Commentaire publié dans GHI - Mercredi 12.02.25
La politique, ce sont des thèmes. Eux doivent avoir la priorité, comme dans les votations, où le peuple se prononce sur un sujet, donc sur le fond des choses. Mais la politique, ce sont aussi des personnes. Et l’échelon où cette dimension d’incarnation est la plus sensible, la plus visible, c’est celui de la Commune.
A Genève, nous avons 45 Communes, certaines immenses, comme la Ville, ou Vernier, ou Lancy. D’autres, beaucoup plus petites, moins peuplées, dans la campagne. Mais chacune de ces 45 Communes, à mes yeux, doit avoir la même valeur : celle de l’entité première de notre vie politique, où se jouent la proximité, la précision des décisions, le contact avec les gens. Bref, l’essence même du Contrat social !
J’ai choisi, vous l’avez vu, de m’immerger comme un malade dans ces élections municipales 2025. J’essaye de donner la parole à un maximum de gens, tous partis confondus, dans nos Communes. J’y découvre, de tous les horizons, de tous les âges, des trésors d’enthousiasme. Une volonté d’abnégation. Un souci de servir la collectivité. C’est valable autant dans les toutes petites Communes – et peut-être même davantage – que dans les grandes. Cette ferveur, profondément, m’émeut. J’y retrouve ce que j’attends le plus de la politique : le sens du service public. A tous, de tous partis, de toutes Communes, je dis « Bonne chance ! ».
Pascal Décaillet