Sur le vif - Lundi 28.06.21 - 14.38h
La double tyrannie de pensée qui empèse et empoisse les consciences, celle du climatisme et celle de l'obsession autour des questions de genre, ça n'est pas dans trois ans, dans cinq ans, qu'il faut la dénoncer. C'est maintenant.
Dans trois ans, dans cinq ans, tout le monde la dénoncera. Parce que l'immensité de l'imposture aura éclaté au grand jour. Alors, ce sera la meute, ce que je déteste. La meute : les mêmes qui, aujourd'hui, se prosternent devant ces idéologies, seront les premiers à se retourner contre elles.
On détruit toujours les idoles qu'on a soi-même vénérées. Les foules de la Libération, le 26 août 44 dans Paris, devaient sans doute contenir à peu près les mêmes personnes que celles qui avaient triomphalement accueilli le Maréchal, quelques semaines plus tôt. C'est terrible à dire. Mais c'est ainsi.
Non. Les excès du climatisme et du genre, c'est maintenant qu'il faut les relever. Tout en étant favorables à la protection de la planète, et à la plus grande ouverture quant aux modes de vie privée que se choisissent nos frères et soeurs humains.
C'est maintenant. Hic et nunc. Le pouvoir et ses dérives, la chape de plomb d'une idéologie, c'est quand ils opèrent qu'il faut les dénoncer. Pas trois ans plus tard, pas cinq ans, avec les translucides de la 25ème heure.
Pascal Décaillet