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Sur le vif - Page 66

  • Pas un seul centime pour le CICR avant un audit un peu sérieux !

     
    Sur le vif - Vendredi 22.09.23 - 13.13h
     
     
    L'UDC genevoise dénonce à l'instant les millions de rallonges automatiques, les yeux fermés, pour le CICR. Et elle a raison !
     
    Je me suis déjà fendu, ici même, de deux billets, ces dernières semaines, pour protester, comme contribuable de la Ville et du Canton, contre l'absence totale de vision critique de nos exécutifs, qui ne cessent de puiser dans l'argent de nos impôts pour immédiatement renflouer cette institution, sous le prétexte du rôle humanitaire éminent qu'elle joue.
     
    Nous ne contestons pas ce rôle. Mais, je l'ai dit deux fois et le répète une troisième fois, pas un seul centime d'argent public, à Genève, sans avoir opéré, en amont, un AUDIT EN PROFONDEUR de la gestion financière de l'institution, ces quinze dernières années.
     
    Je suis entrepreneur, depuis 18 ans. J'établis tous les ans mon bilan, mon compte de pertes et profits, au centime près. Je n'ai jamais emprunté un seul franc à personne. Citoyen et contribuable, je veux la rigueur financière.
     
    Quant au souci - c'est évidemment cela, la vraie raison de cette générosité - de garder une bonne image auprès des snobinards de cocktails de la "Genève internationâââââle", vous pouvez le laisser au vestiaire. Au premier vent venu, tous ces ectoplasmes nous lâcheront. Comme la Pologne vient de le faire face à l'Ukraine. Pour défendre ses propres intérêts supérieurs nationaux, ceux de son agriculture notamment.
     
    L'Histoire est tragique. La "communauté internationale" n'existe pas. Elle est une fiction de beau temps, un crayon taillé par Adrien Deume, une passion astrale entre Ariane et Solal. Un drink, avec paille et glaçons, sur la colline de Pregny-Chambésy, entre gens "tellement charmants". Avec cajoleries en anglais. Et vue sur le Mont-Blanc.
     
    Que sonne la tempête, et ce bonheur de carton-pâte, comme naguère la SDN, s'effondre. C'est cela, la vraie vie des nations.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Pierre Mauroy, l'anti-bobo

     
    Sur le vif - Mardi 19.09.23 - 09.10h
     
     
    Avec émotion, j'ai revu hier soir le documentaire de Toute l'Histoire sur Pierre Mauroy. Je ne suis pas socialiste, mais je respecte infiniment le socialisme historique, celui qui défend le travail et les travailleurs, lutte pour améliorer leurs conditions, veut l'égalité des chances, et celle des droits.
     
    Ce que je ne supporte pas, c'est l'évolution "sociétale" d'une partie de la gauche, sous l'impulsion de quelques bobos urbains, moutonniers face à la première mode lancée par des "chercheurs en sciences sociales". Insupportable, l'obsession sur les questions de genre, de couleur de la peau. Insupportable, la relecture de l'Histoire à travers les jugements moraux d'aujourd'hui. Insupportable, l'écriture inclusive, pollution permanente, liturgie des ploucs.
     
    J'aime Mauroy, depuis toujours, déjà bien avant le 10 mai 1981. J'aime le socialisme issu du Nord, celui des mines et de la sidérurgie. J'aime la sociale-démocratie allemande surgie de la Ruhr et d'un siècle de luttes, depuis Bismarck, pour la protection sociale.
     
    Le film de Toute l'Histoire nous brosse le portrait d'un éternel combattant, dans l'ombre de Mitterrand dont il n'avait ni le génie, ni le cynisme, ni le machiavélisme, ni la culture. Mais Pierre Mauroy, toute sa vie, s'est battu pour la fin du mois. Il voulait croire en un monde meilleur. Il était habité par une idée du progrès que je ne partage pas, mais respecte. Il pensait que les générations allaient s'améliorant, il avait tort, mais c'était son ressort pour défendre les plus faibles.
     
    Pierre Mauroy, un homme qui sent la mine et les bassins industriels du Nord. Le vrai travail, celui qui épuise. Ces gens-là, il les a défendus. Pierre Mauroy, l'anti-bobo. Hommage à la vertu, au sens romain, du combat de toute sa vie.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Des actes, pas du blabla !

     

    Sur le vif - Lundi 18.09.23 - 09.23h


    La tradition, très helvétique, des "Cent jours" d'un magistrat exécutif est totalement absurde.

    Les candidats ont des mois pour faire campagne. Ils ne s'en privent pas. Promesses, plans sur la comète, c'est fait, c'est derrière. Si on reprend la parole après cent jours, désolé, mais ça ne peut être pour annoncer un nouveau "plan d'action". Encore moins, des "États généraux". Où cela ? Dans la Salle du Jeu de Paume ?

    Le corps des citoyens en a marre des "plans d'action". Marre des paroles. Marre du blabla. Nous voulons des actes. En cette période de crise intense du pouvoir d'achat, d'étouffement de la classe moyenne par les primes maladie et la fiscalité, il nous faut des mesures rapides, concrètes, efficaces. Le verbe politique ne fait plus rêver personne. Les beaux parleurs ont calciné le dernier kopeck de leur crédit politique. Nous avons besoin de silence et d'action.



    Pascal Décaillet