Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Liberté - Page 1391

  • Christian Levrat, l’arroseur arrosé

     

    Sur le vif - Et entre les gouttes - Lundi 27.09.10 - 16.30h

     

    Unique dans l’Histoire suisse, depuis 1848 : le président d’un parti gouvernemental, juste après une redistribution des Départements, joue les pleureuses en parlant « d’action punitive » contre Simonetta Sommaruga !

     

    La punition, ce serait, selon Levrat, de devenir ministre suisse de la Justice et de la Police. Il me semble qu’il existe, sur cette terre, des destins plus lourds à supporter, non ? Au reste, quelles que fussent, ce matin, les manœuvres au sein du collège, voilà des propos bien peu encourageants pour la Bernoise. Car Mme Sommaruga va bien devoir s’atteler à une tâche qui fut celle, sans qu’il eût à s'en plaindre, du plus grand conseiller fédéral de l’après-guerre, Kurt Furgler.

     

    Un certain 12 décembre 2007, Christian Levrat faisait partie d’un certain trio ayant ourdi l’élimination d’un homme qui prenait un peu trop de place. Les trucs, ficelles, trocs et combines, il connaît par cœur. Il en est même expert. Alors là, ce matin, admettons, oui, qu’on ait un peu tramé, cette fois contre son camp. Depuis Méliès, tout le monde le sait : quand on excelle dans l’usage de l’arrosoir, il faut bien se résoudre à être, une fois ou l’autre, celui qui prend la flotte en pleine poire.

     

    C’est humectant. Même pas humiliant. C’est juste le jeu. En politique, rien de pire que la jérémiade.

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

  • Chômage : la faute aux vainqueurs !

     

    Sur le vif - Et les deux pieds dans la Sarine - Lundi 27.09.10 - 12.26h

     

    Esquissé hier, dans le 1230h RSR, par Antonio Hodgers (cf notre précédente note), le thème de la rupture de solidarité par les méchants Alémaniques, dans la votation sur le chômage, est repris aujourd’hui par l’éditorialiste du Matin, mon confrère Fabian Muhieddine.

     

    Cette manière de culpabiliser la majorité souveraine du peuple suisse est singulière. On part du principe que le rapport des Latins à l’Etat-Providence serait la norme, le bien, la rançon justifiée du colbertisme. Et que l’autre sensibilité, en effet germanique (nous sommes là dans une vraie ligne de fracture), serait nécessairement destructrice de tout ce qui a fait la Suisse.

     

    C’est un peu court. Sans l’extraordinaire puissance économique de la Suisse alémanique, notamment l’apport de Zurich au dix-neuvième siècle, sans l’aventure et le sacrifice de milliers d’entrepreneurs, d’investisseurs, la Suisse d’aujourd’hui ne serait pas ce qu’elle est. Alors, c’est vrai, chez ces gens-là, on cultive un peu moins le sentiment de dépendance, l’idée que l’Etat nous devrait tout. Et on se nourrit un peu plus du concept de responsabilité individuelle.

     

    Surtout, du côté de la Suisse latine, ne pas se remettre en question. Tellement plus simple de considérer le oui alémanique comme une égoïste rupture de solidarité. Nous aurions tout compris, eux rien. Alors, puisque nous sommes si intelligents en Suisse romande, notamment du côté de Genève, peut-être pourrions-nous mettre cette précieuse matière grise au service d’une grande ambition : par exemple, faire baisser le chômage.

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

  • Le tableau préféré de Rachida

    ceci%20n%27est%20pas%20une%20pipe_t.jpg&t=1