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Commentaires GHI - Page 3

  • Priorité absolue au peuple suisse !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 20.03.24

     

    En ces heures difficiles que nous vivons sur le plan international, la Suisse doit, plus que jamais, s’occuper d’elle-même. Laissons aux Français les grandes Croisades prétendument morales. Tournons tous nos regards vers notre peuple suisse. Aidons, plus que jamais, nos compatriotes en état de précarité, ils sont de plus en plus nombreux, ils méritent notre solidarité. Exigeons des pouvoirs publics une gestion infiniment plus rigoureuse des budgets dans les Cantons, et bien sûr au niveau fédéral. Plus un seul centime d’argent public, venant de la sueur des contribuables, et notamment des classes moyennes, ne doit être jeté par la fenêtre. Je le dis très clairement : l’aide aux Suisses en difficulté doit passer devant l’aide internationale. Et cette dernière, si elle doit exister, doit être drastiquement soupesée en fonction, non de l’image qu’on veut donner de la Suisse dans les salons mondains, mais des intérêts supérieurs du peuple suisse.

     

    Qui distribue à d’improbables fins les deniers publics ? Pas le peuple suisse ! Non, ce sont les élus, à Berne. Si généreux avec l’argent qui n’est pas le leur, mais celui des contribuables. Donc, principalement, celui de ces classes moyennes, dont je vous parle ici depuis tant d’années, ces gens qui n’en peuvent plus de bosser, à qui on prend tout, en taxes, en impôts, en primes. Regardez bien les indices de paupérisation en Suisse : ils touchent de plus en plus la classe moyenne. Mais elle, contrairement aux assistés, ne bénéficie d’aucune aide, aucune subvention. Elle n’est là que pour cracher au bassinet. Alors, nous qui bossons, exigeons que ces ponctions baissent sans tarder. Mais tout au moins, qu’elles servent au peuple suisse. Pour la solidarité nationale, nous ne dirons jamais non. Sans cohésion sociale à l’interne, la Suisse n’existe pas. Mais pour l’étranger, pour d’illisibles programmes, pour la « cohésion » de l’Union européenne, pour nous aligner sur l’Otan, c’est non, non, et non ! Priorité aux Suisses !

     

    Le pouvoir d’achat est le souci numéro un de nos compatriotes. En clair, ce qui nous reste, une fois que nous avons tout payé : loyer, primes d’assurance maladie, impôts, taxes en tous genres. Toute personne qui consacre sa vie à travailler a le droit de se constituer un patrimoine, au fil des ans, plutôt que tout laisser filer à un Etat dépensier pour entretenir son image de marque, à l’international. Nos élus, dans les Cantons, à Berne, doivent se souvenir, à chaque seconde, qu’ils sont élus par le peuple, lui doivent des comptes, à lui et pas à des « ONG », « collectifs » ou autres nébuleuses planétaires. La solidarité oui, mais pour les nôtres ! Et tant pis pour les cocktails de la « Genève internationale ». Tant pis pour l’image lustrée dont rêvent ceux qui se croient au-dessus du peuple. La trahison des clercs, ça va un moment. Maintenant, c’est terminé : les classes moyennes doivent dire leur colère, sans jamais relâcher la pression.

     

    Pascal Décaillet

  • Par pitié, soyons clairs !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 13.03.24

     

    Oui, le langage politique, en Suisse, doit être impérativement clarifié. Nous sommes une démocratie, c’est magnifique, le peuple décide. Mais tout le monde n’a pas un doctorat en droit constitutionnel, et n’a pas à se farcir le sabir des textes législatifs. Dans tous nos Parlements, cantonaux ou fédéral, nous avons beaucoup trop de juristes, qui confondent l’élaboration d’une loi avec la rédaction d’une thèse.

     

    Alors oui, simplifions ! Lorsque le peuple reçoit la brochure d’informations, elle doit être parfaitement claire, sans le moindre mot-barrage, sans ce charabia qui amène tant d’électeurs à dire « Oh, et puis tant pis, je n’y comprends rien », et jeter leur bulletin à la poubelle.

     

    Regardez les initiatives. Elles sont claires ! La 13ème rente, c’était limpide, compréhensible d’un coup, on accepte ce supplément pour nos personnes âgées, ou non. Le peuple a compris l’enjeu, la participation fut remarquable.

     

    Ce qui pêche par opacité, ce sont certains textes de lois. Surtout, la manière alambiquée dont certaines questions sont posées au peuple. Au point que ce dernier doit lire trois fois, par un effet pervers de doubles négations, pour savoir s’il doit voter oui ou non. Enfin, tous ces mots appartenant à la technique parlementaire, « contre-projet indirect », etc., doivent disparaître de la brochure du peuple. On doit donner l’essentiel, et puis basta !

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Le peuple doit prendre le pouvoir !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 13.03.24

     

    Le dimanche 3 mars 2024 restera dans nos livres d’Histoire suisse. D’abord, pour le geste de solidarité aux aînés de ce pays. Mais aussi, par le succès extraordinaire, contre toute l’officialité bernoise, contre le grand patronat, de ce petit miracle qui s’appelle la démocratie directe. Le droit d’initiative, plus encore que le référendum, est le fleuron de notre système suisse. Le référendum se définit encore, certes en l’attaquant, par une loi parlementaire. L’initiative, au contraire, oublie le Parlement. Un tout petit groupe d’hommes et de femmes hyper-motivés, au départ, constituent un comité, rédigent un texte, le soumettent à la récolte d’au moins cent mille signatures dans le pays, puis font campagne. Enfin, un beau dimanche, le verdict du peuple et des cantons tombe. Le monde entier peut nous envier ce fonctionnement. Il permet au peuple de se lancer un défi à lui-même, en jouant à saute-moutons par-dessus les élus.

     

    Quand je dis « le peuple », il faut entendre ce que la langue grecque appelle le « démos » : ceux qui votent. Les citoyennes et citoyens qui constituent le cercle électoral. La langue grecque, plus riche que la nôtre, dispose d’autres mots pour définir le peuple quand il hurle dans la rue, par exemple. En Suisse, le peuple votant n’est pas une masse de rue : il est, au même titre que les Parlements, les exécutifs, une institution. Il est même l’arbitre suprême : par l’initiative, peuple et cantons donnent l’ordre aux autorité fédérales de mettre en œuvre une décision du souverain. Dans le cas de la 13ème rente, le Conseil fédéral et les Chambres ont sacrément intérêt à ne pas faire les malins, temporiser, dénaturer, comme ils l’ont fait pour l’initiative du 9 février 2014, sur l’immigration de masse. Toute tentative dans ce sens se heurterait à une levée immédiate de la Matze.

     

    En lançant une initiative claire, compréhensible par tous, répondant aux besoins criants d’une importante partie de notre population, la gauche et les syndicats ont réussi un coup de maître. D’innombrables voix de droite leur ont permis d’emporter la majorité, le thème était rassembleur, ce dimanche 3 mars fut joyeux, nous nous en souviendrons toutes nos vies. Contrairement à ce que vous serinent les acariâtres et les pisse-vinaigres des corps intermédiaires, sans compter les profs de droit qui prétendent encadrer le débat citoyen, je dis, moi, haut et fort, que les textes politiques doivent être simplifiés. Ils doivent être courts, clairs, parler à tous, concerner les vrais problèmes des gens, et vous verrez la participation grimper !

     

    Alors, nous tous, hommes et femmes de ce pays, soyons citoyens ! Sur les grands sujets, les lames de fond de notre Contrat social, lançons des initiatives. Depuis 1891, nous avons ce droit, il ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. Et, si le peuple les accepte, exigeons férocement une mise en œuvre de la volonté suprême. Sinon, on s’énerve. Excellente semaine !

     

    Pascal Décaillet