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Sur le vif - Page 141

  • Un gouvernement de caissiers

     
    Sur le vif - Mercredi 09.11.22 - 13.36h
     
     
    Mesures du Conseil d'Etat contre le renchérissement : la caricature de la gauche au pouvoir ! Il n'y en a que pour le relèvement des allocations.
     
    Tout ce que le gouvernement de gauche appelle "mesures" pour combattre la vie chère, c'est de l'argent des contribuables, versé en plus ! A part distribuer notre argent, celui de ceux qui payent déjà des masses d'impôts, et ne bénéficient jamais de la moindre subvention, le Conseil d'Etat ne propose aucune mesure inventive, dynamique. Seulement verser de l'argent, encore de l'argent, toujours plus d'argent ! Notre argent !
     
    Le gouvernement de gauche ne s'intéresse qu'à s'assurer une clientèle électorale parmi les assistés. Pour lui, les classes moyennes, laborieuses, fiscalisées à l'extrême, n'existent pas.
     
    Que fait le Département de l’Économie ? Quelle vision prospective, imaginative, offensive a-t-il de la situation ? Entend-il gouverner, ou juste tenir la caisse ? En distribuant de l'argent qui n'est pas le sien. Notre argent.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • La tyrannie du genre, ça suffit !

     
    Sur le vif - Mardi 08.11.22 - 13.08h
     
     
    Succession de Mme Sommaruga : bravo à l'excellent Conseiller aux Etats zurichois Daniel Jositsch, qui se lance dans la bataille. Et ose ainsi défier le coup de force féministe de la présidence du parti socialiste suisse, qui veut absolument imposer à l'Assemblée fédérale, le 7 décembre, un ticket à deux femmes.
     
    M. Jositsch est socialiste, il est alémanique, il est hyper-compétent, il a les qualités d'un Conseiller fédéral. Pourquoi diable, au nom d'une tyrannie idéologique du genre, devrait-il renoncer à se présenter ?
     
    Le jour venu, les 246 trancheront. Et cela, quel que soit le choix du Groupe socialiste. Un Conseiller fédéral est élu par l'Assemblée fédérale, et non par la combinazione d'un parti. Au besoin, le Collège électoral du 7 décembre ferait bien d'administrer, comme en 83, comme en 93, une bonne leçon républicaine à ces sectaires du genre.
     
     
    Pascal Décaillet

  • La Suisse n'est pas un concours d'ethnies rivales

     
    Sur le vif - Lundi 07.11.22 - 15.34h
     
     
    Soyons clairs. Il y a déjà deux Romands et un Tessinois au Conseil fédéral, soit trois "Latins". Dans ces conditions, à moins de ne rien connaître aux équilibres suisses depuis 1848, il n'est pas question d'envisager l'élection d'un quatrième "Latin" au Conseil fédéral, le 7 décembre.
     
    Nos compatriotes alémaniques constituent, en population et en nombre de Cantons, l'écrasante majorité de notre pays. Il doivent avoir quatre d'entre eux au Conseil fédéral. Parfois cinq, parfois quatre. Mais seulement trois, désolé, ça ne va pas. La majorité doit respecter les minorités, mais n'a pas à s'écraser elle-même jusqu'à devenir minoritaire.
     
    J'ajoute un élément, capital, et c'est peut-être en moi le germanophone, tellement tourné vers la langue et la culture germaniques, qui le dit. Bien sûr que la Suisse romande, la Suisse italienne, la Suisse romanche, doivent avoir leur juste représentation. Mais enfin, à mes yeux, et même si j'ai fréquenté de près de nombreux conseillers fédéraux romands, dont deux radicaux, et l'un d'entre eux dont je me suis senti très proche (Jean-Pascal Delamuraz), cette affaire de "représentation" linguistique n'est pas d'importance première.
     
    La Suisse n'est pas un concours d'ethnies rivales dont les champions devraient arborer leurs couleurs locales, comme des bannières de tournoi, au gouvernement fédéral. Non. La Suisse est plus et mieux que cela. Elle est un pays à la fois divers (26 Cantons) et uni, par le miracle de son Pacte fédéral. Siéger au Conseil fédéral, ça n'est pas "représenter" son Canton d'origine. Non, c'est incarner le septième du pouvoir exécutif de toute la Suisse, indivisible.
     
    Je suis Genevois, d'origine valaisanne, ou Valaisan de Genève, comme on voudra. J'aime profondément ces deux Cantons. Je suis certes heureux qu'ils aient pu être "représentés" au Conseil fédéral. Mais je n'en fais aucunement une affaire primordiale. Dans le Bâlois Hans-Peter Tschudi, dans le Saint-Gallois Kurt Furgler, dans le Vaudois Jean-Pascal Delamuraz, je me suis senti tout aussi "représenté" (au fond, je déteste ce mot !) que par telle conseillère fédérale genevoise, pour prendre un exemple dans la pureté boréale du hasard.
     
    Nous tous, Suisses, envoyons à Berne ce que nous avons de meilleur. Mais sachons reconnaître aux autres, oui à ces Confédérés parfois lointains, méconnus, le droit et la pertinence à nous "représenter", Suisses parmi d'autres Suisses. Au-delà des ethnies. Dans l'amour partagé du pays tout entier.
     
     
    Pascal Décaillet