Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur le vif - Page 145

  • Le gong de Philippulus

     
    Sur le vif - Vendredi 22.07.22 - 08.11h
     
     
    Energie : la Suisse doit oublier ses habitudes pépères de temps de paix, et mettre en place un Comité de Salut public.
     
    Retour immédiat au nucléaire. Optimisation des barrages, ces chefs d’œuvre d’invention, de ténacité, érigés par nos parents ou grands-parents. Neutralisation, au plus haut niveau, des diplomates qui cherchent à plaire, ou flatter le moralisme niais des incultes historiques. Mise à la retraite immédiate de ceux qui nous ont jetés dans ce pétrin. Procédures judiciaires, en Haute-Cour fédérale, contre les plus hautes autorités politiques qui ont précipité notre pays dans la catastrophe qui se prépare pour cet hiver.
     
    Ce n’est pas tout. Interdiction immédiate et absolue de la propagande millénariste dans les écoles. Enseignement de l’Histoire, celle des guerres, des traités, des rapports de forces. Celle du tragique. Description de la nature humaine telle qu’elle est, dans l’éternité de sa noirceur. Rupture avec le mythe du multilatéral, de la « communauté des nations », de l’existence d’une fraternité planétaire. On regarde les communautés adverses rivales, telles qu’elles sont. La lucidité, pas la morale !
     
    Mise à la retraite de tous ceux qui ont laissé pourrir l’enseignement, préféré la tiédeur des béatitudes à la dureté du réel. L’Histoire de l’énergie doit être enseignée dès le primaire, dans toute sa dimension stratégique de survie des populations concernées.
     
    En politique, Union sacrée contre le millénarisme sectaire qui nous a jetés dans l’abandon du nucléaire. Nous n’en avions pas les moyens de substitution ! Nous ne les avons toujours pas !
     
    Si nous voulons sauver la Suisse, nous devons agir vite. Plus vite que l’escargot institutionnel de temps calme. Nous avons besoin, avant tout, d’une Révolution des esprits. Une rupture avec le parti qui, depuis des décennies, nous a entraînés vers l’abîme.
     
    Nous aimons pourtant passionnément notre environnement, et voulons de toutes nos forces le protéger. Nous ne prenons plus l’avion. Nous luttons contre tous les gaspillages. Nous aimons notre nature, passionnément. Nous respectons nos animaux. Nous n’avons aucune leçon à recevoir des millénaristes sectaires. La nature, si belle, ne leur appartient pas. Ni à eux, ni à nous, ni à personne.
     
    Ont-ils seulement lu les Romantiques allemands ? Ont-ils étudié l’Histoire des mots, l’Histoire des langues ? Que savent-ils du Dictionnaire de la langue allemande, des Frères Grimm, qui réinvente la dimension terrienne, dialectale, tellurique, des mots ? Et les arrache aux prétentions cosmiques, universelles, de l’Aufklärung.
     
    Nous sommes des nationaux. Des patriotes. Des sentimentaux, surgis de la terre, et non de l’abstraction céleste. Nous sommes le ferment, celui qui se nourrit des vies passées, de la mémoire des êtres chers. Nous ne croyons ni au progrès, ni aux modes, ni à la nouveauté. Nous croyons au verbe, à l’écriture, à la musique. Nous croyons à la transmission des connaissances. Nous croyons aux fraternités nationales, à la voix des peuples.
     
    Nous voulons juste rompre avec le terrorisme intellectuel d’une secte qui n’en peut plus, avec le gong de Philippulus, de nous annoncer la fin du monde.
     
     
    Pascal Décaillet
     
     
     
     
     

  • Energie : les irresponsables, ça suffit !

     
    Sur le vif - Mercredi 20.07.22 - 16.40h
     
     
    Le parti suisse qui nous a mis dans la gonfle ne parle que « d’économies d’énergie » ! C’est sa manière de raser les murs, et de tenter de faire oublier sa responsabilité écrasante dans l’impasse actuelle, et surtout celle de l’hiver prochain.
     
     
    Bien sûr qu’il faut se montrer économe avec l’énergie ! Ce point est indiscutable. Mais l’impéritie de nos dirigeants porte sur l’absolue sous-estimation de notre APPROVISIONNEMENT. Et sur la méconnaissance, hautement coupable, de la nature foncièrement STRATÉGIQUE de la question énergétique. Folie d’avoir laissé des d’amateurs - et des amatrices - à ce niveau-là de responsabilité !
     
     
    Des idéologues ! Des enfants de chœur ! Qui n’entendent rien aux rapports de forces, entre les nations.
     
     
    Il ne fallait pas quitter le nucléaire. Il ne fallait pas, pour jouer les grandes âmes, se foutre à dos, fin février dernier, notre premier fournisseur de gaz. Il fallait une vision cynique, nationale, guerrière, soucieuse des plus précaires de notre pays (qui seront les premiers à souffrir des restrictions), et non de notre réputation auprès des snobinards de la diplomatie internationale.
     
     
    L’énergie, comme la défense nationale, c’est chacun pour soi ! Chaque pays, responsable de lui-même !
     
     
    Ceux qui, depuis vingt ans, nous ont précipités dans ces abîmes de naïveté, devront en répondre. Y compris devant le plus haut niveau de justice de notre pays. Celui qui statue sur les atteintes à la sécurité du pays.
     
     
     
    Pascal Décaillet

  • La Suisse doit retrouver la rage primitive de sa survie

     
    Sur le vif - Mercredi 20.07.22 - 09.41h
     
     
    L’imminence d’un séisme, et nos autorités, impavides, qui continuent de jouer au mikado. Et nos médias, bobos branchés, qui nous inondent de puissantes questions « sociétales ».
     
    Il y a un problème en Suisse, c’est l’approvisionnement en gaz et électricité pour l’hiver prochain. Il doit être traité en absolue priorité. Cabinet de guerre. Objectifs clairement définis. Défense des intérêts supérieurs de la nation. Sans le moindre état d’âme. Sans ramener la morale. Sans souci pour notre image, notre réputation à l’extérieur, dans les cocktails diplomatiques. La Suisse doit retrouver la rage primitive de sa survie.
     
    La cohésion nationale est en danger. En cas de pénurie, ce sont les plus précaires de nos compatriotes qui grelotteront le plus dans l’ombre. La gauche bobo s’en soucie comme d’une guigne, elle qui nous a précipités, tête baissée, dans l’abandon du nucléaire, puis dans les « sanctions » contre notre premier fournisseur de gaz !
     
    Retour immédiat au nucléaire. Mise à la retraite immédiate de ceux qui, au plus haut niveau, nous ont jetés dans l’impasse. Obligation, pour ceux qui gèrent les barrages, à un certain niveau d’eau. Subordination de notre politique étrangère à nos impératifs d’approvisionnement. On ne la ramène pas sur tous les conflits du monde : on construit la politique sur les intérêts supérieurs de la population suisse.
     
    Ai-je été assez clair ?
     
     
    Pascal Décaillet