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Sur le vif - Page 145

  • Les Verts, la succession Maurer, la mer Rouge, les médias

     
    Sur le vif - Mardi 18.10.22 - 16.16h
     
     
     
    Les Verts, nous annoncent le Temps, renoncent finalement à briguer le siège d'Ueli Maurer. C'est une sage décision. Les Verts ne sont pas (complètement) fous : aucun groupe parlementaire ne les aurait soutenus dans cette tentative insensée de putsch, à un an de la fin de la législature.
     
    Il faut rappeler quelques fondamentaux. Aucun parti n'a droit, en soi, à siéger au Conseil fédéral. Il n'existe pas de parti ontologiquement gouvernemental, ou ontologiquement d'opposition. Dieu merci ! Le gouvernement de la Suisse, comme celui des autres démocraties, doit être occupé par des représentants de partis ayant obtenu les meilleurs résultats aux élections.
     
    En Suisse, depuis 1959, nous avons une coutume. Pas une loi ! Non, juste un accord tacite entre partis : appelée "formule magique", elle répartit les sièges entre les meilleurs aux élections. Aujourd'hui : deux UDC, deux PLR, deux socialistes, un PDC. La situation peut parfaitement changer aux prochaines élections (octobre 2023), et en effet amener les Verts à revendiquer légitimement un siège, voire deux, au Conseil fédéral.
     
    Aux prochaines élections. Parlementaires, en octobre 2023. Puis, l'élection du Conseil fédéral par l'Assemblée fédérale, en décembre.
     
    Aux prochaines élections, et pas avant. Ainsi fonctionne, non notre loi, mais notre coutume. On peut certes la changer. Mais pas en cours de législature ! Pas, alors que le rapport de forces UDC/Verts est totalement écrasant (pour une année encore) en faveur des premiers.
     
    Ma dernière remarque concerne la presse suisse. Oui, nos chers médias ! Notamment en Suisse romande. Chez les champions de la ligne éditoriale pour bobos urbains branchés, allez disons le Temps et la RTS, les plumes les plus hardies se sont enfoncées dans une brèche à laquelle les stratèges Verts eux-mêmes n'ont jamais cru une seconde. Ils nous ont fait la leçon, sur la nécessité de laisser un Vert faucher un siège à une UDC qui a le droit de le garder jusqu'en décembre 2023.
     
    Ces braves médias ont voulu faire mode. Faire Vert. Faire air du temps. Faire bobo urbain sociétal, contre la rustique Suisse des profondeurs. Aujourd'hui, les puissants stratèges Verts, qui n'y ont jamais cru une seconde, retirent l'hypothèse d'une attaque du siège. La peur de la baffe monumentale que l'Assemblée fédérale leur aurait infligée, le 7 décembre prochain, pour l'élection complémentaire à la succession d'Ueli Maurer.
     
    Les stratèges Verts se retirent, comme la mer Rouge dans l'Exode. Mais la vague, elle, comme sur les armées du Pharaon, s'abat sur les naïfs médias qui ont préféré l'air du temps à la connaissance en profondeur de notre système politique suisse, depuis 1959.
     
     
    Pascal Décaillet

  • EXCLUSIF : la réaction du Ministre

     
     
    M. Dal Busco : "De grâce, Messieurs, ne nous énervons pas ! Tout cela n'est qu'un lamentable malentendu ! Il a dû se produire une faute de frappe à l'Office cantonal des Transports (les scribes, de nos jours, sont si distraits). Quand nous parlons de 30 km/h en Ville, il s'agit, vous l'aurez tous compris, de VITESSE MINIMALE. Si vous roulez moins vite, vous risquerez en effet une amende. Pour entrave à la fluidité publique. Les exceptions ne seront tolérées qu'en cas de certificat médical signé de la main de votre garagiste, d'expertise psychiatrique délivrée par le Vétérinaire cantonal, ou de recours au TF, dédicacé par Me Romain Jordan. For juridique : Bayreuth. Allons, Messieurs, oublions nos différends de queues de cerises, et roulons, pleins gaz, vers la paix des braves !"

  • Succession Maurer : homme, femme, aucune importance !

     
    Sur le vif - Lundi 17.10.22 - 13.42h
     
     
    L'idée qu'il faille absolument une femme à, l'UDC, pour se porter candidate à la succession d'Ueli Maurer est le type même d'obsession n'existant que dans une certaine presse, en gros le Temps et la RTS, éternels créateurs de bulles d'opinion pour bobos urbains de centre-gauche. Et torturés jusqu'à la moelle par les élucubrations sociétales, par exemple la fixette sur le genre.
     
    La vérité, c'est que la question du genre, dans la succession Maurer, n'a strictement aucune importance. Si c'est une femme, c'est très bien. Si c'est un homme, c'est très bien. Il s'agit d'élire un membre - homme ou femme - du gouvernement fédéral de la Suisse. On l'espère compétent, clairvoyant, soucieux du bien public et des intérêts supérieurs du pays.
     
    A cela s'ajoute une chose. Si l'Assemblée fédérale devait élire un homme alémanique en décembre, alors une femme romande serait bienvenue, le jour venu, pour la succession Parmelin. Vous n'en connaissez aucune ? Moi, si.
     
     
    Pascal Décaillet