nous avons, comme passion commune, le pays de Bach, de Haendel et de Luther. Et, peut-être aussi, ce texte si fantastique traduit en allemand moderne par le dernier nommé, autour de l'an 1522.
     
    Ca crée davantage de liens, oh infiniment, que la divergence sur le socialisme ne génère d'éloignement.
     
     
    Pascal Décaillet