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Commentaires GHI - Page 13

  • Les faibles, pas les princes !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 19.02.25

     

    De gauche, de droite, peu importe, les politiques doivent s’occuper de la vie des gens ! A des besoins concrets, ils doivent apporter des réponses précises, simples, utiles, et non de grandes phrases sur l’état du monde, l’intelligence artificielle, ou la « Genève internationale ».

     

    La politique doit s’occuper de la fracture numérique. En élaborant des lois de simplification. En ordonnant à l’administration de répondre, avec des personnes humaines, et pas après un quart d’heure d’attente au téléphone, aux questions des citoyens. En exigeant des grands corps, CFF, Swisscom, Poste, banques, qu’ils rétablissent le contact direct avec leurs clients ou usagers. Bref, en imposant l’Etat, le service public, l’intérêt du plus grand nombre, le respect des gens, à la place de l’arrogance anonyme de l’ultra-libéralisme au pouvoir depuis la chute du Mur de Berlin.

     

    Les politiques doivent se mettre à la place des plus faibles, des plus fragiles, comme par exemple les personnes âgées, dans leur inacceptable solitude face à la pieuvre informatique. Ils doivent non seulement les aider, mais légiférer pour créer un univers virtuel plus simple d’accès, plus humanisé. C’est cela, la vraie question autour des progrès techniques : les mettre au service de l’humanité, et non en faire des auxiliaires de pouvoir accru des princes et des puissants.

     

    Pascal Décaillet

  • L'enfer robotique a déjà commencé !

     

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 19.02.25

     

    La robotisation ? Mais nous y sommes déjà, en plein ! Seuls, face à nos écrans. Seuls pour accéder à un journal, version électronique, auquel nous sommes abonnés. Seuls pour nos opérations bancaires. Seuls pour en découdre avec nos assurances maladie. Seuls face aux impôts. Seuls face aux services de l’Etat. Seuls avec nos codes, les codes pour accéder à nos codes, les codes pour modifier nos codes. Il faut non seulement un ordinateur, mais impérativement un téléphone portable, pour les messages de confirmation. Seuls dans ce triptyque, le grand écran de l’ordi, le petit du téléphone, et nous, dans l’ordre robotisé de notre solitude.

     

    Prenez la version électronique d’un journal. Il faut un code pour le lire sur l’ordinateur, mais ça ne suffit pas, il faut en plus un téléphone portable, pour recevoir le code de confirmation, qui faut reporter sur le premier écran. Tout ça, pour quoi ? Pour accéder à la lecture d’un journal ! Dont vous payez régulièrement l’abonnement ! Et si vous perdez votre téléphone ? Et si votre ordi tombe en panne ? Plus rien ! A poil ! Perdus, dans un monde qui vous aura exclu de ses réseaux de communication, faute d’outils nécessaires. Il vous restera l’air pour respirer, l’eau, le pain, le vin, la beauté du monde. Certes. Mais l’être humain est un animal social, il a besoin de communiquer, il n’a pas besoin de tous ces barrages dressés par une modernité qui, soudain, se retourne contre lui, lui complique la vie à l’extrême, l’angoisse. La vie mérite mieux que ça, non ?

     

    Notre société, nos politiques, ont un impératif devoir. Simplifier la vie des gens. Simplifier l’administration. Simplifier les rapports avec les grands corps de l’Etat. Réinstaller, de toute urgence, des permanences téléphoniques, avec, au bout du fil, des personnes humaines, parlant à d’autres humains. Et pas après un quart d’heure d’attente, musique de merde à n’en plus finir, si au moins on nous balançait les derniers Quatuors de Beethoven ! Nos politiques doivent légiférer. Imposer cette présence humaine à toute autorité administrative, bancaire, à la Poste, à Swisscom, aux CFF, aux Caisses d’assurance maladie. Cesser de faire de nous des personnages de telles nouvelles noires de Kafka, perdus face à la puissance de la machine. Si le politique sert à quelque chose, c’est à cette œuvre d’affranchissement qu’il doit se consacrer.

     

    Et les associations de consommateurs, face à ce scandale, elles foutent quoi ? Elles s’intéressent encore à la vraie vie des gens ? A la solitude des personnes âgées, complètement paumées, pour tant d’entre elles, face à cette complexification des actes de leur vie quotidienne ? On a peut-être autre chose à faire, dans l’hiver de son âge, après avoir bossé toute sa vie, contribué à façonner la prospérité du pays, que devenir cinglés face à une armada de codes de confirmation, et jamais un numéro à appeler, et si jamais on en trouve un, se taper un quart d’heure de musique mielleuse. On en a marre ! Le politique, de toute urgence, doit se saisir de ce scandale. Et simplifier la vie des gens.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Le Contrat social

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 12.02.25

     

    La politique, ce sont des thèmes. Eux doivent avoir la priorité, comme dans les votations, où le peuple se prononce sur un sujet, donc sur le fond des choses. Mais la politique, ce sont aussi des personnes. Et l’échelon où cette dimension d’incarnation est la plus sensible, la plus visible, c’est celui de la Commune.

     

    A Genève, nous avons 45 Communes, certaines immenses, comme la Ville, ou Vernier, ou Lancy. D’autres, beaucoup plus petites, moins peuplées, dans la campagne. Mais chacune de ces 45 Communes, à mes yeux, doit avoir la même valeur : celle de l’entité première de notre vie politique, où se jouent la proximité, la précision des décisions, le contact avec les gens. Bref, l’essence même du Contrat social !

     

    J’ai choisi, vous l’avez vu, de m’immerger comme un malade dans ces élections municipales 2025. J’essaye de donner la parole à un maximum de gens, tous partis confondus, dans nos Communes. J’y découvre, de tous les horizons, de tous les âges, des trésors d’enthousiasme. Une volonté d’abnégation. Un souci de servir la collectivité. C’est valable autant dans les toutes petites Communes – et peut-être même davantage – que dans les grandes. Cette ferveur, profondément, m’émeut. J’y retrouve ce que j’attends le plus de la politique : le sens du service public. A tous, de tous partis, de toutes Communes, je dis « Bonne chance ! ».

     

    Pascal Décaillet