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Sur le vif - Page 67

  • Désolé, pas chez moi !

     
     
    Sur le vif - Lundi 08.01.24 - 10.40h
     
     
    Catastrophiques sujets "de société", qui nous détournent des VRAIS PROBLÈMES de l'immense majorité des gens : vivre décemment, pouvoir travailler, gagner sa vie plutôt qu'être assisté, avoir un logement, un accès à l'éducation, à la culture, aux soins, vivre sereinement ses dernières années, sans tirer le diable par la queue.
     
    Alors, désolé. Tant que ces problèmes-là, fondamentalement "sociaux", et non académiquement "sociétaux", ne seront pas réglés, je parlerai d'eux. Je parlerai des gens. Je parlerai des couches profondes, massives, majoritaires, de notre population suisse. Je parlerai du pouvoir d'achat, du système de santé (à revoir de fond en comble), du logement, des retraites, de l'école, de l'éducation, de la langue, de la culture.
     
    Pour les obsédés des questions de genre, ou de sexe, ou de couleur de la peau, merci d'aller voir chez les chercheurs en sciences sociales de l'Université de Lausanne. Ou à la RTS. Ou au Temps. Mais désolé, par chez moi.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Carl Maria von Weber, l'initiateur

     
    Sur le vif - Samedi 06.01.24 - 09.05h
     
     
    Je réfléchis depuis un demi-siècle à ce Freischütz, qui passait cette nuit sur Stringray Classica, et dont le triomphe à Berlin, le 18 juin 1821 (8 ans après la libération de la Prusse, et six semaines après la mort de Napoléon), semble sonner l’ouverture du Romantisme allemand.
     
    Un opéra ? Plutôt un Singspiel. Une œuvre à écouter, plutôt qu’à « représenter » à tout prix. Comme tel « poème symphonique » de Berlioz.
     
    Alors, écoutons le Freischütz. Ou regardons l’orchestre. Le rôle des cors. Les cordes. La richesse d’invention et de récurrence des thèmes. La première fois que j’ai entendu cette œuvre, adolescent, je connaissais déjà la musique de Richard Wagner, je me suis dit : « Mais, c’est son grand frère que j’entends là ! ».
     
    Né en 1786, l’année de la mort de Frédéric II de Prusse, et mort à 40 ans en 1826, un an avant Beethoven, Carl Maria von Weber constitue un cas à part dans l’Histoire musicale allemande. Il passe sa vie à annoncer : il annonce un style, il annonce le Romantisme, il annonce Wagner, il annonce le grand opéra allemand, celui de Wagner puis de Richard Strauss. Comme si son oeuvre avait vocation de Printemps permanent de la conscience allemande. L'éternel éveil au monde sensible : thème romantique, par excellence !
     
    Alors oui, ce génial messager occupe une place dans l’Histoire allemande, tout court, comme beaucoup de ses contemporains aux existences trop brèves : Kleist et Büchner, par exemple. Sa musique, par la gravité des vents et des cuivres, est profondément allemande. Elle préfigure. Elle prend date. Elle annonce une suite. Et si Weber, c’était la grande Ouverture de la modernité allemande ?
     
     
    Pascal Décaillet

  • La Julie, le Frère, l'Etable - Conte d'Epiphanie

     
    Sur le vif - Vendredi 05.01.24 - 15.17h
     
     
    Bon. J'ai bien réfléchi, pendant les 43 dernières secondes. Et mon esprit fertile parvient à la conclusion suivante : une Julie qui nous parle de Léon XIII, de Rerum Novarum (1891), et de la Doctrine sociale, ne peut être entièrement mauvaise.
     
    Si ! Ils le font, certes en pages Opinions, mais il nous accordent tout de même cette grâce, dans leur édition d'aujourd'hui. Ca nous a quand même une autre gueule que la 743ème tribune libre d'un élu municipal Vert, torchée en vomissure inclusive, contre la bagnole en Ville.
     
    Amorce d'expiation ? Pénitence ? Reconnaissance du péché ? Confiteor ? Aller-simple pour Canossa ? En chemise, sans pantalon ?
     
    Mieux encore : l'esquisse, même timide, d'une dérachadisation des consciences
    ?
     
    Ne rêvons pas. Le Frère est dans la place, comme le Cheval dans les murs d'Ilion. Mais enfin, en cette veille des Rois, concédons une lueur d'espoir.
     
    "L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable". Paul Verlaine.
     
    Et bonne journée à tous !
     
     
    Pascal Décaillet